Presque un an après sa sortie, et à la veille de l’arrivée du second opus, nos survivants de Left 4 Dead reviennent pour un nouveau pack nommé humblement crash Course. Payant, contrairement à son prédécesseur, Survival Pack, saura-t-il montrer et attiser un intérêt chez le joueur ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.
Crash Bandicourse
Crash Course vous propose de retrouver nos 4 survivants dans un scénario catastrophe situé entre la première et la deuxième campagne originale : votre hélicoptère s’est crashé et vous allez devoir rejoindre Riverside à pied. Bien évidemment, ça va devenir un véritable parcours du combattant, puisque vos joyeux camarades infectés, Smokers, Hunters, Boomers et Tanks, seront aussi de la partie dans cet environnement entièrement ouvert renouvelant ainsi la pression sans angle mort, et donc sans relâchement possible. La première chose que l’on constate provient des voix. Mélange entre le français pour les actions et anglais pour tout ce qui est dialogues scénaristiques, on regrette que le tout ne soit pas homogène et on soupçonne facilement un manque de finalisation dû à une sortie à la va-vite. Deuxième constat, la campagne ne comporte que 2 maps, dont une pour le final. A première vue, cela semble peu. Mais une fois le pad en main, on constate que ces deux cartes sont plutôt longues et surtout extrêmement intenses. Vous n’aurez pas une seule seconde de répit avec des hordes d’infectés régulières, puisque le temps d’arrivée de celles-ci en cas d’inactivité des survivants à été réduit. Finie la fainéantise ! Et la rareté des trousses de soins va vous poser un certain challenge au niveaux de difficulté Avancé et Extrême. Ici, comme d’habitude, les niveaux de difficulté inférieurs vont de très à trop facile et sont déconseillés pour vraiment prendre son pied.
Craché
Ok, le solo semble correct, mais qu’en est-il du Versus ? Les maps sont équilibrées que ce soit du côté des infectés, comme pour les survivants. Bien que ces derniers vont en baver, vu la longueur des parcours, rimant avec stress non-stop. Ce dernier est toujours aussi bien entretenu et vous vaudra quelques moments mémorables, qu’ils soient anthologiques ou catastrophiques. On regrettera que la campagne soit si courte, ou même que les scores n’aient pas de multiplicateur, ce qui peut faire rager à la vue de l’intensité du tracé. L’impression aléatoire diminue aussi un peu avec les armes se trouvant aux mêmes emplacements et avec les zombies spéciaux qui semblent apparaître aux mêmes endroits. Le mode survival gagne également en contenu et des succès ont été rajoutés en relation avec la campagne Crash Course, permettant aussi au joueur d’augmenter un peu d’intérêt supplémentaire.