Test - Sea of Stars - Un sacré Sabotage !

«Les chances seront contre vous, mais vous êtes de vrais héros» , - 3 réaction(s)

Depuis sa création en 2016, le studio québécois Sabotage suit une ligne directrice très claire : celle du rétro remis au goût du jour. Avec The Messenger en 2018, c’était une relecture du mythique Ninja Gaiden qui nous était proposée, d’autant plus originale et surprenante qu’elle changeait complètement les règles du jeu une fois arrivés à la « fin », pour offrir presque un second titre indépendant aux rebondissements et défis multiples. Forte du succès à la fois public et critique de ce premier jeu, l’équipe, qui s’étoffe de nouveaux talents, s’attaque à son second projet d’envergure : Sea of Stars. Cette fois-ci, il s’agit de recréer la magie des J-RPG de l’époque 16-bit qui ont bercé la jeunesse des plus vieux d’entre nous. Lancée en 2020 dans un contexte pas forcément optimal, la campagne Kickstarter explose les prévisions les plus optimistes et garantit la genèse d’un titre qui se veut beaucoup plus ambitieux. Trois ans plus tard, il nous arrive enfin, dans le Xbox Game Pass bien entendu, mais également à l’achat sur le Xbox Store au prix de 34,99 €. Si les étoiles sont à l’honneur en cette rentrée 2023, il y a deux écoles : celle du champ, et celle de la mer.

Mais pourquoi tout ce foin autour d’un jeu « vraiment pas next-gen » ?

Chrono Trigger : dès les premières phases de production de Sea of Stars, c’est la comparaison qui s’est imposée à tout le monde, en plus d’être totalement assumée par le studio. Que ce soit d’un point de vue graphique, des déplacements des héros ou du déroulement des combats, force est de reconnaître que l’équipe de Sabotage a mis la barre particulièrement haut pour tenter de tenir la comparaison avec l’illustre ancêtre de 1995 sorti sur Super Famicom. Sa démesure était la rançon du succès à une période particulièrement faste pour le studio SquareSoft, une année après la consécration de l’épisode VI de la saga Final Fantasy.

La magie, c’est un peu comme le yoga

Avec un design (personnages, monstres et décors) de Akira Toriyama, six époques à traverser, de nombreuses quêtes impactant le continuum espace-temps, la possibilité de finir l’aventure de douze manières différentes (et même sans le personnage principal), Chrono Trigger repoussait déjà les limites de la « traditionnelle » quête médiévale-fantastique de façon révolutionnaire. Sa réalisation, impressionnante pour l’époque, ses musiques qui sont rentrées dans la légende, ses affrontements plus dynamiques que le traditionnel tour par tour avec l’utilisation de l’ATB (Active Time Battle) ainsi que ses attaques combinées aux effets spectaculaires et dévastateurs posaient déjà les bases solides que tout bon J-RPG présente aujourd’hui comme étant une norme.

Souvent copié mais jamais égalé, le parallélisme entre les deux titres séparés de plus de vingt-cinq ans est donc ici particulièrement flatteur (et mérité, nous allons le voir) pour la dernière production du studio canadien. Son fulgurant démarrage n’aura finalement choqué que les béotiens, probablement surpris qu’en 2023, il soit encore possible de réaliser des jeux vidéo à succès reposant sur des technologies du siècle passé.

Deux apprentis cette année !

L’Archiviste,mystérieux conteur…

Nous découvrons le personnage de l’Archiviste, énigmatique bibliothécaire présenté comme le narrateur principal. Jamais dévoilé au joueur lors de ses premières prises de parole, nous nous doutons que son identité est inextricablement liée à l’histoire qu’il nous invite à vivre. Cette fois-ci, la menace qui pèse sur le monde se nomme le Fleshmancer et coche toutes les cases de l’archétype du « méchant vraiment très, très méchant ». Mais pour faire face à ses machinations, l’Ordre des Guerriers du Solstice reste vigilant. Génération après génération, éclipse après éclipse, ces élus investis du pouvoir du Soleil et de la Lune ont toujours réussi à repousser le Mal. Pour le moment…

Loin de nous lancer directement dans l’aventure, Sea of Stars prend le temps nécéssaire de nous présenter le trio qui nous accompagnera lors de nos aventures. S’il est possible de choisir le personnage de Zale le Danseur de Lame du Soleil ou de Valere la Moniale de la Lune avant de commencer, cette décision n’a aucune conséquence vu qu’elle définit simplement le personnage actif, le leader du groupe, qu’il est possible de permuter à tout instant. Nous sommes alors rapidement plongés dans les souvenirs de nos héros et leur jeunesse tumultueuse sur l’île d’Eterbrume. Notre duo forme avec leur ami Garl le modèle-type de la bande de « Goonies », espiègles et turbulents. Suite à un regrettable accident, nos héros sont alors séparés de leur compère pour suivre un entraînement rigoureux de plusieurs années à l’Académie du Zenith, où le « tissage de leur volonté » semble être au cœur de la préparation à leur épreuve d’intronisation.

