Test - F1 2018

«Toujours au top !» , - 1 réaction(s)

Le nouvel opus de la série F1 est arrivé. Comme depuis maintenant 8 ans, Codemasters nous propose son titre de Formule 1, reprenant, entre autres, les écuries de la saison actuelle. Celui de l’an passé était un excellent cru, voire même le meilleur, et c’est toujours avec une intense émotion que les fans de cette discipline attendent la nouvelle livrée. Une fois n’est pas coutume, ce test a été réalisé avec l’aimable participation d’un vétéran du site, j’ai nommé Davidkenobi. Regardons ensemble si ce F1 2018 arrive à faire mieux que son prédécesseur.

Pour le plaisir des yeux et des oreilles

Chaque dépassement est une réelle satisfaction

L’an passé, il avait fallu attendre un patch pour profiter du HDR sur F1 2017. Il n’en est rien cette année. F1 2018 nous est directement livré, pour le plus grand plaisir des joueurs sur One X (machine sur laquelle le jeu a été testé), en 4K, HDR et tourne à 60 images par seconde. Sincèrement, c’est un réel plaisir. Le travail graphique est optimum, la reproduction des véhicules, que ce soit pour les nouveaux ou anciens, est au top. Il n’y a quasiment pas d’aliasing, sauf, chose étrange, sur les replays. En effet, ces derniers en souffrent de temps à autres, ainsi que de quelques baisses de framerate qui elles sont plus fréquentes. En jeu, aléatoirement sur certaines pistes, on peut également remarquer un peu de tearing. C’est plutôt dommage, mais c’est loin d’être catastrophique, et surtout ça ne gâche pas l’expérience de jeu. On espère qu’un patch corrigera ce petit défaut..

on a un rendu sonore excellent !!!

Niveau sonore on n’est pas en reste. En effet, il est directement possible de choisir entre des hauts parleurs mono ou un casque stéréo, jusqu’à une sortie Surround 7.1 au sein du menu dédié. C’est un réel plaisir que d’écouter les différentes sonorités des moteurs entre ceux qui équipent les bolides de cette saison et ceux qui tournaient il y a quelques années. De nos jours les moteurs ont un son plutôt sourd, tandis que, par exemple, la Williams FW14B de 1992 que pilotait Nigel Mansel avait un son beaucoup plus métallique, tirant vers des aigus fort bien reproduits. Pour prendre conscience du niveau d’excellence de la partie sonore, il faut comprendre que cela va jusqu’au point où l’on entend les cailloux s’envoler du châssis après une sortie dans les graviers. Même le bruit des échappements, au rétrogradage, et de la boîte de vitesses font sensation. Bref, on a un rendu sonore excellent !!!

À fond dans l’immersion

Nombres de détails sont pris en compte

Dans ce F1 2018 on a le droit à une immersion encore plus poussée que dans le précédent, et ce dans différents domaines. En effet, il est ici possible de gérer sa carrière de pilote jusque dans les moindres détails. On aura évidemment le choix de son écurie, selon le niveau de difficulté que l’on souhaite prendre dès le départ, mais Claire, une journaliste, fait également son apparition. C’est elle qui va nous interviewer tout au long de la saison et le choix de nos réponses influeront sur le jeu. La seule chose qui est regrettable avec Claire et ses points presse, c’est que les réponses, quand on a le temps de les lire, sont assez courues d’avance. On pourra choisir d’être plutôt cool avec notre team et les adversaires, ou l’inverse. Cela aura un impact aussi bien sur notre équipe que sur les autres teams susceptibles de nous proposer de les rejoindre. Par exemple, si une écurie préfère un pilote sérieux et posé, elle ne nous approchera pas si on décide de se la jouer provocateur. Qui plus est, on a aussi un contrôle total sur son avenir, avec la possibilité de faire du pied à une autre team et même d’effectuer un transfert durant l’année. On peut même choisir son rival.

on est dans une immersion sans commune mesure dans un jeu vidéo de simulation de Formule 1
L’arbre des améliorations

Mais c’est loin d’être tout. Nombres de détails importants ont été rajoutés. Désormais, au niveau de l’échauffement des pneus, la carcasse est également prise en compte et non plus seulement le plat (la bande de roulement) de ces derniers. L’arbre des compétences, concernant les améliorations, existe maintenant pour chaque écurie. Des changements de réglementation peuvent avoir lieu en cours de saison, mais on ne le sait qu’au moment opportun, ce qui rajoute encore plus de piment et rend la carrière vraiment immersive. Un gros travail a été fait par les équipes de Codemasters, conjointement avec les différentes écuries de F1. Les données concernant, par exemple, le châssis et les suspensions ont été intégrées dans le jeu afin de le rendre toujours plus réaliste. La gestion ultra poussée de la monoplace, les réglages possibles, le gameplay et les sensations de pilotage, font que l’on est dans une immersion sans commune mesure dans un jeu vidéo de simulation de Formule 1. Le ressenti est impressionnant, on sait à partir de quel moment nos pneus commencent à être trop usés, on peut alors prévenir son équipe que l’on souhaite changer de stratégie de course si on pense avoir besoin d’un arrêt supplémentaire. On sent l’adhérence de notre F1 et le moment où cette dernière risque de nous échapper, tout comme on finit par savoir si on peut rouler sans risque de perte de vitesse ou de contrôle sur tel ou tel vibreur. Ajoutons à cela une IA pas trop mal foutue et assez compétitive, ainsi qu’une atmosphère au top avec les différents type de météo et créneaux horaires, et on a juste l’impression d’y être pour de vrai.

