Et aujourd’hui Dragon’s Lair, ça vaut quoi ?
Très bonne question que voilà ! Si on met de côté notre nostalgie et les souvenirs émus de notre enfance, sincèrement, et cela me fait mal de le dire, Dragon’s Lair ne vaut plus grand-chose. Alors certes les séquences animées sont de très bonnes facture, inventives et assez diversifiées, en ce sens on s’amusera vraiment à découvrir ses 40 séquences. Les enfants auront un réel plaisir à jouer dans un dessin animé. Mais Dragon’s Lair reste un long enchaînement de séquences, de manipulations à effectuer au bon moment. A la manette, le par coeur sera privilégié voire nécessaire pour en voir le bout. L’option Kinect, même si elle reste plus accessible pour les enfants, reste une option gadget qui a du mal à transcender un gameplay vieux de près de trente ans. Que ce soit à la manette ou au Kinect si vous ne vous obligez pas à y jouer en difficile pour avoir un nombre d’essais limité, comptez 20 minutes pour aider Dirk à arriver jusqu’au dragon et libérer la princesse Daphné.
Pour étoffer tout cela et essayer de justifier son prix assez élevé (800 Mpts pour un vieux jeu de 20 minutes quand même), Dragon’s Lair dispose de bon nombre d’options assez anecdotiques dans l’ensemble : jouer sans indications à l’écran, avec le look de la borne d’arcade d’origine, en coop via kinect (changement de joueurs à chaque mort), un mode sans échec pour kinect (très adapté aux enfants !), un mode spectateur et bien sûr le mode score où l’on devra essayer de mourir le moins possible afin de pouvoir frimer dans le classement en ligne. Vous pouvez ajouter à cela quelques objets d’avatar à débloquer et quelques succès bien trouvés pour vous aider à découvrir les quelques petites surprises du jeu.