Test - Bedlam

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Il y a certains jeux que l’on préférerait ne jamais avoir testés. Inutile de tourner autour du pot : Bedlam en fait partie. Pourtant Bedlam avait un pitch encourageant. Un FPS qui parle de FPS, c’est cool, ça me parle. Sauf que dès les premières minutes, la désillusion se transforme en calvaire.

Elle répondait au nom de Bedlam...

« Ça te tente un Pac-Man version FPS ? » Personne. Jamais.

En jouant à Bedlam, je me suis quelque peu renseigné pour savoir qui avait fait ça et dans quel but. Pour faire court, le jeu s’inspire de la nouvelle du même nom écrite par Christopher Brookmyre. Soit. Je ne l’ai pas lue et je ne pourrais donc pas dire si la fidélité est au rendez-vous. En revanche, après plus de 5 heures passées sur le jeu, je peux sans problème parler de ce dernier.

Dans Bedlam, on incarne une joueuse se retrouvant coincée dans toute une série de jeux vidéo : d’abord Quake 2, puis Medal of Honor, Return to castle Wolfenstein avant de s’égarer dans Pac-Man, Space Invader, Quake 4 et tout ça en même temps pour finir. Dès la première prise en main, on sent bien le feeling old-school, on est de retour dans les années 90. Pas de problème de ce côté là pour peu qu’on ne soit pas trop fermé d’esprit. Les graphismes aussi sont d’époque, je ne critiquerai pas ce point puisqu’il s’agit d’un parti pris artistique cohérent. Un trip à la Evoland sauce FPS,pourquoi pas ? Sauf qu’il y un “mais” à commencer par un level design qui oscille entre le correct et le très mauvais. Si les premiers niveaux sont plutôt dans la moyenne, les derniers 20% du jeux sont une vraie torture.

“Bonjour. Vous n’avez pas honte ?”

Dans ce niveau, on retrouve à peu près tout Bedlam... Autant dire que ce n’est pas l’éclate.

Le jeu souffre de problèmes techniques faisant passer des projets étudiants de première année en école de jeux vidéo pour des AAA. Le framerate est infect, sans parler des freezes qui viennent ralentir encore plus l’expérience à chaque minute. Les collisions sont aléatoires : soit il y en a trop (comme sur les cadavres et les bords de portes), soit il n’y en a pas. Que dire quand, à chaque changement de zone, le jeu freeze violemment pendant plusieurs secondes en feignant le crash ? Bon, la plupart du temps, un écran de chargement vient à la rescousse pour nous transporter vers la nouvelle zone. Là encore, il faudra se farcir un freeze au début avant de pouvoir continuer si et seulement si le jeu décide de nous laisser pénétrer dans le niveau sans être obligé de redémarrer le jeu. C’est à se demander si la console ne nous supplie pas d’arrêter le massacre.

Massacre qui, au passage, coûte la modique somme de 20€ ! De qui se moque-t-on ? Le pire dans tout ça, c’est que ce genre de pratique est de plus en plus courante...

Bilan

On a aimé :
  • Le concept
On n’a pas aimé :
  • Techniquement scandaleux
  • 5h de calvaire
  • 20€ sérieusement ?
Quand l’hommage se transforme en carnage

Partant d’une intention sympathique de nous faire faire un voyage temporel vers le FPS du passé, Bedlam pouvait être un jeu sympa pour qui adhère au concept. Le problème est qu’en dehors de l’intention, le reste est une vaste plaisanterie. Je n’énumérerai pas les différents problèmes techniques qui sont venus gâcher mon expérience de jeu, car la liste est bien trop longue. À côté de Beldam, Aliens Colonial Marines est agréable à jouer, et je ne plaisante même pas. Quand on tient un thème aussi porteur, il mérite d’être traité avec un peu plus de respect.

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Bedlam

PEGI 0 Violence

Genre : FPS

Editeur : Vision Game Publishing Limited

Développeur : RedBedlam

Date de sortie : 16/10/2015

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4

1 reactions

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dav1974

27 oct 2015 @ 16:32

En voyant le titre, j’ai cru que c’etait un remake du jeu sur vectrex... déçu....