Le paradis du gamer
Outre les dialogues très réussis et les mises en situation cocasses, Matt Hazard vous propose une sorte de musée du jeu vidéo tout au long de ses 8 environnements. C’est bien simple, on peut découvrir une nouvelle référence d’un jeu vidéo passé ou présent presque à chaque partie. J’exagère à peine. Même si le parcours est éreintant, Matt Hazard vous propose une difficulté pour les nuls avec continus à l’infini ce qui permet à tout le monde de parcourir des mondes où vous retrouverez du Bioshock, du Team Fortress 2, de l’Okami, du Dead Space et plein d’autres jeux encore que je vais vous laisser le plaisir de découvrir. Certaines références sautent aux yeux d’autres, sont beaucoup plus ténues, plus subtiles mais toujours très agréablement utilisées !
Même si les deux premiers niveaux et les deux derniers ne sont pas à la hauteur des 4 autres, c’est avec le sourire aux lèvres que l’on parcourt le jeu, rigolant sur les présentations des niveaux, et se bidonnant sur les situations rencontrées. Un régal pour les zygomatiques.
avec pas mal de lacunes
Est ce qu’un jeu vaut la peine d’être joué juste parce qu’il peut vous faire rire et titille votre fibre passionnelle ? Car oui, Matt Hazard a beau proposer une aventure très agréable et amusante il n’en demeure pas moins un jeu de tir particulièrement convenu et pas transcendant dans l’action qu’il propose. Les adversaires foncent sur nous ou nous tirent dessus, les boss sont peu inspirés et le level design demeure très plat. Matt Hazard souffre de ses qualités, cet humour très référentiel ne va pas s’adresser à tout le monde et il est tellement riche que Blood Bath and Beyond laisse une désagréable impression de grand n’importe quoi. Il manque clairement à Matt Hazard une unité, une identité qui en l’état ne pouvait reposer que sur un gameplay particulièrement fainéant. Tout ce qu’un jeu à 1200 pts ne peut pas se permettre d’avoir.
Et ce n’est pas la possibilité de jouer en coopération qui sauvera Matt Hazard de cette impression, surtout que ce mode coopératif n’est malheureusement jouable qu’en local. Dommage.