ll n’y a pas si longtemps, le studio Black Forest Games sortait son premier jeu de plate-forme, Giana Sisters Twisted Dreams sur console next gen. Twisted Dreams laissait penser que le studio avait assez de talent pour réaliser d’autres bons jeux de plate-forme. Deux ans plus tard, Dream Runners arrive sur Xbox One en reprenant le style et la forme de Twisted Dreams tout en le transposant dans un jeu de course multijoueurs compétitif et féroce. Est-il à la hauteur de son prédécesseur ?
Plus vite que Usain Bolt
Giana Sisters : Dream Runners est un jeu de course axé sur le multijoueur. En bref, vous prenez le contrôle de l’un des quatre coureurs, et continuez à courir jusqu’à ce que le compteur atteigne zéro ( en espérant être en première place ), ou vous obtenez tellement d’avance sur vos concurrents qu’ils disparaissent de l’écran. Il n’y a aucune ligne d’arrivée, le jeu est comme une boucle, il se poursuivra jusqu’à ce qu’un vainqueur soit désigné par le compteur ou par ses talents. Chaque match se déroule sur un niveau et votre objectif est d’atteindre trois étoiles en distançant vos ennemis. ll y a deux façons de jouer à ce jeu, en ligne ou en local. Vous avez la possibilité de jouer contre un maximum de 3 bots dans 3 modes de difficulté (vraiment dure). Le jeu en réseau vous permet de choisir deux modes de jeu, un classique et un classé. Neuf niveaux sont proposés variant en termes de difficulté et d’atmosphère chacun ayant ses propres défis et ses obstacles à surmonter. Il y a des dangers liés à l’environnement et des ennemis qui doivent être évités pour remporter la course.
Par les pouvoirs qui me sont conférés
Le gameplay de Giana Sisters reprend les bases de certains jeux de course comme Mario Kart avec son système de power-up. Chaque coureur dispose d’un dash qui lui permet d’accélérer et de creuser l’écart avec ses adversaires, le joueur a aussi la possibilité de récupérer des gemmes durant la partie qui lui permettront d’obtenir un boost de vitesse durant la course. Une particularité du jeu est que le niveau peut littéralement changer au cours de la partie ; quand un des joueurs a la possibilité de passer au travers d’un portail durant sa course, cela transformera l’atmosphère et la constitution du jeu, c’est à dire que les monstres et les obstacles changent au cours de ces interstices. Un joueur habile saura utiliser cette fonctionnalité à son avantage. Le jeu apporte aussi son lot de power-up qui peut être décisif pour remporter la victoire sans pour autant être abusé ; par exemple, vous pouvez tirer des boulets de canon à vos adversaires pour les ralentir ou bien même utiliser une sorte de dash météorite qui vous permettra de prendre l’ascendant sur vos concurrents. Dream Runners reprend pas mal de caractéristiques d’autres jeux, tout en essayant de faire son propre mix et en apportant ses propres idées.
La patte graphique est sympathique à l’oeil, les niveaux sont colorés, dynamiques et excitants. Voilà l’astuce avec Dream Runners : la répétition est primordiale et une fois que vous avez appris le tracé de la course alors vos chances de succès augmentent considérablement. La bande-son est atypique ; chaque niveau a sa propre chanson et elles s’accordent au rythme du gameplay. De nouveaux personnages peuvent être débloqués en gagnant des courses sur certains niveaux, il n’y a pas de différence pratique à ce changement. Durant ma phase de test, j’ai été malencontreusement accablé de bugs online, tels que des déconnexions intempestives, et d’autres moments où mon personnage était littéralement figé tandis que mes adversaires galopaient vers la victoire. Ce qui est assez gênant dans un jeu de course basé sur le multijoueurs.