Vingt, cent fois sur le métier remettez votre ouvrage

Cette première heure de jeu complètement sur rails nous offre à la fois l’occasion de savourer cette narration d’un autre temps et de nous familiariser avec le travail graphique et sonore effectué par le studio. D’autres personnages importants font leur apparition et plusieurs petites graines de lore et d’intrigue sont semées au détour de répliques apparemment anodines, amenant souvent plus de questions que de réponses sur notre noble quête ainsi que sur la situation du monde qui est dépeint ici. Cette introduction se termine par une ellipse de plusieurs années amenant à la révision des bases de combat et de magie. Loin de reposer uniquement sur les simples mécaniques d’un J-RPG traditionnel des années 90 dont il s’inspire, Sea of Stars demande une réelle attention de la part du joueur, ainsi qu’une bonne réactivité. Lorsque Garl réapparaît, la boucle est bouclée et notre valeureux trio se lance vraiment à l’aventure.

C’est la façon dont vous maniez l’épée qui est importante

L’Ancien de la Brume est le premier à nous tester

Les épreuves de l’Ancêtre de la Brume représentent la première difficulté majeure pour le trio et permettent de nous familiariser avec deux nouvelles mécaniques : le Boost, qui éclaire ce précepte particulièrement cryptique de nos maîtres, à savoir « utiliser la magie sans utiliser la magie » et les Verrous. La compréhension et la maîtrise de ces composantes est la garantie d’affrontements plus sereins. Rentrons donc dans le détail du système de combat de Sea of Stars et de ses subtilités par rapport à un « tour par tour » classique.

Chacun de nos héros peut simplement attaquer pour infliger des dégâts tranchants ou contondants, lui faisant regagner des points de magie, ou utiliser l’un de ses pouvoirs élémentaires qui, eux, en consomment. Au nombre de trois plus une furie très impressionnante par personnage, débloqués au fil de l’histoire, ils restent globalement similaires : un pouvoir chargé ou à impacts multiples, un sort offensif de zone et un soin. Chacune de ces actions peut bénéficier d’un gain de puissance en appuyant sur le bouton d’action au bon moment, le plus souvent au moment de l’impact ou de la fin de l’animation. Mention spéciale au Lunarang de Valere, car celui-ci demande un sens de la rythmique digne d’un Dance Dance Revolution pour bénéficier de tout son potentiel.

DJ Rock donne le ton

Contrairement à d’autres titres, ce sont nos adversaires qui donnent le tempo. Une icône d’horloge avec un chiffre indique au bout de combien d’actions effectuées par nos personnages l’adversaire va passer à l’offensive. De notre côté, il est possible de manœuvrer nos héros dans n’importe quel ordre. Un « tour de combat » se termine lorsque toutes les parties ont effectué leurs actions. Mais parfois, la situation se corse et une suite de symboles (les fameux Verrous) apparaît en plus du timer. Il est alors fortement conseillé d’annuler cette action (souvent un pouvoir spécial) en effectuant les attaques requises dans la limite de temps imparti.

Et c’est là que la gestion du Boost prend toute son importance. Chaque attaque de base de nos alliés libère des petites boules lumineuses de mana neutre au sol. Il est possible alors de les absorber, jusqu’à trois au maximum, afin d’ajouter un effet élémentaire aux attaques, différent en fonction de chaque protagoniste. Il faut donc intelligemment jongler entre nos différentes options offensives pour réussir à casser ces puissantes attaques adverses. La mécanique n’est pas nouvelle mais reste très efficace. Dans le cas où, pour une raison ou une autre, il est impossible de remplir les conditions, il faut alors serrer les dents et se préparer à souffrir. Notre seul réconfort est que, tout comme pour les attaques, un blocage réalisé avec le timing parfait permet de limiter la casse.

Quatre impacts en deux actions, c’est jouable

Notons enfin que nos personnages mis à terre se relèvent automatiquement au bout d’un certain nombre de tours, qu’il n’y a pas de statuts positifs ni négatifs et que les objets utilisables lors des affrontements bénéficient d’une gestion pour le moins originale, nous allons le voir plus loin. Tout ceci fait du système de combat de Sea of Stars un mélange à la fois très simple à appréhender et complexe à maîtriser avec élégance.

