Test - Ironcast

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Pour vous, le terme “match 3” rime avec Candy Crush Saga ? Détrompez-vous, il existe bien des variante de match 3 (pour rappel, un match 3 est un genre de jeu consistant à faire des combinaisons de 3 gemmes identiques ou plus) n’ayant absolument rien à voir avec le titre de King. C’est le cas d’Ironcast, qui essaye de se frayer un chemin au milieu de toutes ces repompes moins originales les unes que les autres. Forcément, avec un mecha, ça se voit.

À trop vouloir en faire...

FEU !

Dans Ironcast, on incarne une pilote de mecha vers la fin des années 1800. Pour faire court, l’Angleterre a volé des plans à la France et PAF, c’est la guerre. Bon, je vais vous épargner les 6 ou 7 pages de texte à lire pour comprendre de quoi traite le jeu. Soyons clairs tout de suite, il est fort probable que personne, mais alors vraiment personne, ne lise ces pages jusqu’au bout. C’est beaucoup trop long et beaucoup trop dense pour être intégré correctement à un jeu vidéo.

Manette en main, on a droit a une grille de gemmes comme dans n’importe quel match 3. La différence - et elle est de taille - c’est qu’il ne faut pas les déplacer mais plutôt assembler un maximum de gemmes adjacentes en créant un chemin à travers elles. En haut, en bas, à gauche, à droite ou en diagonale : peu importe, du moment qu’elles se touchent. Si l’on déroge un peu aux classiques jeux du même type, l’originalité n’est pas forcément énorme. Là où le jeu devient intéressant c’est dans l’utilité de chaque type de cristal. Chaque couleur correspond à une jauge à remplir : les munitions, l’énergie, le refroidissement et la réparation. Pour pouvoir utiliser l’un des 4 éléments cités, il faut avoir assez rempli sa jauge en assemblant les gemmes de la couleur associée. C’est un peu plus complexe là non ? Et c’est pas fini...

C’est la mort qui t’attend

C’est quand même bien plus rapide que d’emmener son mécha chez le garagiste

S’il est bien utile de remplir les différentes jauges pour pouvoir les utiliser c’est qu’il y a, en face de nous, un mecha ennemi à dézinguer. Les munitions servent à tirer sur l’ennemi, l’énergie à alimenter le moteur (qui augmente la capacité d’esquive du mecha) ou les boucliers, la réparation sert à… réparer l’ironcast et le liquide de refroidissement sert à maintenir le mecha en vie dans le sens où si cette jauge est vide, on s’inflige soi-même des dégâts à chaque tour tout en sachant que chaque utilisation de système consomme de la chaleur.

Une phase de combat se déroule de la manière suivante : on a le droit à trois combinaisons sur le tableau pour remplir nos jauges avant de passer la main à l’ennemi à la fin du tour. Pendant notre tour on peu aussi décider d’utiliser un système cité plus haut tout en sachant que ça videra petit à petit les capacités correspondantes.

Les pastilles de refroidissement évite à l’Ironcast de surcharger et de prendre des dégâts automatiques

Ce principe mêlant combat au tour par tour et match 3 fonctionne plutôt bien et devient très vite assez addictif. Cependant, on se rend compte au bout de quelques missions (qui semblent être générées aléatoirement), que l’équilibrage du jeu n’est pas des plus réussis. En effet, on peut passer d’un combat plus ou moins équilibré à un autre torché en une action (même pas un tour : une action !) avant d’en lancer un contre une bête de plus de 1300 points de vie qui nous met une rouste en un rien de temps. Là où ce qui apparaît comme un point noir se transforme en gouffre des enfers c’est quand on s’aperçoit que lorsqu’on meurt, on doit purement et simplement recommencer la campagne depuis le début. Carton rouge, rideau, il n’y a plus rien à voir.

Bilan

On a aimé :
  • Mi-combat au tour par tour, mi-match 3
On n’a pas aimé :
  • Tu meurs = Tu recommences DEPUIS LE DÉBUT
  • L’équilibrage découlant de la génération aléatoire des missions
  • Des textes à rallonge pour un scénario inutile
Un sale goût de rouille

Partant d’une bonne intention, Ironcast manque toutefois sa cible à cause de choix de design quelque peu étranges. Si l’on met de côté les textes de scénario à rallonge et inutiles au possible, la génération aléatoire des missions et leur équilibrage douteux se marie très mal avec le reset de la campagne en cas de game over. Les premières minutes de jeu sont sympathiques, c’est seulement une fois que l’on se fait remettre à sa place que l’on se rend compte de toute la fourberie du titre. Dans le cas présent, il m’est impossible de conseiller ce jeu et c’est bien dommage car le concept de base était efficace à défaut d’être original. C’est un véritable suicide que d’appliquer un reset de la partie dans un jeu basé sur l’aléatoire.

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Ironcast

PEGI 0 Langage grossier

Genre : Aventure/Réflexion

Éditeur : Ripstone Ltd

Développeur : Dreadbit

Date de sortie : 04/03/2016

Prévu sur :

Xbox One, PC Windows