Test - Rebel Galaxy

«Le Elite Dangerous du pauvre ?» , - 1 réaction(s)

C’est avachi au fond du seul et unique siège du cockpit de notre petit vaisseau que l’on se lance dans Rebel Galaxy. On est prêt à parcourir la galaxie en solitaire et à affronter tous ceux qui voudront nous barrer la route. Et tout ça rien que pour l’argent. Ou presque…

Vers l’infini et l’au-delà

Malgré son scénario anecdotique, Rebel Galaxy se dote tout de même d’un système de dialogue à choix multiples

Comme je le disais, c’est seul dans notre pauvre petit vaisseau qu’on se lance à la conquête de la galaxie. À peine débarqué dans le jeu, on nous inculque rapidement quelques notions de pilotage : comment accélérer, freiner, manoeuvrer le vaisseau (qui au passage ne peut pas se diriger vers le haut ni vers le bas pour simplifier le gameplay). Même pas fini que hop, on reçoit déjà un appel qui nous mène vers une station orbitale où on retrouve un barman extra-terrestre à qui on explique que on doit retrouver notre tante ici, mais cette dernière manque à l’appel. C’est donc pour obtenir quelques renseignements qu’on part en mission pour notre fameux barman de l’espace. C’est alors qu’on se rend compte que, dans l’espace, tout le monde parle anglais, même le mec qui écrit les sous-titres parlent anglais, il faudra se mettre à parler la langue commune inter-galactique si on veut survivre dans Rebel Galaxy.

Voilà à peu près tout ce qu’il y a à retenir de la trame de base du jeu tant la majorité du titre consistera en une succession de contrats annexes nous permettant de récolter de l’argent pour améliorer notre vaisseau. Et disons le tout net, cet aspect du jeu est vraiment fantastique même si un peu confus au début. Pour être honnête, je n’ai vraiment compris comment fonctionne le jeu que lors de ma troisième session et le jeu est passé de “gné” à “vraiment cool”.

Pimp my ship

Petit vaisseau

Comme dit précédemment, le principe premier du jeu, si on exclut la quête principale, est l’amélioration de notre vaisseau. D’un petit “piou-piou” à uniquement deux armes tout juste bonnes à tuer une mouche, on arrive peu à peu à un véritable navire de guerre à fur et à mesure que le nombre de propulseurs et de postes de tir augmentent. Car non seulement on peut troquer notre astronef pour un nouveau plus puissant, ce qui coûte très cher, mais on peut surtout améliorer à peu près tout sur le tas de ferraille en notre possession. Tourelles A et B (puis C, D, E et ainsi de suite selon le type d’engin), boucliers déflecteurs, rayon tracteur, blindage, propulseurs et système de poussée supraluminique pour ne citer qu’eux. C’est donc une vraie montée en puissance que l’on vit au fur et à mesure que le vaisseau s’améliore. Et pour ne rien gâcher, on a même la possibilité de donner un petit nom à notre cher protégé. Si ça ce n’est pas le petit détail qui fait tout.

... deviendra grand

Les contrats que l’on devra effectuer tout au long du jeu peuvent prendre plusieurs formes : défendre une flotte de mineurs contre des pirates, tendre une embuscade aux forces de l’ordre, récupérer divers colis, en livrer certains autres, chasser un chef de gang dont la tête à été mise à prix et ainsi de suite. Bref tout un tas de situations qui auront un impact auprès des différentes factions du jeu. De la Milice qui fait régner l’ordre dans la galaxie aux gangs de pirates qui pillent la veuve et l’orphelin, vous devrez choisir votre camp. Ou pas du tout et alors il y aura sûrement beaucoup de monde qui voudra vous faire la peau. Bien entendu, la réputation auprès de chaque faction ne sert pas qu’à créer un ennemi ou un allié supplémentaire en cas de combat. Non, par exemple, si on augmente notre réputation chez les vilains méchants pirates, on aura accès aux différentes stations spatiales se trouvant sous leur contrôle et on aura donc accès à des marchandises qu’on ne trouve pas ailleurs. Il sera aussi possible de s’adonner au trafic d’organes et d’esclaves sans pour autant avoir peur de se faire coincer par la Milice. Après, vous faites ce que vous voulez hein, c’est entre votre conscience et vous après tout…

Vas-y DJ fait péter le son

J’en connais un qui ne va pas faire long feu

Mais dans tout ça, comment est-ce qu’on se bat ? Comme dit précédemment notre vaisseau possède plusieurs tourelles. Celles-ci peuvent être de différents types : blasters, obus, lasers ou missiles pour ne citer que les types principaux. Durant le combat, il faut prendre le contrôle d’un poste de tir (de préférence la tourelle A qui est la mieux placée) pendant que les autres tirent automatiquement sur le vaisseau le plus proche. Bien sûr, tout cela est paramétrable mais c’est la façon dont tout fonctionne si on conserve la configuration par défaut. On a aussi des canons de flanc qui, comme le nom l’indique très bien, ne tirent que sur les côtés tel un galion espagnol du XVIIè siècle. Si, au début, les combats peuvent sembler fastidieux et très peu amusants en fin de compte, l’amélioration du vaisseau permet vraiment une toute autre approche des joutes et le plaisir n’en est que multiplié.

Comment parler de plaisir dans ce jeu, sans évoquer la soundtrack qui est juste à tomber. Tout est parfaitement dans le ton du jeu. Si la série Borderlands devait avoir un opus dans l’espace, c’est cette bande-son qui me viendrait à l’esprit tout de suite. Pour un peu, on s’y croirait. C’est un véritable régal de parcourir l’espace et faire tout ce qui doit y être fait en écoutant cela, un peu comme quand on roule entre deux champs de blés dorés par une belle journée ensoleillée et qu’on monte le son de la radio juste pour profiter.

Bilan

On a aimé :
  • La bande-son, la bande-son et la bande-son
  • L’amélioration du vaisseau
  • Le système de faction
  • Une durée de vie assez balèze pour son petit prix de 20€
On n’a pas aimé :
  • En anglais intégral uniquement
  • Le fonctionnement du jeu assez dur à saisir au début
  • Le scénario passe complètement à la trappe
Un vrai Space Western

Rebel Galaxy fait partie de ces jeux qui sont un peu repoussants lorsqu’on les lance mais qui, une fois le premier contact passé et le mode de fonctionnement assimilé, se laissent dévorer tant il est généreux. Malgré son scénario plus qu’anecdotique, c’est un vrai plaisir de parcourir la galaxie à bord d’un vaisseau qui se transforme petit à petit en une véritable machine de guerre. Même si le pilotage n’est pas fin du tout et est à des années lumières d’un Elite Dangerous ou d’un Star Citizen (déjà le fait de se déplacer sur deux axes au lieu de trois y fait beaucoup), les heures passent et l’immersion reste totale notamment grâce à son système de faction et sa bande-son qui nous catapulte au fond du siège du pilote en toute circonstance.

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Rebel Galaxy

PEGI 0

Genre : Action RPG

Editeur : Double Damage Games

Développeur : Double Damage Games

Date de sortie : 13/01/2016

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4

1 reactions

tryclo999

17 jui 2016 @ 01:29

Le jeu a été traduit en français ! Et il est génial !