Il existe une sous-catégorie de jeux à laquelle on pense rarement quand on cherche à cartographier l’univers vidéoludique. Pas les jeux de sport, ni d’action, ni de stratégie, ni les FPS, ni les JDR…rien de tout ça. On pourrait appeler ça « les petits jeux au concept tout simple mais dangereusement addictifs sur lesquels on revient pendant longtemps ». Sur le XLA, pour n’en citer qu’un, on pourrait penser au très bon Peggle. Vous l’aurez compris, c’est dans cette catégorie que voudrait se ranger Wreckateer.
Tout casser !
Le concept de base fait appel à nos plus bas instincts enfantins. Quand vous étiez petit, peut-être passiez-vous du temps à la plage à construire de magnifiques châteaux de sable pendant des heures. Certes, le plaisir de la construction y était pour beaucoup, mais l’objectif non avoué apparaissait vraiment quand s’approchait l’heure de rentrer à la maison, et qu’on détruisait, mettait en pièces, écrabouillait son œuvre ! Le plus fun était naturellement de le faire en lançant des pierres dans les tours fièrement dressées.
Wreckateer, c’est exactement ça, la construction en moins. Armé d’une catapulte, on va exploser la soixantaine de châteaux qui osent exister sous nos yeux. Pas vraiment de scénario (un vague background-prétexte expliquant qu’on vit dans un monde où la démolition est une valeur majeure, blablabla…), mais une succession de bâtisses majestueuses à réduire en bouillie.
Pour ce faire, on dispose d’un nombre limité de projectiles, et pour passer à la demeure suivante il faudra réaliser un score minimum. C’est là que l’aspect diabolique et accrocheur du jeu débarque ! En effet, chaque tir augmente un multiplicateur de points qui servira pour les projectiles suivants. L’air de rien, il va falloir calculer ses tirs pour à la fois augmenter le multiplicateur et conserver des constructions intactes pour assurer un dernier tir fructueux. Divers bonus viennent s’ajouter à cela (tir avec rebond, dégommer des gobelins pour avoir le droit de retenter un tir manqué, icônes rapportant des points quand elles sont touchées), pour un équilibre malin et bien trouvé.
Plusieurs projectiles sont à disposition, allant du boulet basique dont on pourra influencer la trajectoire légèrement au boulet volant qu’on contrôle presque parfaitement, en passant par le redoutable projectile qui s’éclate en plein vol pour couvrir une zone d’impact la plus grande possible. On mélange tout ça, on remue bien fort, et on se retrouve avec un jeu qui pousse à la recherche du meilleur score possible, d’autant plus que les scores réalisés par vos amis ayant le jeu s’affichent fièrement comme un défi à battre.