Franchise phare de Microsoft, Halo fait ses premières armes sur Xbox One avec non pas un épisode principal, mais un spin off. Pour la seconde fois sur ses 12 ans et des poussières, Halo quitte les sentiers du FPS pour, non pas un RTS comme ce fut le cas avec le moyen Halo Wars mais un jeu d’action en vue de ¾. Et quitte à ne vraiment pas être un Halo comme les autres, Halo : Spartan Assault est un jeu co-développé entre 343 Industries et Vanguard Entertainment. Avec autant de points éloignés de la franchise aimée et adulée de par le monde, a-t-on vraiment droit à la qualité Halo ?
Halors...
Vous êtes une recrue de l’UNSC et allez réaliser des simulations d’opérations qui se sont déroulées après que les Covenants ont violé le traité de paix avec la Terre. Mais votre entraînement simulatoire ne va pas vous faire traverser notre planète bleue, puisque c’est sur la planète au nom de code X50 et sa lune que vont se dérouler les 6 opérations du jeu. Incarnant à tour de rôle deux Spartans, Davis et Palmer, un sur la Lune de X50, l’autre sur la planète (qui a un nom à dormir dehors), vous devrez vous frayer un chemin sur les 5 courts chapitres de chacune des 6 campagnes que propose le jeu pour un total de jeu d’environ 6 heures, voire moins selon votre difficulté à avancer. Le jeu n’est pas très long, propose des niveaux très très courts, afin de favoriser le scoring. En effet, plus vous ferez un gros score, plus vous engrangerez des points d’expérience vous permettant d’acheter de l’équipement ou du boost pour le prochain niveau. Il y a cependant une importante replay value pour accomplir les missions sous certaines conditions rapportant des points d’expérience bonus, recommencer les missions avec des crânes aux handicaps plus importants, voire remplir les défis mis à jour chaque semaine.
L’habillage du jeu est clair et simple permettant d’aller droit au but. Tout se fait à la manette, puisque Kinect n’est pas pris en charge. L’ensemble est plutôt joli et la vue de ¾ dessus permet d’admirer des décors beaux, mais qui manquent de quelques effets pour marquer les esprits. Malheureusement, c’est au détriment d’une certaine précision, puisqu’en dehors d’une aide au lock semi automatique qui décrochera à tout moment sans raison particulière, gaspillant de précieuses munitions qui ne seront pas de trop, rien n’aidera le joueur à affiner sa visée. Le summum étant avec les ennemis volants où on aura parfois l’impression de tirer dans le vide avant que le jeu réalise qu’on tire sur des cibles volantes. Les grenades sont également un sujet sensible et demanderont une certaine maîtrise pour être envoyées avec efficacité où on veut en pleine action. Les ennemis étant pour la plupart coriaces, et le jeu n’offrant aucun point de contrôle durant les missions, la mort demandera de recommencer tout le niveau. Le souci est que si les niveaux sont dans l’ensemble courts, certains d’entre eux sont plutôt difficiles en l’état, et mourir juste à la fin pour des raisons parfois suspicieuses, encourage fortement le rage quit salvateur permettant de souffler quelques instants, de se calmer avant d’y retourner.