À l’ancienne, même dans le multi

F1 2017 faisait sonner le retour des voitures dites “classiques”. Comme les joueurs avaient plébiscité cet ajout, Codemasters a décidé, en plus des 12 déjà disponibles l’année dernière, de rajouter 6 nouvelles monoplaces. On a donc maintenant 18 voitures classiques, allant de 1972 à 2010. Le travail ne s’arrête pas là, chacune d’elles a son propre style de pilotage qui n’a plus grand chose à voir avec ce qui se fait cette année et donc avec la manière de conduire une F1 2018. Les sensations sont différentes, mais bien là, tout comme le son si spécifique de ses modèles. Lorsque l’on est à leur volant, on sent bien que ces modèles sont plus complexes à piloter, qu’ils demandent encore plus d’attention. Qui plus est, on peut aussi les conduire lors de sessions multijoueur, et ça c’est très chouette ! Même s’il ne sera pas possible pour les fans de reproduire la dernière course du championnat de 1976, qui se déroulait au Japon le 24 octobre de cette année-là, et dont les deux principaux protagonistes étaient James Hunt sur sa McLaren M23D et Nikky Lauda sur sa Ferrari 312 T2, car la piste du mont Fuji ne fait pas parti des 25 circuits proposés, il reste néanmoins fort appréciable d’avoir le choix parmi autant de modèles.

Tout doux sous la pluie !

D’ailleurs, le multijoueur, qui a l’heure où nous écrivons ces lignes n’est toujours pas disponible, propose en plus des différents véhicules et circuits pléthore de programmations possibles pour sa session. On peut, entre autres, y régler les options de séances telles que les essais, les qualifications, la distance ou encore le temps. Les paramètres de courses et restrictions d’assistance ne sont pas en reste, avec des réglages disponibles tels que le tour de formation, le règlement des drapeaux, ou encore l’assistance aux stands et l’ERS (Energy Recovery System). Pour info ce dernier permet de récupérer de l’énergie cinétique et celle de la chaleur de l’échappement, contrairement au KERS qui ne récupérait que l’énergie cinétique, et ainsi d’obtenir un gain de 180 chevaux sur tout un tour au lieu des 60 du KERS. Au niveau des modes, on a le choix entre le championnat en ligne et les courses classées ou non, avec ou sans ses amis. Une section “Epreuve” vient agrémenter le tout. Dans cette dernière les joueurs ont une semaine pour participer à une épreuve et tenter de s’approcher au plus près du sommet du classement.

Sinon, manette ou volant ?

Un aperçu des volants disponibles

Les habitués du volant me jetteront une manette à la tête en signe de réponse, mais bon il faut quand même penser aussi aux autres et vérifier ce qui est le plus adapté. On a donc branché notre Thrusmaster TMX Pro pour voir ce que ça donne. Le résultat est sans appel : le volant ! Il faut aller dans le menu du jeu pour sélectionner le bon volant parmi plus d’une dizaine de reconnus et vérifier que l’assignation des touches et pédales nous convient. Ensuite on peut se lancer sur la piste. Et là, je dirais bien que j’ai eu envie de verser une petite larme tant la sensation est exquise. Le calibrage est parfait, on prend ses marques les premiers tours et ensuite on enchaîne comme à la parade. Tout n’est que précision par rapport à ses réglages de course choisis. Même si les sensations sont déjà très bonnes à la manette, au volant on approche le Nirvana. La réponse est immédiate, la voiture s’inscrit exactement là où se porte notre regard, on ressent encore plus les accélérations ou le passage sur les vibreurs, tout comme le retour de force quand on est limite à la corde et que l’on se demande si on ne va pas perdre l’adhérence de sa monoplace. Pas toujours évident d’avoir une bonne maîtrise, mais ce n’est que du bonheur !

Bilan

On a aimé :
  • Une vraie simulation aux petits oignons
  • Le gameplay et les sensations de pilotage
  • Une carrière très immersive
  • Un travail sur le rendu sonore excellent
  • L’atmosphère sur la piste émanant des cycles météo et de l’heure
On n’a pas aimé :
  • Du tearing par moment
  • Alliasing et baisse de framerate dans les replays
La simulation qu’il vous faut

Exceptées les quelques petites pétouilles sans importance que l’on a pu relever, F1 2018 ce n’est que du bonheur. Codemasters nous offre ici un excellent opus.. On a ici une simulation au top, avec un excellent gameplay, de réelles sensations de pilotage, une carrière immersive et un travail sonore excellent. La réalisation globale du titre fait qu’il devient à ce jour le meilleur jeu de simulation de Formule 1. Jamais conduire une monoplace, avec ses réglages ultra poussés, à la manette ou au volant, n’aura procuré autant de plaisir et d’adrénaline. À moins d’être totalement réfractaire à la F1 et aux simulations, ce jeu est juste un must have !

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F1 2018

PEGI 0

Genre : Courses

Éditeur : Koch Media

Développeur : Codemasters

Date de sortie : 24/08/2018

1 reactions

brontoz

23 aoû 2018 @ 12:48

j ai pris le 2017 en promo y a pas longtemps qui est deja tres beau sur x et au top au volant je vais donc attendre un peu pour prendre celui la en promo ;) merci pour le test