S : Hey, les gars, reste un test à faire là ! R : Ah cool, c’est quoi ? S : LocoCycle, édité par Microsoft et développé par Twisted Pixel R : Euh, là ça va pas être possible. J’aime bien ce qu’ils font ces développeurs, mais j’ai vu les vidéos du jeu et, comment dire… J’ai beaucoup de taff en ce moment… J : Ah oui, LocoCycle… J’ai pas fini mon test (Dieu merci) à mettre des coups de clubs de golf à ma télé là. S : Zx, y a des motos dedans ! Z : Ouais, ça va, j’ai la mienne dans le jardin, ça me suffit. S : C’est ça ou tu testes le prochain Tour de France !
Voilà comment je me suis retrouvé à tester un jeu qui au premier abords ne donne franchement pas envie. Après, il ne faut pas s’arrêter aux idées préconçues, sait-on jamais, on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise.
Au moins on se marre !
Comme à son habitude, Twisted Pixel nous offre un jeu tout en humour, et ce dès la scène d’intro. Cette dernière, tout comme celles qui précèdent chacun des 6 chapitres du jeu, est faite avec de vrais acteurs. Le pitch de l’histoire est ultra simple et bien barré. On incarne Pablo, mécano pour une milice qui lui demande d’effectuer une réparation sur une moto qu’ils ont fabriquée, dotée d’intelligence artificielle et équipée d’un armement conséquent. Cette dernière s’appelle IRIS et vient de prendre la foudre, ce qui va avoir pour effet qu’au lieu de vouloir faire la guerre, ce pourquoi elle a été programmée, elle va comme tout bon biker qui se respecte, chercher à rouler et être libre. C’est pour cela qu’elle souhaite se rendre au “Rally de la Liberté” à Scottsburg dans l’Indiana. Pas de chance pour Pablo, il va se retrouver accroché, via son futal, à IRIS et va devoir l’accompagner dans son périple au risque de sa vie, car la milice veut récupérer ou détruire son bien. Quand je vous dis que l’histoire est bien barrée !
Alors autant on va rire avec toutes les allusions au cinéma durant le jeu, ainsi que l’humour omniprésent dans les dialogues, autant on va trouver moins drôle la vue des paysages et des décors. En effet, ceux-ci sont souvent très vides et pas toujours très jolis. Les véhicules que l’on croise sont peu travaillés, comme les quelques personnages au loin. Côté jouabilité ce n’est pas beaucoup mieux. Notre moto a du mal a tourner et à bien éviter les ennemis ou autre véhicules. Pas une catastrophe, mais pas tip-top non plus, surtout pour un rail-shooter qui laisse moins d’espace aux erreurs. D’ailleurs c’est un choix de style de jeu assez étrange, lorsque le fil rouge est la liberté.
Hightway to Hell
On commence en s’échappant de la base militaire située au Nicaragua, on passe par le Mexique, pour arriver sur les highways des USA où se trouve notre destination. Le tout semé d’embûches avec d’autres motards qui nous attaquent, des robots volants créés par l’armée, les agents de la milice habillés comme les Men in Black. Un des principaux ennemis est SPIKE, l’autre moto crée par l’armée, représenté par un custom, dont le doubleur n’est autre que Monsieur Robert Patrick, grand fan de moto. Pendant que j’en suis à parler des personnages, la doubleuse d’IRIS est Lisa Foiles et on croisera également Tom Savini, un des acteurs favoris de Tarantino, qui joue le rôle de Holt Ryebach le grand méchant.
Entre les chapitres, on obtient un classement des combos réussis, grâce aux touches X pour taper avec la moto, Y pour projeter Pablo (si, si c’est possible), A pour esquiver et contre attaquer et B pour tirer, idéal pour les cibles au loin. Ce classement indique notre niveau de réussite, sous forme de lettre allant de A pour très bien à F pour mauvais. Chaque épisode est découpé en 3 parties, sauf le dernier qui est d’un seul tenant, et tous ont leur Boss de fin. Lorsqu’on finit l’une d’elles, on arrive sur un écran sur lequel, grâce à ce que l’on a gagné en points, on peut acheter des techniques de combat, augmenter sa jauge de vie et de turbo ou améliorer son armement.