Casques audio, amplis, barres de son, installations Dolby Atmos, la quête de la meilleure qualité sonore pour écouter de la musique, regarder des films ou encore jouer à nos jeux vidéo favoris n’est pas une mince affaire. Et si la solution c’était vous ? C’est le pari que s’est lancé la marque française Bassme avec son produit éponyme. Le concept ? Un caisson de basse personnel que l’on positionne sur son torse afin de ressentir directement les vibrations du son. Simple gadget ou véritable révolution ? C’est ce que nous avons souhaité découvrir lors de notre test du Bassme+.
Bassme : de quoi s’agit-il ?
Bassme ne s’embarrasse pas avec les fioritures, le produit est livré dans un packaging très simple. Une fois ouvert, on retrouve les câbles jack et micro USB, deux anses de taille différente (XL et S-M) et bien évidemment le caisson de basse en lui-même proprement emballé dans sa mousse de protection.
Disponible dans six coloris, le Bassme se présente comme un boîtier de la taille d’une télécommande sur lequel on trouve le logo de la marque sur la face extérieure. C’est la partie intérieure qui est la plus intéressante, car c’est ici qu’est situé le caisson que l’on doit apposer contre son torse pour ressentir les vibrations.
Très sobre esthétiquement, on regrette cependant un matériau un peu trop salissant (peut-être moins visible sur des couleurs autres que le noir) et un manque de finition global. En effet, vendu 129,99 €, nous avons trouvé le système d’accroche des anses ainsi que le confort de celles-ci assez décevant. En revanche, avec les deux tailles proposées, le produit devrait convenir à toutes les morphologies, le positionnement du caisson au centre de la poitrine étant important pour profiter au mieux des vibrations.
Bassme : comment ça marche ?
Il existe plusieurs façons d’utiliser le Bassme, la plus convaincante à notre sens étant la connexion avec le câble jack. Il suffit simplement de brancher le caisson directement à son périphérique audio préféré et le caisson fait le reste. L’autre solution consiste à utiliser le Bluetooth. Encore une fois, c’est très simple, on apprécie vraiment ce côté Plug&Play du produit, il suffit d’allumer le caisson et il est immédiatement visible pour lancer l’appairage avec son téléphone ou tout autre périphérique Bluetooth .
Le Bassme propose également trois modes d’utilisation : vibrations et haut-parleur, vibrations complètes et vibrations plus légères. Chacun y trouvera sa préférence, mais certains modes restent tout de même plus adaptés à certaines utilisations. Précisons tout de même que le haut-parleur ne remplacera pas vos périphériques (selon leur niveau de performance évidemment) et que l’utilisation uniquement des vibrations nous semble bien plus intéressante.
Disons-le tout de suite, si les sensations peuvent sembler étranges, voire presque dérangeantes les premières minutes, cela laisse rapidement sa place à une nouvelle expérience bienvenue. L’écoute de nos pistes musicales s’est vue agréablement enrichie par ces vibrations, leur procurant plus de poids et d’intensité. Même chose pour les films et les différents jeux que nous avons testés. Bien évidemment plus il y a d’action, plus c’est bon. Prenez par exemple le dernier Call of Duty, le Bassme permet de ressentir vraiment tous les impacts des tirs et explosions qui retentissent autour de nous, de quoi vraiment favoriser l’immersion. Couplez cela avec un bon casque audio et le résultat sera encore plus convaincant.
Mais l’expérience n’est malheureusement pas parfaite. Tout d’abord, il est impossible de régler le volume ou l’intensité des vibrations directement sur le Bassme. Il est obligatoire de faire ces réglages sur nos périphériques, et si ce n’est pas contraignant avec l’utilisation d’un smartphone, pour une console ou une barre de son, c’est tout de suite différent. De plus, et c’est peut-être l’une des limites de ce produit, il n’y a pas de réelle distinction entre les vibrations dues à une explosion ou à la musique. Conséquence, lors de l’utilisation du Bassme sur un jeu narratif, le caisson vibrait pour chaque parole, soit très souvent pour certains jeux rendant l’expérience un peu moins agréable.