United Nation of VideoGame - Bureau Federal
>> Hey Bob ! On a les résultats !
>> Ah , Alors ça donne quoi ?
>> Bin c’est pas fameux. Alors certes, les joueurs sont hachement agiles des doigts mais ils ont tous un cerveau atrophié à force de jouer.
>> Et c’est grave ?
>> Oui, nos experts pensent qu’ils seront bientôt dans l’incapacité d’utiliser correctement une manette.
>> Ah ça c’est galère John. Galère de chez galère même.
>> Jt’e le fais pas dire.
>> Bin on n’a plus qu’une seule solution pour éviter l’inévitable, John.
>> J’t’écoute Bob.
>> On va faire tout plein de jeux vidéo d’entrainement cérébral pour regonfler le cerveau de nos amis et surtout clients.
>> Quelle idée de génie John ! Et on le fait comment notre jeu d’entrainement cérébral ?
2+2=4 comme d’hab quoi
Bin pour faire un jeu d’entrainement cérébral il te faut le crédit d’un scientifique, sinon on a l’impression de jouer à un jeu idiot. D’où l’importance d’avoir soit le nom d’un célèbre professeur accolé à celui du jeu (enfin célèbre c’est pas obligé aussi) soit un avatar numérique habillé d’une blouse blanche. Ca fait tout aussi bien l’affaire. Encleverment Experiment a choisi la deuxième option et on retrouve comme maitre de cérémonie un petit professeur calqué sur le look de M. Einstein. Ce professeur sera notre guide et notre soutien dans Encleverment Experiment qui, comme le veut le genre, nous entrainera dans une série de mini-jeux qui mettront nos neurones à l’épreuve. On aura droit à 16 épreuves en tout et pour tout, classées par région du cerveau mise à contribution, que ce soit pour la logique, la déduction, les réflexes, la mémoire et j’en passe.
Bon ok 2+2=4 mais après ?
Que propose Encleverment Experiment de plus que tous les autres jeux d’entrainement expérimental qui sont sortis aujourd’hui ? Et dans ce cas là, je pense à Cérébral Challenge disponible déjà depuis un petit bout de temps sur le XLA. Bin... pas grand chose. L’élément le plus notable reste la présentation de l’ensemble, simple, agréable à l’œil et faisant référence à l’univers graphique, coloré et un peu fou, de la chaine Nickelodéon. Le petit professeur est sympathique, sa voix française amusante et l’habillage général vraiment de bonne facture mais on regrettera la manque d’unité de l’ensemble. En effet les épreuves s’enchainent sans thème prédominant et à la longue le jeu perd de sa cohérence et devient un gros bordel, bordel qui est certes ludique mais qui n’est pas pour fédérer les joueurs occasionnels adeptes de ce genre de jeu. Ceux-là ne s’y retrouveront pas et les autres joueurs verront surement un jeu limité sans aucune ambition et trop sage dans sa façon d’aborder le genre.
Mais cela reste un joli 2+2=4
Pourtant, Encleverment Experiment ne propose pas que son joli design. Les 16 épreuves sont assez diverses pour contenter l’amateur et disposent de 5 niveaux de difficulté pour les plus coriaces d’entre nous. En outre, on retrouve l’entrainement quotidien avec notre progression journalière. Enclervement Experiment, contrairement à Cérébral Chalenge, mise toutefois beaucoup plus sur le multi et c’est sur ce mode qu’il prend la grande partie de son intérêt. Il sera alors possible d’affronter jusqu’à 3 joueurs en local ou sur le live, humains ou dirigés par l’ordinateur, dans des joutes qui définiront qui a le plus gros cerveau. Pour les adeptes du solo ou les antisociaux (ça existe), il leur sera posssible de jouer des parties solo qui vous feront gagner des points, vous permettant de débloquer toute une série de mascottes, des petits animaux sympathiques qui accompagnent votre avatar à chaque épreuve. Dommage que les épreuves ne lui accordent pas une place prépondérante, cela aurait permis au jeu d’avoir une plus grande cohérence et de faire jouer à ces mascottes un rôle autre que celui de potiche.
