Plusieurs modes sont disponibles : le mode histoire permet de suivre une aventure propre à chacune des filles, certains personnages étant plus ou moins liés, de près ou de loin, avec toujours des revendications différentes… Non, vraiment rien de subtil malheureusement et horriblement court, seulement 3 combats, un duel à 2 contre 1 et le boss final, l’actuelle Skullgirl. Celle-ci ne possède que des attaques à distance, extrêmement variées et difficilement parables pour certaines, il faudra donc faire le choix de rester éloigné et bloquer ou éviter les projectiles en tout genre, ou bien se coller et balancer un maximum d’attaques au corps à corps… La pleine maîtrise d’un personnage peut amener un surplus de stratégie pour le combat final, sans ça c’est encore une fois votre patience qui sera testée : combien de temps allez-vous encore résister à l’agaçante musique du dernier stage et supporter de lire cet énervant « encore performance ? ». En plus du mode histoire on trouve un mode arcade qui permet des affrontements en équipe de 3 maximum, un mode versus en local ou en ligne avec classement, le minimum syndical en somme.
Et à part ça ?
Et bien à part ça, ce titre bénéficie d’une musique soignée, qui donne cette identité propre au jeu avec ses thèmes jazzy. La musique du générique de fin vaut la peine de tendre de l’oreille et est au moins une bonne raison d’aller au bout de l’histoire. Un gros point noir du jeu, qui n’est ni technique, ni graphique, vient de la traduction française au rabais. On a encore rarement vu ça dans les jeux vidéo et aucun des rédacteurs que nous sommes ne peut apprécier les textes parfois catastrophiques proposés ; bien que passables pour les scénarios, ces derniers peuvent vraiment poser problème lorsque l’on s’essaye au didacticiel, les explications des mécanismes de combat étant déjà assez hasardeuses dans le jeu original. Mention spéciale pour le « encore performance ? » en lieu et place du traditionnel « continue ? » présent depuis toujours dans les jeux de combat.