Tranquillement, Artifex Mundi s’est fait une place avec une recette éprouvée : des écrans pour l’essentiel fixes, des mini-jeux, et des énigmes simples autour de thématiques bien définies. Ce sont des jeux qu’on parcourt avec plaisir, idéaux pour passer le temps sans efforts. My Brother Rabbit se démarque immédiatement par une ambition clairement plus élevée. Une nouveauté pour le développeur, et peut-être un nouveau standard ?
L’imagination comme médicament
L’histoire qui nous est racontée est celle d’une petite fille manifestement très malade. Ses parents l’amènent à l’hôpital, son frère est inquiet, et il lui amène sa peluche favorite : un sympathique lapin. On passe alors dans un monde imaginaire, extrapolation de la réalité, puisque le lapin va chercher à trouver un remède pour qu’elle se sente mieux. Fondamentalement, c’est la même chose que dans les autres productions Artifex Mundi : un jeu basé sur l’observation, sur la collecte d’objets et sur des mini-jeux. Le gameplay a été sensiblement amélioré, c’est plus agréable que d’habitude, avec un niveau de difficulté qui reste très léger, la priorité étant donnée au voyage plus qu’au challenge. Après quelques heures, on en voit le bout en ayant passé un bon moment.
C’est au niveau de la réalisation que My Brother Rabbit fait un grand pas en avant : les graphismes sont stylés, travaillés, esthétiquement réussis et pleins d’idées. On est loin des représentations bien plus génériques des autres jeux du développeur. Le tout est accompagné de musiques charmantes, agréables à l’oreille, qui nous invitent dans ce monde onirique. Certes, ce n’est pas une révolution, mais une belle évolution qui rend le titre tout à fait recommandable.