Il étais une fois une licence qui a su s’imposer comme la “référence” du FPS moderne, à travers moult jeux, nous faisant voyager d’époque en époque, de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à des conflits futuriste. De nombreux joueurs ont tenté l’expérience, avec plus ou moins de réussite. Mais maintenant, après plus de 10 ans de bons et loyaux services, est-ce que l’appel du devoir continue à persister dans le coeur des joueurs ? Ne sommes-nous pas arrivés à l’overdose ? Frayez-vous un chemin à travers les balles qui sifflent autour de vous, et rejoignez-moi pour découvrir le nouvel épisode de Call of Duty.
L’ère classique
On ne va pas y aller par quatre chemins, Call of Duty reste Call of Duty, si vous n’aimez pas la série, ce n’est pas cet épisode qui vous fera changer d’avis. Bon maintenant que les choses sont claires, on va pourvoir entrer dans le vif du sujet.
La série Black Ops du studio Treyarch a toujours été connue pour ses complots planétaires, ainsi que pour ses rebondissements incessants. Black Ops 3 garde cette même essence ; on se retrouve cependant parfois complètement perdu dans la narration du soft.
Le jeu se déroule en grande partie dans les années 2070, où les super-soldats mécaniquement augmentés parcourent le champ de bataille contre des armées robotiques. Après l’un des niveaux d’ouverture les plus cruels de l’histoire de la franchise qui comprend notamment plusieurs scènes de torture, ainsi que le démembrage du personnage principal, le joueur rejoint une équipe de soldats cybernétiques pour lutter contre une organisation terroriste.
À l’aide de votre interface neuronale installée directement dans votre cerveau et de certains membres robotiques ajoutés à votre corps, votre personnage aura la capacité de communiquer avec les autres Black Ops à travers le monde, pirater des drones, balancer des essaims de nano-robots dévastateurs, courir à une vitesse folle,... Toutes ces capacités dévastatrices qui pourraient sonner comme de la science-fiction sont maintenant dans Call of Duty.
Malheureusement, Treyarch n’arrive pas à tenir son histoire. Cela part dans tous les sens, sans réelle explication du contexte géopolitique. Il est souvent difficile de savoir où vous êtes, pour qui vous vous battez ou pourquoi. Le jeu bombarde constamment les joueurs avec des noms fictifs d’organisation comme « L’Accord Winslow » ou « Nil Coalition ». Le résultat est un récit qui tente de délivrer de grandes idées sur l’IA, l’immortalité et sur la signification d’être humain, mais il tombe à plat par le manque de narration fluide et compréhensible.
Les développeurs ont quand même essayé de faire des efforts, notamment sur le level-design, offrant « un peu » plus de liberté aux joueurs, des environnements moins cloisonnés ou différents embranchements dans les niveaux, mais bien évidemment le jeu reste très scripté ce qui permet notamment aux développeurs de garder un contrôle sur le rythme de l’histoire.
De nouveaux types d’ennemis font leur apparition, notamment des soldats lourdement blindés appelés « Warlords » ; ils peuvent prendre des centaines de balles et des dizaines d’explosifs sans broncher, tout comme des ennemis robotiques qui absorbent plus de balles que les humains pour être tués.
Le joueur peut désormais personnaliser entièrement son personnage dans le mode solo, ce qui inclut la personnalisation des armes, des accessoires, des capacités de cybernétique, la forme du visage, le casque et la tenue. Cette personnalisation se passe dans une sorte de hub, une zone entre deux missions où les joueurs peuvent voir les données de la mission, personnaliser leur personnage, se préparer pour la prochaine bataille ou même s’entraîner sur un simulateur virtuel.
Il ne faut surtout pas oublier la possibilité de jouer à quatre. Cela ne change pas la dynamique de la campagne, mais il est agréable d’avoir la possibilité de jouer avec les autres, même si c’est parfois la confusion sur le champ de bataille.
BOOM
Le multijoueur est la base de tous les jeux Call of Duty, et c’est bien pour cela que les gens investissent chaque année dans leur saga hollywoodienne. Les développeurs ont incorporé dans ce dernier jeu de nouveaux killstreaks, ainsi que de nouvelles armes, mais l’ajout majeur de ce nouvel opus est la possibilité de choisir parmi différentes classes de personnages, un peu à la manière d’un Destiny. En plus de l’élaboration de vos packages d’armes et de vos séries de victimes, le joueur peut également choisir parmi neuf « spécialistes », chacune de ces classes est équipée de deux capacités uniques qui donnent un véritable avantage pendant les combats. Certains spécialistes, comme le Prophète, peuvent remonter le temps, d’autres ont la capacité de créer une onde de choc dévastatrice sur le sol.
Bien évidemment, vu que l’action du jeu se déroule dans le futur, votre soldat est cyber-augmenté : il a donc la capacité de faire des double-sauts à l’aide d’un propulseur, de réaliser des slides ou bien même de courir sur les murs ce qui permet au jeu de monter en termes de rythme et d’intensité par rapport à ses prédécesseurs. Les cartes sont conçues de telle manière que la navigation est fluide, et que les capacités des soldats peuvent être savamment utilisées contre vos adversaires. Black Ops 3 se classe parmi l’un des multijoueurs les plus réussis de la série. La franchise a su s’adapter à la mode des jeux multi-futuristes, tout en gardant la patte Call of Duty. Les fans de la franchise auront de quoi s’amuser, et de découvrir la meilleure façon d’utiliser les capacités de leurs spécialistes. Côté personnalisation, les créateurs du jeu ont mis le paquet, tout est personnalisable ou presque, les armes, l’armure, etc... On pourra aussi noter la présence du mode cinéma qui fait son retour.
Walking Dead
« Pour les néophytes, le mode zombie consiste à survivre durant le plus de manches possible dans une carte infestée de zombies ». Le mode zombie reste quant à lui assez classique pour les habitués de la série. Si vous avez joué aux modes de zombie dans les épisodes précédents, vous savez à quoi vous attendre ici, même si quelques nouveautés pointent le bout de leur nez. Cependant, il se différencie du mode multi notamment à cause de l’absence des cyber-augmentations.
>Pour ce qui est des nouveautés, deux éléments font leur apparition. Tout d’abord les gobblegums, des sortes de chewing-gums qui octroient un power-up spécial pendant un temps limité, comme par exemple la capacité de ne plus avoir besoin de recharger son arme. L’autre ajout significatif est un calice rituel qui permet aux joueurs de se transformer en une bête pendant un court laps de temps. Cette « chose » aura la faculté d’ouvrir certaines portes spécifiques ou d’activer l’électricité, ce qui est fortement utile en mode zombie. Mais le vrai charme des zombies vient sous la forme de ces différents personnages ; les commentaires des différents protagonistes luttant contre les morts-vivants (ou transformer en un monstre tentaculaire) sont parfois à mourir de rire, ajoutant au sentiment de plaisir procuré par un mode zombie qui a su prouver ses qualités au fil des années.