Test - Rocket Knight

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Tout d’abord et comme d’habitude avec ce genre de jeux tirés d’illustres licences de jadis, voici un petit cours d’histoire pour toi lecteur. Rocket Knight est un jeu original édité et développé par Konami sur Megadrive en 1993. Il avait presque réussi à imposer son personnage principal (un gentil opossum en armure) comme mascotte non-officielle de la console. Et oui, rien que ça sur une machine où Sonic régnait alors en maître absolu. Mais pourquoi donc ? Et bien tout simplement parce que le jeu était génial, un savant mélange d’action/plate-forme dynamique, beau et varié. Après de longues années de silence, l’opossum sur-armé, prénommé Sparkster revient avec les atours de nos consoles actuelles. Un retour gagnant ?

La patte technique de Konami

Bon je vais exceptionnellement vous faire grâce de l’histoire de Rocket Knight XLA qui n’est qu’un prétexte à notre héros pour sortir son armure de son placard. En effet, alors qu’il est tranquillement en train de bêcher son champ, une horde de loups débarque sur son village pour le réduire en esclavage. Sauf qu’il va rapidement se rendre compte que ses ennemis jurés, les cochons, ne sont pas loin derrière cette invasion.

Une fois le pitch posé, on se trouve aux commandes de Sparkster dans un environnement mignon, coloré et assez agréable à l’œil. Les musiques sont jolies et ont le mérite de se faire oublier sans nous torturer les oreilles. Les animations ne sont pas en reste et comble du bonheur, notre petit opossum se manie le plus facilement du monde. Les commandes sont en grande partie issues du jeu d’origine ce qui permettra aux anciens une prise en main rapide et facile. Tellement facile que les premiers niveaux font office de tutoriel tellement la difficulté est aux abonnés absents. Ce qui est étrange quand on compare ce Rocket Knight avec ses -2- illustres prédécesseurs réputés pour leur intransigeance dans ce domaine, et ce même si cette difficulté va en croissant au fil des niveaux.

Et ce n’est, malheureusement pas la seule différence qui va sauter aux yeux des fans de la première heure.

C’était mieux avant

Qui m’a traité de vieux ? Je vais faire taire tous mes éventuels détracteurs avec l’exposé qui va suivre, soyez en persuadé ! Oui j’ose sortir cette phrase de vieux, « c’était mieux avant », parce que dans le cas de Rocket Knight c’est réellement le cas. La durée de vie de cet épisode sur XLA, soit à peu près 3 heures si jamais vous êtes un joueur lambda et trois fois moins et en difficulté élevée si vous êtes plus fort, est pour ainsi dire très faible. Même si Rocket Knight, comme tous les jeux du genre à cette époque, ne pouvait se targuer d’une durée de vie gigantesque, il avait su alterner les plaisirs et offrir un challenge et un voyage autrement plus dynamique.

Je m’explique, les 7 niveaux proposés par Rocket Knight Adventure sur Genesis étaient découpés en plusieurs petites zones proposant des défis et des environnements sans cesse renouvelés. Boss compris. Rocket Knight sur le XLA propose lui 14 niveaux, dont les niveaux de boss mais ces niveaux sont dans un seul environnement et restent d’un classicisme sans bornes.

La créativité aurait elle disparu au fil des années ? On aurait tendance à le penser. De ce fait, on a l’impression d’avoir devant nous un jeu beaucoup plus court que son illustre ancêtre mais il est de ce fait nettement moins varié et intéressant à jouer. La pilule a vraiment du mal à passer pour une licence avec un tel passé derrière elle et surtout vendue à 1200 Mpts sur le marché.

Bilan

On a aimé :
  • Une réalisation jolie et colorée
  • L’humour
  • Une difficulté progressive
On n’a pas aimé :
  • Trop court ou trop cher
  • Une reprise feignante de la licence
Si j’avais su j’serais pas venu

Alors certes, Rocket Knight n’est pas déplaisant à jouer. Il est frais agréable, jouable, et se laisse parcourir sans déplaisir. Si vous ne connaissiez pas Sparkster et ses précédentes aventures, vous pouvez vous laisser tenter par ce sympathique jeu sans prétention en connaissance de cause quant à sa faible durée de vie et son prix élevé. Si vous êtes des fans de la première heure, ou si, comme moi vous aviez joué et bien aimé les illustres ancêtres, je ne saurai que trop vous conseiller de passer votre chemin et de dépenser autrement ces 1200 Mpts. Voire si jamais l’envie vous en prend de relancer votre Megadrive et refaire une partie de Rocket Knight.

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Rocket Knight

Genre : XBL Arcade

Editeur : Konami

Développeur : Climax

Date de sortie : Début 2010