Envie de casser du nazi ? De frôler avec le fantastique ? De passer un moment très « oral » ? Ne cherchez plus ! BJ revient dans Wolfenstein : The Old Blood, préquelle stand alone de The New Order, afin de faire parler la poudre sans avoir nécessairement sauté dans le futur alternatif de son prédécesseur. Mais pour visiter ce passé, il faudra - contrairement à The New Order - sauter vers la génération future car le jeu snobe la Xbox 360 pour offrir de l’action sur sa petite soeur. Saura-t-elle être à la hauteur ?
Sucky Sucky 5 dollars !
“On ne change pas une équipe qui gagne” pourrait être le leitmotiv de The Old Blood. En effet, tout ce qui a été instauré dans The New Order, a été repris pour le stand alone. Les passages furtifs, l’action, le gameplay, les atouts, les objets à collecter, les armes doubles, le système de vie et d’armure (avec la surcharge), l’humour, ne seront donc pas des paramètres inconnus pour ceux qui ont bouclé The New Order. Techniquement, le titre n’est pas moche pour de la Xbox One, mais il aurait pu mieux faire en rajoutant de l’interaction et de la destruction dans ces environnements, un petit peu trop linéaires. L’ensemble reste propre : c’est déjà ça ! Étant un stand alone, The Old Blood propose un contenu principal moindre que le jeu de base. Comptez ainsi seulement 8 chapitres découpés en deux parties. Je passerai les détails sur la partie 2, histoire de ne pas vous gâcher la surprise, mais attendez-vous à une aventure qui, si elle n’est pas bien originale, reste efficace et remplie d’action pour le plaisir de tous. Il faut aussi compter sur les cauchemars.
Facultatifs, même votre sommeil sera tout autant dangereux et fun ! Vous pourrez ainsi, dans chaque niveau, trouver un lit ou un matelas qui, en s’en servant, vous enverra tout droit dans un cauchemar. Ces cauchemars vous propulsent dans des niveaux tout droit inspirés des premiers Wolfenstein avec leurs nombreux passages secrets, une 3D FPS à l’ancienne et des sprites très Minecraftiens. Leur complétion n’est pas très importante dans l’évolution de l’histoire, puisqu’ils sont facultatifs, mais ils ont au moins le mérite de booster intelligemment la durée de vie du titre dans ces levels labyrinthesques qui taperont directement sur la fibre nostalgique des papis, ou qui offriront un voyage dans le temps pour les petit jeunots qui ne connaissent rien au jeu vidéo.