Sorti en 1999 (ça ne nous rajeunit pas...) sur Dreamcast, Jet Set Radio débarque et avec lui un tout nouveau concept... celui du Cel-Shading ! Et oui, c’est grâce aux développeurs de Smilebit que nous avons eu la chance de découvrir cette technique aujourd’hui courante. À l’époque, personne n’en avait entendu parler. Si la Dreamcast s’est vu couler, les fans eux n’ont pas pris le large, c’est non sans une certaine nostalgie que nous vous évoquons cette période... fort heureusement SEGA n’oublie pas la Dreamcast dans sa dynamique de portage d’anciens jeux sur nos consoles HD ! Après Sonic Adventure, Crazy Taxi et Ulala , un autre jeu phare de la Dreamcast arrive sur le XLA : Jet Set Radio ! Mais douze ans se sont écoulés, Jet Set radio saura-t-il encore nous émerveiller ?
Professeur K balance le Beat !
L’histoire se déroule à Tôkyô-To, une sorte de Tokyo futuriste rythmé par le son du plus grand DJ underground Professeur K qui diffuse ses mix electro-hip-hop-rock depuis la station pirate Jet Set Radio. À cette époque où toute forme d’expression et de culture se voient outrageusement bafouées par un gouvernement corrompu, une masse de jeune rebelles se forme, les « rudies » débarquent. Leur moyen d’expression ? Le graff’. Rollers aux pieds, armés de leurs bombes de peinture, ces jeunes résistants vont vandaliser à la cool les rues de la capitale et de Grind-City (sorte de New-York). Mais différents gangs se forment et une lutte entre eux débute alors. S’ajoute évidemment les affrontements permanent, à Tôkyô-To, avec les forces de l’ordre menés de front par le chef de la police : Capitaine Onishima. Ce dernier vous poursuit de quartier en quartier, vêtu de son imper et d’un revolver démesurément grand, il fait appel aux chiens policiers, aux brigades anti-émeutes mais aussi aux hélicos de combat aux char d’assaut et aux parachutistes armés de fusils, etc... Même histoire pour Grind-City, sauf que les flics sont remplacés par la mafia qui a des méthodes pour le moins originales.
Gloire au graff !
L’art du graff est au centre de Jet Set Radio. Il vous faut récupérer les bombes de peintures disséminées dans le niveau afin d’aller taguer panneaux publicitaires, voitures, sol lorsque ceux-ci sont indiqués par des flèches dans le temps imparti. Des bombes rouges et bleues sont également dispersées ; les rouges vous redonnent de la santé et les bleues du score bonus.
Les figures acrobatiques ne sont pas vraiment difficiles à réaliser puisque complètement automatisées, il suffit de savoir gérer son saut. Plus vous passez de temps sans toucher le sol plus votre score augmente. Le saut n’est par contre pas des plus intuitifs puisqu’une sensation de flottement se fait sentir et le stick directionnel de la Xbox360 semble plus rigide que celui de la Dreamcast, entraînant des mouvements pas toujours très contrôlables. Un temps d’adaptation est nécessaire et après.. ça grind tout seul ! Enfin... avec une bonne dose de challenge tout de même !
12 ans et toutes ses dents
Le portage Haute Définition ainsi qu’en plein écran en bluffera plus d’un, très agréable à regarder et à jouer tant pour les nostalgiques que pour les néophytes habitués aux jeux HD. Quelques freezes et bugs viennent perturber de temps en temps l’aventure mais rien de rédhibitoire non plus. La bande-son est toujours aussi excellente, seuls deux titres de la version originale manquent à l’appel, mais nous retrouvons avec joie les créas de Hideki Naganuma !
Quelques bonus permettent d’écouter certains titres du second volet : Jets Set Radio Future. Malheureusement, aucun mode multi n’a été ajouté, vous pouvez cependant comparer vos scores avec ceux de vos amis grâce au classement. La création de tag est quant à elle toujours présente, tout comme les tags cachés et le scoring, ce qui rallonge un peu la durée de vie qui dépasse difficilement les 5 heures de jeu.