Test - Antigraviator - Entre vitesse et tournis

«Wipeout-like» , - 1 réaction(s)

Antigraviator est un jeu de course futuriste dans lequel on pilote des vaisseaux sur des circuits remplis de vrilles, loopings et autres virages surélevés. Développé par le studio belge Cybernetic Walrus, le titre peut très vite être comparé à un jeu bien connu du genre, à savoir Wipeout. Antigraviator n’est pas le premier à se chercher une place sur ce secteur, a-t-il de quoi se démarquer de la concurrence ? C’est ce que l’on vous propose de découvrir dans ce test.

Prêt au départ ?

Antigraviator propose trois modes de jeu : course rapide, campagne et multijoueur. Ce dernier est jouable en partie classée ou non. Malheureusement, il a été difficile de trouver des adversaires lors de notre test. Au bout de longues minutes, une seule personne est apparue et une fois le lobby complété par des bots, la course a pu se lancer. Difficile de juger le multijoueur en une seule partie, tout ce que l’on peut dire, c’est qu’il n’y a pas eu de soucis de connexion et que la course était fluide. Pour revenir sur les autres modes de jeu, la campagne est en fait une suite de tournois composés chacun de quatre épreuves sur des tracés et des réglages différents, tandis que la course libre permet de choisir le circuit et le type d’épreuve. En plus du type classique en trois tours, on a aussi la course à la mort où le dernier de chaque tour est éliminé, ou encore le compte à rebours dans lequel il faut passer des checkpoints avant que le temps soit écoulé.

Pimp my grav

Pour profiter de tous ces modes de jeu, Antigraviator propose 18 pistes uniques plus leurs variantes miroirs. C’est donc sur 36 tracés proposant des environnements variés dans des forêts luxuriantes, des villes futuristes, des zones volcaniques, et même en orbite autour de la Terre que l’on pourra jouer des coudes pour la première place. Enfin, il est possible de personnaliser son vaisseau en modifiant les couleurs ou encore les autocollants. Mais le jeu propose aussi différents modèles et pièces à débloquer et utiliser qui permettent de changer les performances en course telles que l’accélération, la maniabilité ou encore la réserve de boost. Cependant, si Antigraviator nous a satisfaits sur le nombre de tracés et modes de jeu, les possibilités de modifications de son vaisseau sont bien trop limitées. Au total, seulement quatre modèles et une petite douzaine de pièces sont disponibles, bien trop insuffisant pour un jeu du genre.

Partez !

Si le contenu a son importance, le gameplay en l’a tout autant, surtout sur un jeu de course. Si on devait le résumer en un mot, ce serait exigeant. En effet, il est nécessaire de passer un bon paquet d’heures afin d’apprendre à maîtriser son engin et ne pas s’échouer lamentablement contre les murs à chaque virage. Les contrôles sont simples, une gâchette pour accélérer, une autre pour freiner, la touche A pour déclencher du boost et le stick gauche pour faire des vrilles. Dit comme ça tout parait facile, cependant l’une des spécificités du titre, c’est que tout défile extrêmement vite. Ainsi, les loopings, sauts et virages surélevés s’enchaînent très rapidement sans nous laisser le temps de souffler et la moindre hésitation est synonyme de choc dans le décor. Il est dommage de ne pas pouvoir déraper, cela aurait été bien utile pour négocier plus facilement les virages. La sensation de vitesse supersonique est très appréciable, cependant, elle peut aussi rendre la lecture de la piste compliquée, surtout lors des premiers essais. En effet, la caméra est dépendante de notre trajectoire, ainsi avec quelques vrilles et virages bien serrés celle-ci est souvent amenée à valser dans tous les sens et, à moins d’être très concentré, rend l’action difficile à suivre.

La tête à l’envers

On en ressort avec un sentiment mitigé, où le plaisir de la vitesse est stoppé dans son élan par les multiples collisions avec les murs et on reste impuissant face aux adversaires qui nous passent allègrement devant. Ces derniers sont d’ailleurs assez surprenants. Parfois ils seront complètement à la ramasse et la lutte pour la première place n’aura jamais été si faciles, alors qu’à d’autres reprises, ils seront plus féroces qu’un fauve affamé et ne nous laisseront aucune chance.

Attention les yeux

Pour enrober tout ça, Antigraviator nous offre une bande-son électro plutôt accrocheuse qui se marie merveilleusement bien avec la sensation de vitesse dégagée par les bolides. En revanche, on est un peu plus critiques sur le bruit des vaisseaux. Certes, les développeurs ont fait l’effort d’ajouter de l’écho lorsque nous sommes dans un tunnel, mais le son des réacteurs ne nous a pas convaincus. Bien qu’à grande vitesse il soit difficile de prêter attention au moindre détail, le jeu est propre et les pistes et décors environnants sont soignés. Il est même possible que certains panoramas, à l’image de la vue imprenable de la Terre depuis son orbite, soient responsables de certains chocs si le regard si attarde un peu trop.

Je vois ma maison d’ici !

Enfin, techniquement nous n’avons pas relevé de soucis en jeu, celui-ci est parfaitement fluide et si l’on en croit l’outil interne et notre œil, il tourne à 60 fpsFPS constants. On regrette cependant que les menus soient si peu ergonomiques puisqu’à de nombreuses reprises nous ne sommes pas parvenus à sélectionner le bouton désiré avec le curseur.

Le coin des chasseurs : Antigraviator propose 20 succès pour un total de 1000G. Armez-vous de patience pour tous les obtenir puisqu’il sera nécessaire de terminer au minimum 1200 courses afin d’avoir tous les succès, sans compter certains demandant quelques actions spécifiques.

Bilan

On a aimé :
  • La sensation de vitesse
  • Visuellement soigné
  • Beaucoup de pistes biens variées...
On n’a pas aimé :
  • ...mais peu de modèles de vaisseaux disponibles
  • Difficile à prendre en main
  • L’IA pas très équilibrée
Pas pour tout le monde

Si Antigraviator ne révolutionne pas le genre, il a le mérite d’apporter avec lui un gameplay rapide où l’action défile à cent à l’heure. Malheureusement, si cette sensation de vitesse est vraiment plaisante, elle rend difficile aussi bien la maîtrise de son vaisseau difficile ainsi que la lecture de l’action lorsque s’enchaînent vrilles, loopings et virages surélevés. Le jeu propose un contenu honnête avec 18 tracés différents plus leurs versions miroirs, mais propose bien trop peu d’engins différents. Mais si la vitesse ne vous fait pas peur et que vous êtes à la recherche d’un nouveau jeu de course, Antigraviator est fait pour vous.

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Antigraviator

PEGI 3

Genre : Courses

Editeur : Iceberg Interactive

Développeur : Cybernetic Walrus

Date de sortie : 01/05/2020

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows

1 reactions

Bob Winner

15 mai 2020 @ 11:46

Heurkkkkkkkkkkk, Pardon je viens de vomir...:o)