Surfant sur la mode des jeux uniquement jouables en multijoueurs local, initiée l’année passée par Towerfall, Clash débarque sur Xbox One en espérant nous faire passer quelques heures bien sympathiques à se mettre sur le nez.
Clash 2 en 1
Autant être clair tout de suite : si vous n’avez pas d’amis à côté de vous sur la canapé, n’achetez pas Clash. Vous ne pourrez, de toute façon, même pas lancer une partie pour voir de quoi il en retourne. Si vous êtes plusieurs à vouloir en découdre devant la télé par contre, c’est une autre affaire.
Pour résumer, le but du jeu est simple. Il y a entre deux et quatre joueurs dans une arène 2D (en plan fixe) et chaque joueur se doit d’éliminer les autres grâce à une attaque prenant la forme d’un dash. Bien entendu, il existe d’autres variantes de jeu sur lesquelles je reviendrai plus tard.
Imaginons que l’on ait tous un, deux, ou trois amis avec qui jouer en ce moment. On lance Clash, on choisi un des quatre personnages jouables. Pas besoin de se prendre la tête, ce sont juste des skins. Il n’y a pas forcément de grand intérêt à s’attarder sur le design étrange des protagonistes puisque ceux-ci seront réduits à une très petite échelle une fois en jeu, une histoire de couleur donc.
Vient maintenant l’étape du choix du niveau. Tout dépend du mode de jeu voulu car chaque carte (il y en a 4 en tout) ne dispose que d’un unique mode de jeu : deathmatch, team deathmatch, chasseur de cristal ou roi de la colline. Une fois de plus, on n’a pas vraiment le choix de la préférence. Impossible de marier sa carte et son mode de jeu préféré. De ces quatre modes, il faut quand même avouer que Chasseur de cristal est le plus original. À chaque frag, le joueur mort lâche un cristal. Il faut donc que quelqu’un d’autre s’en empare et aille le déposer dans un “but” pour le valider. Le premier à avoir récolté 20 cristaux remporte la partie. Rien de bien fou, mais il s’agit bien du mode de jeu le plus fun disponible.
Clashoutis de marrons
Une fois dans l’arène, le décor est ultra simpliste, le level design n’est pas très inspiré, les personnages sont extrêmement rétrécis. Il était inutile de faire des recherches de character design si on ne peut même pas l’apprécier en jeu bon sang ! En termes de gameplay, on ne peut pas faire plus simple. Il est possible de sauter, faire une attaque sous forme de dash et se protéger dans une bulle en guise de bouclier. C’est donc maintenant l’heure de se mettre sur la tronche. Sauf que non : la visée n’est pas précise pour un sou, le personnage est souvent bloqué par le décor pour des raisons inexpliquées et il n’y a aucune information à l’écran concernant le délai de réutilisation de l’attaque et du bouclier.
Dans la catégorie “ratage complet”, il faudrait décerner une mention toute particulière au level design de la carte dédiée au Team Deathmatch. Il s’agit d’une grotte très étroite et très irrégulière où il est extrêmement compliqué et pénible de se mouvoir. Un comble pour un jeu censé être accessible et dynamique. Bien entendu, je passe les autres maps où les plateformes ne sont pas forcément placées de manière judicieuse de sorte à ce qu’elles ne soient pas accessibles par un saut (mais genre vraiment tout juste) ou encore que la hitbox soit si mal placée qu’on peut se retrouver bloqué par le sol en avançant simplement.