Disponible depuis le 24 novembre 2021 sur le store Xbox, Drizzlepath : Déjà vu est présenté par les développeurs de Tonguç Bodur comme la révision de leur première création éponyme sortie en mars 2015 sur STEAM. Le titre arbore pour l’occasion l’optimisation pour Xbox Series ainsi que le Smart Delivery.
Classé dans la catégorie des jeux narratifs et contemplatifs, Drizzlepath nous place dans la peau d’un homme évoluant en vue à la première personne dans un monde vaste et mystérieux qui cache la vérité sur notre existence et fait écho à nos vies passées. Au fil de notre aventure nous sommes donc invités à nous interroger sur notre moi profond et la complexité de la mémoire au travers de métaphores énigmatiques. Tout un programme…
On commence l’immersion
Notre introspection démarre au fond d’un lac, au cœur d’une vallée verdoyante où la première mission consiste à comprendre ce que nous faisons là et quel est le but de notre voyage. Pensé par ses développeurs comme un jeu immersif, Drizzlepath limite les commandes au plus simple. Nous agissons seulement sur notre sens de marche ainsi que la caméra à l’aide des sticks analogiques et nous passons de la marche à la course avec le bouton LB. L’interaction avec notre environnement n’est donc que visuelle, ce qui est un peu dommage.
- Les premiers instant sont en immersion totale
Toutefois, un effort de localisation est à noter avec la présence de sous-titres en français qui contribuent à l’immersion. Les musiques sont également bien choisies et en adéquation avec les divers environnements parcourus.
Durant l’heure nécessaire à atteindre notre but, nous assistons à quelques événements environnementaux qui, pour la plupart, nous aident à construire notre réflexion spirituelle. Ceux-ci sont malheureusement trop rares pour rompre l’ennui ressenti manette en main.
- Petite pause contemplative
Une révision sur-volée
Clairement daté visuellement, le titre présente également de nombreux points faibles qui nuisent à l’immersion et au plaisir de jeu. Les effets sonores d’un autre âge deviennent vite agaçants, surtout lorsque l’on joue avec un casque et que des coassements en 32 bits vous harcèlent les tympans. Aucun effort ne semble non plus avoir été fait sur la gestion des éclairages et on assiste à du clipping à la surface lorsque l’on évolue près de l’eau.
- Les effets d’éclairage en surface subissent un clipping
On se demande vraiment ce qu’apporte l’optimisation Xbox Series à cette révision fainéante. En ce qui concerne la rejouabilité, on est proche de zéro tant l’ennui est grand dès le premier run.
Test réalisé sur Xbox Series X