Après les deux derniers de la fratrie Turtle Beach, c’est au Siberia X300 de chez Steelseries de passer l’épreuve du test. Adaptation Xbox One du Siberia V3, il se positionne autour de la centaine d’euros, soit le même segment que le Turtle Beach XO Four et Ear Force XO.
Le design
Pas de chichi : Steelseries, se démarque de la concurrence en rendant une copie parfaitement sobre. Le casque reprend le même design que tous les Steelseries sortis jusqu’ici à la différence que celui-ci arbore fièrement une couleur noir mat (avec une légère finition brillante sur l’intérieur de l’écouteur) du plus bel effet. C’est sobre et efficace. Du Steelseries, ni plus ni moins.
Le confort
“Le casque de jeu le plus confortable au monde” se targue Steelseries en parlant du Siberia X300. Je dois dire que j’ai pensé “c’est pas l’humilité qui les étouffent ceux-là” lorsque j’ai lu cette inscription pour la première fois, mais je suis obligé d’avouer qu’il fait parti des casques les plus confortables que j’ai testé jusqu’à présent malgré un petit défaut sur lequel je reviendrai plus tard.
Sur son casque, Steelseries utilise sa technologie en suspension qui lui est chère. Pour les non-initiés, cette technologie sépare le soutient latéral et vertical. En effet, ici l’arceau composé de deux tiges métalliques s’occupe de plaquer le casque sur vos oreilles quand la bande en cuir extensible se charge de s’adapter à votre tour de tête. Ainsi, en séparant ces deux types de maintient, le confort est optimal quel que soit la morphologie de votre tête et il est possible de jouer durant des heures sans avoir les oreilles écrasées et/ou le haut du crâne endolori. Comme si ce maintient optimal ne suffisait pas, Steelserie dote son X300 de coussinets en simili cuir bien épais pour assurer à vos oreilles tout le confort dont elles ont besoin.
Cependant, car le confort parfait n’existe pas, c’est au niveau de la bande de cuir que le casque pèche un peu. En effet, celle-ci ne semble pas avoir été conçue pour les très grandes têtes : le bandeau a un peu de mal à s’étirer assez pour maintenir une pression suffisante sur le bas des oreilles. Rien de bien grave pour autant, le seul inconvénient étant peut être une immersion moins totale dans les moments calmes de votre jeu. Une fois de plus, je le répète, ce défaut ne touche que les personnes ayant un grand tour de tête.
Le son
Une fois passé l’étonnement provoqué par le confort du bestiaux, il est grand temps de s’injecter un peu de son dans les oreilles pour tester ça. Dès les premières secondes, le problème se fait entendre : les basses sont très présentes. Cela choque d’autant plus lorsqu’on sort d’un test sur les Turtle Beach 420X et 800X qui proposaient un son excellemment bien équilibré. Cependant, une fois passé ce choc initial (entendre par là, une fois bien plongé dans une session de jeu), il faut avouer que le son reste tout de même plutôt correct. Il n’est pas trop sourd, les aigus et les mediums ne sont pas non plus étouffés et il n’y pas de saturations à relever lors des très basses fréquences. Cependant, si je n’ai, personnellement, pas de problème avec une prédomination des basses, je vous conseillerai de vous orienter vers un autre casque si vous y êtes allergique.
L’heure est maintenant à la partie “utilisation en jeu” du casque. Une fois de plus, le travail est bien fait : tout est bien restitué. Les moteurs rugissent, les voix sont claires et les balles sifflent aux oreilles même si j’émettrai un petit bémol sur ce point. En effet, ici la spatialisation est totale. Je m’explique : si une grenade explose à proximité sur votre droite vous n’entendrez le son de l’explosion QUE dans l’oreille droite sans qu’il soit audible de l’autre côté. Évidemment cela est très utile lors d’une utilisation à haut niveau (l’équipe Evil Geniuses, double tenante du titre des Halo Championship Series, en est intégralement équipée par exemple) mais peut être moins lors d’une utilisation “casual” où l’on peut être amené à discuter avec quelqu’un se trouvant dans la même pièce que soit.
En terme de micro, le Steeseries SIberia X300 opte pour un modèle rétractable se cachant dans l’oreillette gauche. Fini donc les micros perdus, les encombrants ou encore les micros incorporés fournissant un mauvais son. Ici, il suffit juste de l’ajuster au niveau de votre bouche. La qualité du son, quant à elle, est bonne sans non plus atteindre le très haut du panier comme le Turtle Beach 420X (mais d’assez peu, je dois le concéder).
La compatibilité
Avec son casque, Steelseries a eu la bonne idée de fournir une extension pour le cordon jack 3.5 de base permettant de séparer celui-ci en deux afin d’assurer une compatibilité totale avec les PC. Il est important d’accorder un minimum de crédit à ce genre d’initiative tant les casques filaires Xbox One fournissant cette double utilisation manquent.
Le Steelseries Siberia X300 offre aussi une compatibilité avec les appareils mobiles via une liaison filaire. Contrairement au Turtle Beach Ear Force XO Four, elle fonctionne. C’est le minimum syndical mais il faut tout le même le souligner car d’autres casques pèchent de ce côté là. Je soulignerai même le fait que le casque ET le micro fonctionnent. Pratique donc pour qui cherche un casque pour Xbox, PC et mobile.