You want to get hiiiiigh ?
- Un des passages à s’arracher les cheveux, non seulement à cause du parcours tortueux, mais en plus, ce passage est contre une bombe temporelle qui vous renvoie au début de la séquence si vous ne la détruisez pas avant le compte à rebours.
Manette en main, c’est moins évident que la théorie. Les personnages répondent correctement, mais la gestion des sauts demandera un poil de pratique pour ce qui est de la précision de ces derniers. Le jeu ne compte pas trop de déboires si ce n’est une caméra très hésitante à garder votre personnage centré lorsque vous évoluez verticalement, limitant ainsi votre champ de vision vers votre destination. Cette caméra posera un plus gros souci en multijoueurs online ; vos trois autres compagnons vous rejoindront dans un mode identique au solo, mais en un peu plus problématique, puisqu’elle restera centrée sur l’action (comprenez qu’elle restera au milieu de tous en dézoomant), avec des indicateurs de personnages hors champ au lieu de se centrer sur votre personnage et d’indiquer les autres joueurs hors champ. Je vous laisse imaginer le souci pour vous diriger lorsque vous êtes hors champ par rapport à l’action. En local, le souci est toujours présent, mais déjà bien plus compréhensible ! Vous pourrez d’ailleurs, en plus de mettre à mal les robots roux et autres ennemis que propose le jeu (démons, diablotins, différents types de robots, les bombes temporelles...), chahuter entre vous et ce jusqu’à carrément aider au « suicide » de vos petits camarades, laissant un arrière-goût de Super Smash Bros pas dégoûtant, mais un peu trop simpliste sur les bords. Mais allez-y avec modération, puisque vos vies sont comptées et les checkpoints ne rendent pas de vies à vos allié, juste un poil d’énergie pour leur redonner espoir.. Visuellement, le jeu en gameplay et réalisation 2D est extrêmement proche de la série, ce qui ne fait pas cracher les tripes de la console, loin de là, mais reste tout de même appréciable, la patte graphique étant vraiment saisissante de ressemblance.
- Mr Hankey sera de la partie avec ses passages secrets, pour peu que vous trouviez les clés faites de caca
Les animations aussi sont similaires également au dessin animé avec des personnages qui « sautillent » en guise de marche (le tout reste très toonesque) soutenues par un level design sans grand challenge de manière générale, mais avec certains passages toutefois particulièrement retors. Le jeu est en anglais sous-titré français, ce qui plaira sans détour aux fans les plus fervents, mais fera hésiter un peu les non-anglophones. Les dialogues avec les voix originales de la série sont en effet assez rares, mais assez bien mis en évidence dans leur forme écrite et surtout seulement sous forme de cinématiques, ne gênant pas l’action. Et c’est peut-être ce point qui fera tiquer un peu les fans, puisque en dehors des cinématiques, nos oreilles ne sont chouchoutées que par les bruitages de tirs, frappes et autres onomatopées sonores et des thèmes inspirés des moments de la série dont chaque niveau à été inspiré. On regrettera ainsi que nos 4 loustics restent relativement sages durant les moments où on les contrôle là où, dans la série, les vannes et gros mots fusent toutes les 5 secondes. Le jeu est rythmé au fil de rencontres plus ou moins directes de personnages légendaires (Leopold Stoch, Satan, Saint Pierre, Towelie...), mais surtout d’évènements légèrement modifiés que les fans reconnaîtront aisément, tels que la tentative de résurrection de l’Antéchrist par les créatures de la forêt, le raz-de-marée de pisse dans le parc aquatique de Pi Pi (non ça ne s’invente pas), le train de Mr Hankey entièrement en caca. Le rythme sera encore plus intense dès le moment où vous aurez compris le vice du challenge proposé par ce titre.