On ne peut pas faire la guerre l’estomac vide

Vertical Limit… ou presque

Si l’on pouvait être quelque peu circonspect quant aux promesses faites par le studio, force est de constater que le cahier des charges est parfaitement rempli et les promesses tenues. L’exploration des différents environnements est très agréable et récompense régulièrement le joueur qui s’écarte, même brièvement, de la route principale. La liberté de mouvements proposée se rapproche presque d’un jeu de plateforme ou d’action, ce qui est particulièrement appréciable. Au début, la découverte des mécaniques offre simplement l’accès à des raccourcis pour faciliter les déplacements. La verticalité des environnements peut entraîner des séquences de grimpette que ne renierait pas le premier Lords of Shadow, toutes proportions gardées bien entendu.

Les choses se corsent progressivement avec l’obtention de plusieurs outils et pouvoirs permettant d’interagir avec certains éléments du décor. La majorité de ces interactions est obligatoire pour avancer dans l’aventure mais la résolution de certains casse-têtes optionnels rétribue le joueur avec des coffres renfermant de meilleurs équipements ou des collectibles dont l’utilité nous échappe bien évidemment en début de jeu. Sans flirter avec la complexité de certaines énigmes d’un Cross Code par exemple, qui boxe un peu dans la même catégorie, Sea of Stars sollicite quand même un minimum nos méninges.

Un dragon endormi, mais sans trésor à piller

La gestion de l’inventaire est également particulière et surtout simplifiée. Que serait un J-RPG sans la pléthore de trucs et autres machins aux noms incompréhensibles qui s’accumulent dans notre sac apparemment sans fond ? Ces Megalixirs que l’on garde précieusement pour les combats finaux, ces armes initiales aux statistiques ridicules que l’on conserve au lieu de les vendre « au cas où » ou cette réserve indécente d’objets de résurrection divers et (a)variés sont la marque de ceux qui se lancent dans l’aventure bien trop préparés.

Eh bien, Sabotage balaye ces vieilles habitudes tenaces d’un revers de main avec justesse et créativité. Un onglet de l’inventaire est évidemment dédié aux objets de quête, plusieurs autres à l’équipement (armes, protections, accessoires) et un aux ingrédients de cuisine. Si la confection de délicieux plats aux effets bénéfiques plus ou moins variés est loin d’être une révolution (Combien d’entre-nous sont restés sans voix face aux bons petits plats d’Ignis de Final Fantasy XV ?), elle représente ici une source de récupération sciemment limitée.

Garl met les petits plats dans les grands… pour un simple sandwich

Lors de nos pauses auprès des nombreux feux de camp parsemant les niveaux, Garl peut nous préparer des casse-croûtes, plus ou moins élaborés, à partir des différents produits végétaux ou animaux que nous avons récoltés ici et là, avec une petite animation qui met l’eau à la bouche. Sauf que notre besace est limitée. À dix emplacements, pas un de plus. Et pour pouvoir cuisiner quelque chose de nouveau, nous devons consommer ce qui est déjà présent. Il faut donc en permanence réapprovisionner le stock avec des recettes toujours plus efficaces et ne jamais hésiter à grignoter pendant ou entre les combats. Un coup à prendre pas forcément instinctif pour les vieux briscards du genre, mais qui dynamise fortement la gestion des objets de soin.

Ça ressemble à un J-RPG, c’est pixelisé comme un jeu rétro, mais c’est bien un titre de 2023

Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi

Sabotage ne s’est donc pas contenté de singer les mécaniques des J-RPG de la grande époque de l’ère 16-bit, mais a su les adapter aux contraintes et aux aspirations actuelles des joueurs. L’aventure reste solide et s’étale sur une grosse trentaine d’heures en prenant son temps, sans compter l’inévitable complétion des quêtes secondaires et la recherche de collectibles en endgame. Les activités annexes de pêche ainsi que la Roulette, à mi-chemin entre le jeu de hasard et de stratégie, sont bien entendu de la partie et permettent de varier les plaisirs en prenant une pause méritée, entre deux phases de scénario particulièrement intenses.

