Dans la catégorie jeu mobile porté sur consoles, je vous demande d’accueillir le petit nouveau : Beach Buggy Racing ! Nouvelle trouvaille sortie des tréfonds du marché Xbox One, ce Mario Kart-like est en effet une adaptation console du jeu mobile du même nom.
Laisse-moi zoom zoom zang...
Genre de jeu sous-représenté sur les machines actuelles, le Mario Kart-Like est un modèle d’accessibilité. Beack Buggy Racing, se tourne d’ailleurs bien plus vers un Sonic & Sega All Star Racing que vers un Mario Kart. On y retrouve la conduite très permissive vous faisant oublier l’existence du frein ainsi qu’une ribambelle de power-ups sans grande inspiration à s’envoyer sur la tronche tout au long de la course. De plus, chaque personnage possède un super, utilisable une seule fois durant la course, qui lui est propre. Celui-ci peut aller de l’accélération à l’aveuglement des concurrents en passant par un lâcher de balles rebondissantes les envoyant prendre un bain avec les poissons. Si tout ce qui vient d’être cité est, dans les grandes lignes, classique, la caméra vous fera tomber à la renverse puisque les développeurs ont jugé bon de garder le même comportement que sur mobile. À savoir : lorsque le véhicule tourne, la caméra tourne aussi pour maintenir l’affichage face aux yeux du joueurs. Le principe est bon sur mobile, mais pas sur console...
Visuellement, je crains fort qu’il soit inutile de faire durer le suspens car ça va vous sauter au visage tel un Facehugger en manque de tendresse : c’est moche. Mais attention, ici on parle bien de la technique ET de la patte artistique. Pour la technique, vous aurez devant vous le même rendu que la version mobile. La 3D est grossière, les éléments du décor poppent tellement près de vous que cela a tendance à vous sortir de la course. Heureusement, le jeu est fluide. Il ne manquerait plus que ça rame, tiens. Mais non, tout va bien de ce côté là.
... dans ta Benz Benz Benz
- Tut tut lapin ! (ou plutôt homme ayant passé la quarantaine, fumant le cigare tout en étant déguisé en lapin rose...)
Du côté artistique, la tentative est encore une fois manquée. Les personnages sont immondes, les environnements n’ont absolument aucune cohérence entre eux, que ce soit d’une course à l’autre ou sur un même tracé. Je ne m’étendrai pas énormément sur la mélodie de course qui vous fera couper le son au bout de quelques parties seulement. Le problème n’étant pas qu’elle soit mauvaise, mais bien qu’il n’y en ait qu’une seule.
Côté contenu, en revanche, le job a été fait : 15 courses, 10 personnages possédant chacun leur super, 8 voitures aux performances modifiables en catégorie 100HP, 250HP, 500HP et 1000HP. Remplacez ici HP par CC et toutes ces appellations barbares deviendront tout de suite bien plus claires. Pour un jeu se plaçant sous la barre des 10€, difficile de se sentir lésé même s’il est toujours possible de pester contre l’absence d’un mode online.