Avec une existence de 6 mois seulement, Dishonored s’est forgé une solide réputation auprès des joueurs. A la fois varié dans ses approches, et riche dans son univers, il aurait été impensable que Bethesda n’en profite pas pour nous abreuver d’un DLC nous permettant de retrouver cet univers et son charme tout particulier, mais d’un point de vue différent.
C’est ainsi que La Lame de Dunwall vit le jour dans l’ombre...
Une pierre à aiguiser...
La Lame de Dunwall vous met dans la peau de Daud, l’homme qui a assassiné l’impératrice et fait accuser Corvo pour ce crime. Malheureusement, son crime n’était pas un assassinat comme les autres, et son geste le trouble. Les conséquences de son acte l’abreuvent de doutes, et c’est en parallèle de l’aventure principale que Daud se retrouve dans une aventure à la recherche du but de son existence, de son geste, et probablement l’expiation de ses crimes.
Daud étant différent de Corvo, une partie de ses capacités diffèrera également. Ainsi au lieu de contrôler les rats ou de devenir un rongeur lui-même, Daud peut faire appel à des disciples assassins pour s’occuper de ses cibles, ou pour servir de leurre. Le reste des pouvoirs est commun et ils nécessiteront des runes pour être appris, puis upgradés en récoltant des runes.
Le concept du jeu en change pas, puisque vous pouvez parcourir les trois missions de ce DLC de la manière dont vous le souhaitez, et vous aurez des choix à faire. Qu’ils soient des missions annexes, ou des variations de votre mission principale, ces choix auront une incidence de comment les personnages vont interagir avec vous, mais aussi de ce qui vous sera présenté dans la fin du jeu.
En plus de tout cela, vous pourrez à l’instar de l’histoire de Corvo, semer le chaos pour permettre à la peste de s’étendre.
Une lame à affuter...
Pour les chasseurs de succès, cela représente une certaine replay value non négligeable, augmentant la durée de vie de ce DLC, puisqu’il faudra compter grosso modo entre 30 minutes et 1 heure par mission (voire un peu plus, ou un peu moins selon votre manière de jouer) pour lesquels il faudra multiplier par autant de manières d’aborder le jeu pour les plus acharnés.
Techniquement, le titre bénéficie de la qualité et du soin, audio comme vidéo, apporté au jeu d’origine, donc pas de soucis de ce côté là. Surtout que les environnements, à l’exception de celui de la dernière mission, sont totalement inédits, permettant de se dépayser un petit peu et justifiant ses 1,4 Go à récupérer avant de pouvoir être lancé. Vous irez ainsi dans un abattoir de baleines, arpenterez les quartiers aisés (différents de l’aventure principale), pour finir dans votre repaire. Tout cela pour découvrir la vérité sur un étrange nom dévoilé par l’Outsider.
L’histoire ne fait pas dans l’originalité par contre, et reste plutôt en retrait si on compare avec l’aventure de Corvo.
La petite originalité apportée avec Daud, c’est que comme il est un assassin il n’a pas accès à des marchands. Il devra ainsi faire appel à ses contacts en début de mission pour acheter consommables et autres améliorations, et si vous le souhaitez, payer pour quelques faveurs, permettant de faciliter votre progression ou offrir quelques nouvelles possibilités d’objectifs.