On a toujours besoin d’une kunoichi dans le groupe

Le travail graphique effectué est absolument titanesque, à tous les niveaux. Le design des personnages reste relativement sobre et réussit à ne pas tomber dans l’excès visuel et stylistique. Leurs petites animations d’inactivité, les détails dans leurs postures, rien n’a été oublié et ce sens du détail les rend profondément attachants. Les environnements, toujours superbes, passant des cascades enchanteresses à la forêt d’automne, s’enchaînent avec fluidité mais surtout sans aucune redondance, invitant le joueur à explorer de fond en comble, même au plus profond d’une cave suintante et boursouflée éclairée par de mystérieux cristaux. L’éclairage dynamique, rare concession technique à la modernité, est discret mais bien présent et contribue à d’agréables variations d’ambiance en fonction de l’heure de la journée. Plusieurs courtes séquences animées soulignent les moments majeurs du scénario et si leur qualité est un peu en deçà du reste de la production, elles concourent pleinement à faire monter la pression dans les moments épiques.

La localisation française maltraite cependant quelque peu la langue de Molière. Nous avons relevé des fautes et autres coquilles ainsi que plusieurs formulations pas franchement élégantes. Heureusement, pas de débat houleux sur la synchronisation labiale, le titre est uniquement textuel, même si chaque réplique est ponctuée par les bruitages « comme à l’époque ». L’ensemble des sons conserve d’ailleurs cette touche old-school si particulière qui nous fait voyager dans le temps.

Côté musique, deux noms partagent la tête d’affiche : tout d’abord Rainbowdragoneyes qui avait déjà sévi sur The Messenger et Yasunori Mitsuda, compositeur des musiques… de Chrono Trigger, tiens donc... Séduit par le projet et par la vision du studio, il a ainsi signé une dizaine de pistes et apporte un gage de qualité supplémentaire au titre. Les mélodies sont donc de grande qualité et accompagnent ainsi chacun de nos moments d’émotion en jeu, qu’ils soient dynamiques, calmes, contemplatifs, heureux ou tristes.

Lève le poing, maintenant dis-le : “Je suis Force Bleue !”

Enfin, si le jeu propose une expérience à l’ancienne, avec des affrontements qui punissent sans pitié ceux qui font fi des mécaniques, il n’oublie pas celles et ceux qui voudraient se frotter au genre sans trop se prendre la tête. Au fil de la progression, il est possible d’acquérir un certain nombre de reliques. Destinées au joueur, activables à l’envi, elles permettent d’ajuster la difficulté et l’accessibilité : une manière très ludique d’amener ce type d’options après avoir, même brièvement, goûté au jeu tel qu’il a été épicé par l’équipe de développement.

Des rimes qui gardent leurs secrets se déploieront derrière les nuages

Et en plus il parle en vers

Sea of Stars est donc bien la pépite attendue depuis longtemps par les amateurs d’expériences rétro de qualité. Si l’histoire enchaîne les moments d’exploration, de bravoure et d’émotion sur fond de prophéties cataclysmiques, elle n’oublie pas son ADN de J-RPG avec sa brochette de personnages loufoques ou inquiétants aux réactions disproportionnées et parfois tellement stupides qu’elles nous font franchement rire. Les clins d’œil sont légion, comme ces pancartes disséminées tout au long d’un niveau et qui nous indiquent très lourdement le chemin à suivre, comme par hasard pile vers notre objectif ou les conciliabules entre les héros lors d’une décision importante à prendre, mais toujours à portée d’oreille de tous. Et que dire de ce nautonier squelettique, version Petite Mort d’un autre batelier bien connu d’un château de Transylvanie.

Le superbe village de Corail

Finalement, les systèmes de combat et d’inventaire sont probablement un peu trop simplifiés pour pleinement satisfaire les habitués du genre, mais ont tout pour plaire aux débutants et aux joueurs moins investis. Là où aujourd’hui, la moindre pression sur un bouton peut entraîner une surenchère d’effets visuels et pyrotechniques, il est parfois bon de revenir aux bases un peu plus austères qui ont façonné le genre en leur temps. Sea of Stars est donc une expérience unique et réconfortante qui, telle une sucette magique, dévoile ses nombreuses saveurs acidulées au fur et à mesure qu’on la déguste. Si le personnage de Garl nous a rappelé un autre véritable héros de la Terre du Milieu, Sam Gamegie, il vole presque la vedette au duo des Guerriers du Solstice tout au long du jeu. Il n’est également pas surprenant d’y croiser plusieurs références plus ou moins évidentes à The Messenger, les deux jeux se déroulant dans le même univers. La reconnaissance de cette filiation n’est absolument pas indispensable pour profiter de l’aventure, mais peut donner envie de découvrir les pérégrinations du gredin ninja.

