L’ Arrivée est officiellement le cinquième DLC de Mass Effect 2 et donc le septième de la série de rpg culte initiée par Bioware. Oui, Bioware les petits développeurs fondés en 1995 qui sont à l’origine de jeux de rôles légendaires tels que Baldur’s Gate 1 et 2, Neverwinter Nights, Star Wars Knight of the Old Republic, Jade Empire et évidemment le combo Mass Effect et Dragon Age. Excusez du peu. Cette monstrueuse carte de visite place Bioware comme l’un des cadors du jeu de rôle vidéoludique. Et pourtant... Et pourtant les DLC sortis pour leurs jeux sont jusqu’à présent indignes de leur statut et ce, à 2 exceptions prés.
Le DLC made in Bioware pour les Nuls
Avec un background tel que celui de Mass Effect (et c’est pareil pour Dragon Age au passage) on pouvait s’attendre à des DLC poussant encore plus loin le plaisir de jeu et proposant des quêtes annexes et des histoires longues et inoubliables. Ou au minimum sympathiques. Las, chaque DLC de Bioware fait pâle figure et semble se résumer à un long couloir parsemé de combats avec pour seul cache misère une technique maîtrisée et de jolis décors. L’histoire et le côté RPG du jeu sont aux abonnés absents quand ils ne ressemblent pas, pour les plus vieux d’entre nous, à un remake du générique de fin de Benny Hill. Bioware confond la plupart du temps rythme et précipitation.
Une Arrivée sans panache
L’ Arrivée ne déroge pas à la règle avec à peine 5 minutes d’infiltration bidon au début du jeu, notre grande mission de sauvetage - que l’on fait seul de bout en bout - ne dure qu’une heure vingt montre en main si on prend tout son temps.
L’ Arrivée devait faire la transition entre l’histoire de Mass Effect 2 et de sa suite. Shepard se voit donc embarqué pour une mission périlleuse visant à libérer une scientifique qui aurait découvert un artefact annonçant la date exacte de l’arrivée des moissonneurs. Notre petit Shepard attendra la toute fin de l’aventure avant d’appeler ses collègues à la rescousse. A croire qu’il ne savait plus comment fonctionnait sa radio.
Le reste n’est que scénario capilotracté, enchaînements faciles et suite de combats, certes bien enrobés par une réalisation encore une fois très jolie mais le tout demeure terriblement vain.