Seriously, man !
En effet, les ennemis arrivent par gros paquets de cent (non, je n’exagère pas, loin de là), et certains sont relativement dangereux, et rater un tir pourrait anticiper votre pointage au Père Lachaise. La difficulté du titre est très, mais alors très mal dosée, voire à des moments franchement abusée. On s’ennuie littéralement durant de longues minutes souhaitant voir quelques ennemis arriver pour casser cette monotonie. Et quelques instants plus tard, on est tellement enseveli d’ennemis qu’on aurait préféré être quelques minutes plus tôt. Surtout que ces passages vous vaudront de nombreux échecs, et encore je ne parle que du mode normal, puisqu’il y a 3 niveaux de difficulté supérieurs pour assouvir vos penchants masochistes et vous rapporter plus de points de score. Il sera alors préférable d’affronter les ennemis en coopération jusqu’à 4 joueurs et faire leur fête à ces salopiauds d’extraterrestres qui veulent vous montrer leur lune. Vous pourrez dès lors établir des stratégies en fonction du type de multijoueurs coopératif (classique, survie...) et vous taper des barres de rire... Enfin pas tout à fait, puisque le jeu qui mettait en avant son côté humoristique dans les numéros précédents semble bien en retrait dans cette suite. Les ennemis restent du serious business et vous feront bien comprendre qu’ils ne sont pas là pour rigoler.
Quant à Sam, il doit avoir mal à la gorge, parce qu’on a droit à peu près à un commentaire, plutôt drôle d’ailleurs, par niveau. Ce qui nous amène directement à la bande son. Les musiques ne sont pas inoubliables en dehors d’un ou deux morceaux ; en ce qui concerne les voix et autres bruitages, ils restent corrects sans plus. Malheureusement là encore, la partie technique du son est ratée, puisque des voix sautent carrément les premières secondes de chaque cinématique, et le reste du temps, certains bruitages ne s’activent tout simplement pas. Enfin parfois, ça ne gêne pas, parce qu’entendre les kamikazes plus de 2 minutes non stop c’est déjà éprouvant en soi. Les niveaux sont vastes, mais finalement assez banals et sans réelle âme, et vous aurez vite fait vous y perdre, comme à l’époque des Doom et consors. Ce qui ne serait pas forcément un mal si les décors étaient variés et le jeu rythmé de meilleure manière. Mais ici, cela ne sent qu’une tentative maladroite d’augmenter la durée de vie du scénario qui tournera entre 8 et 10 heures. En plus du coop, le titre propose du défonçage de joueurs en bonne et due forme. Pour ne rien vous cacher, le multijoueurs n’est pas très fréquenté en dehors du coopératif, rendant impossible le fait de tester ces modes d’affrontement pour ce test. Sachez cependant que le titre propose une dizaine de modes de jeu chacun pour soi ou en équipes, plutôt variés afin de partager Sam à plusieurs, enfin si vous trouvez quelqu’un, bien évidemment.