Testé sur Xbox Series X

Bilan

On a aimé :
  • Une aventure épique pleine de rebondissements
  • Une direction artistique maîtrisée avec brio
  • Un level design intelligent qui récompense la curiosité
  • La relecture épurée des mécaniques du J-RPG
  • Des musiques grandioses
On n’a pas aimé :
  • La localisation française qui trébuche parfois
  • La simplicité du gameplay risque de décevoir les vétérans
Nous sommes l’étoffe dont sont tissés les rêves

Sea of Stars est l’un des plus beaux hommages à la grande époque des J-RPG que l’on ait pu parcourir ces dernières années. Le studio Sabotage a su saisir la quintessence du genre et l’adapter parfaitement aux standards actuels, sans jamais le trahir ou tomber dans la facilité de la simple copie qui n’aurait été destinée qu’à un public restreint d’indécrottables nostalgiques. Suivre les aventures de Zale, Valere, Garl et de leurs compagnons représente un plaisir de tous les instants, où chaque rebondissement scénaristique, chaque nouveau décor, chaque combat remporté de dure lutte entretient l’envie d’aller toujours plus loin. Avec toutes ces qualités, il n’y a aucune raison de ne pas se laisser tenter.

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Sea of Stars

PEGI 7

Genre : RPG

Editeur : Sabotage

Développeur : Sabotage

Date de sortie : 29/08/2023

Prévu sur :

Xbox Series X/S, Xbox One, PlayStation 5, PlayStation 4, PC Windows, Nintendo Switch

3 reactions

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Thom B.

14 sep 2023 @ 10:19

très bon jeux ! jolie, dynamique niveau combat, musiques sympa, univers accrocheur, histoire drôle... mieux que chained echoes pour ma part ! très content perso

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yo_hansolo

14 sep 2023 @ 17:10

Ouais j’ai adoré. Et je suis assez en phase avec toute la review. Tout à fait ok avec le principe que le jeu est assez « simple » niveau combats, peut être à part pour les gros boss de fin de chapitres où il faut regarder un peu les mécaniques mais c’est vrai que c’est léger.

J’ajouterai que l’histoire du stuff simplifié au bout d’un moment m’a quand même gêné. Les marchands vendent des trucs claqués pour les persos à côté de la nourriture et des recettes ; alors qu’on a déjà trouvé les meilleurs équipements dans les coffres quand on est assidu au type de jeu.
C’est un peu dommage. Cela fait contenu pauvre. Par acquis de conscience complétiste je regardais toujours les marchands mais c’était du forçage.

Excellente review, bravo.

Blondin

15 sep 2023 @ 01:46

J’avoue qu’il va s’ajouter à cette longue liste de bons / excellents jeux mais qui, sur le papier, ne m’intéressent pas (les Final Fantasy, Assassin’s Creed, Zelda, God of War, Monster Hunter, Devil May Cry, Yakuza, Overwatch, Spider Man, Apex, Fortnite, Injustice, Hades... Comme dit, la liste est longue).

Beaucoup (les FF, Monster Hunter, Devil May Cry, God of War, Fortnite, Spider Man...) ont confirmés ce que je pensais, à savoir, non pas que les jeux étaient mauvais, mais que je m’y ennuyais fermement, quand d’autres, plus rares, ont étés d’excellentes surprises (je pense notamment à Hadès qui m’a foutu sur le cul, mais aussi à Apex, beaucoup moins bidon que je ne le pensais, même si je ne le qualifierais pas de grand jeu pour autant, ou encore Overwatch, dont je n’aime pas du tout la DA, mais sur lequel j’ai finalement plusieurs centaines d’heures de jeu, parce qu’il est tout simplement très bien foutu).

Du coup je suis toujours intrigué quand un jeu comme ça semble être un coup de cœur universel, d’autant plus quand il s’agît d’un jeu indé, mais c’est vrai que je ne suis pas trop tenté parce que je ne suis pas client des JRPG, et même à l’époque des FFV, Zelda ou Secret of Mana, je jouais plutôt à Mortal Kombat, Doom, Super Mario Land 2 ou SF2.

J’ai donc beaucoup de mal à imaginer que ça va me parler, mais je vais essayer de me motiver à le tester : déjà, pour pas mourir trop bête, puis c’est dans le game pass, j’aurais tort de m’en priver. En tout cas toujours content de voir ces « petits » jeux réussir, avec peu de moyens, à compenser ce qui leur manque techniquement parlant avec cette magie qu’on ne trouve (presque) plus que chez les indés.