Bloody Good Time

«Massacre vicieux entre acteurs (dingues)» , - 1 réaction(s)

Bon, vous connaissez le Cluedo ? Imaginez une version où le colonel se fait remplacer par un clown hystérique ou une bimbo en maillot rouge, le chandelier par un lance-flamme, un pistolet laser ou une hache à incendie et la bibliothèque par un décor en carton-pâte d’un plateau de cinéma ! Ajoutez à ça un réalisateur timbré qui doit avoir un lien de parenté avec le Joker, et vous obtenez le FPS/murder game Bloody Good Time.

J’aurais voulu être un artiiiiste…

Mais vous n’aurez pas trop le temps de faire votre numéro. Vos collègues tous plus à l’ouest les uns que les autres et qui ne vous veulent pas que du bien ne vous en laisseront pas le temps, croyez-moi. Le pitch est assez simple, un réalisateur complètement barré s’amuse à tourner des films plus vrais que nature. Pas besoin de maquillage ou d’effets spéciaux, les acteurs s’entretuent de manière tout ce qu’il y a de plus réaliste dans le seul but d’accumuler plus de célébrité ! On croirait voir le futur du reality show, flippant.

Ils ne plaisantent pas.

Heureusement, on ne peut pas faire tout ce qu’on veut, des vigiles veillent au grain et il vaut mieux ne pas se faire attraper par eux ou se faire voir par leurs caméras de sécurité en train de commettre un meurtre ou de se balader tranquillement dans le studio avec un fusil à pompe dans les mains. Sinon vous pouvez dire adieu aux points de célébrité durement gagnés en trucidant de mille et une manières vos collègues acteurs de tous poils et horizons, sauf si vous arrivez à leur échapper.

La liste des manières de passer l’arme à gauche est longue en effet, des dizaines d’armes plus ou moins efficaces sont à votre disposition dans les 3 cartes que le jeu propose, toutes sur des thèmes cinématographiques différents : la villa sur la plage dans la débauche du springbreak, la maison de quartier d’un film d’horreur screamesque et le casino hôtel de Las Vegas. Le tout avec l’envers du décor, passerelles, échelles et autres trucs pas très glamours qu’on ne voit jamais dans les films.

… mais je m’suis pris un coup de hache quand j’étais sur le trôôôône…

On peut donc compter en outre sur un arsenal allant de la batte de baseball au lance-roquette en passant par les classiques comme le revolver, la hache, le lance-flamme ou le fusil d’assaut au plus original comme la seringue de poison pour se mettre dans la peau de l’agent 47, le pistolet électrocutant, la poêle à frire ou le rat télécommandé explosif. Pour les armes de tir, il est possible de locker la cible en appuyant sur le stick droit, ce qui est assez peu pratique. Notons cependant que toutes les touches sont paramétrables à volonté.

Les plus fourbes d’entre vous seront forcément jouasses d’apprendre que les décors sont parsemés de dizaines de pièges tous plus vicieux les uns que les autres (électricité dans une piscine, pointes qui sortent du sol, pièce qui se remplit de gaz et qui explose, sol qui se dérobe sous les pieds, etc…). Plusieurs interrupteurs placés à divers endroits déclenchent les pièges que vos adversaires se feront une joie de subir contre leur gré évidemment, sinon c’est moins drôle.

« Ce n’est pas bon pour ta ligne… Ni pour ta vie ! hinhin »

« Mais quel jeu de bourin » vous exclamez-vous ! Vous n’avez pas totalement tort (surtout quand on matraque la gâchette pour filer des coups de poêle à frire dans le dos d’un clown qui est en train de montrer ses fesses au cadavre d’une gothique pour l’humilier) mais pourtant il vous faudra gérer 3 jauges : sommeil, faim et… besoins naturels. Si une de ces jauges se vide, vous aurez des pénalités comme courir moins vite, subir plus de dégâts, etc… Mais attention ! Si jamais quelqu’un vous tombe dessus quand vous faites la grosse commission, vous ne pourrez qu’assister impuissant à votre assassinat dans les règles de l’art (de l’humiliation). Idem quand vous profitez de votre sieste réparatrice ou quand vous vous ferez un petit gueuleton sur le pouce entre deux meurtres sanguinaires. Soyez vigilant !

Toc toc.

Pour toujours plus de finesse, vous serez rassuré d’apprendre que ce ne sont pas forcément les plus grosses armes qui feront de leur possesseur un vainqueur tout désigné. En effet, le réalisateur dans sa grande démence, adjuge un nombre d’étoiles à chaque arme et ce plusieurs fois pendant un match. Si vous tuez avec une arme à 2 étoiles, vous engrangerez donc moins de points que si vous utilisez une arme peut-être plus faible mais à 5 étoiles. Cela oblige donc à varier les plaisirs et à ne pas forcément favoriser ceux qui connaissent les emplacements des plus grosses armes.

Sachez également que vous pourrez recourir à des accessoires appelés « pousse au crime » qui vous aideront dans vos tâches meurtrières. Un nounours/mine soporifique à distance, des pilules pour être plus fort, une caméra pour faire un bon snuff movie sur votre adversaire qui lui piquera des points de célébrité ou bien encore un double holographique ne sont qu’une petite partie de ces gadgets qui sauront vous mener vers la gloire et la renommée.

Bilan

On a aimé :
  • Petit prix pour une réalisation honnête
  • Des modes originaux et délirants
  • Les parties endiablées et nerveuses
  • Le stress de se prendre un coup de hache dans le dos
On n’a pas aimé :
  • Peu de cartes
  • 3 pèlerins qui squattent en ligne à l’heure du test
  • Visée parfois hasardeuse
Petits massacres vicieux entre acteurs

Bloody Good Time est une sorte de mix entre un Cluedo à l’humour pipi-caca, Worms et Team Fortress. Pas prise de tête pour un sou, il propose une réalisation honnête, des idées meurtrières plus que tordues et des tas de modes de jeu sympathiques et marrants. Votre plus grande difficulté sera de trouver des adversaires sur le Live (un grand mystère) pour ne pas se cantonner aux bots rébarbatifs à la longue. Si par contre vous jouez contre vos amis, préparez-vous à vous taper de bonnes tranches de rire et à les maudire. Un bon petit jeu pas cher qui aurait parfaitement convenu au mode écran-séparé à l’ancienne !

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Bloody Good Time

Genre : XBL Arcade

Editeur : Ubisoft

Développeur : Outerlight

Date de sortie : fin octobre 2010

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Apollon13

06 nov 2010 @ 19:53

purée ça a l’air super sympas ! Par conter le live vide me fait un peu peur... Va me falloir tester et voir si je peux convertir des potes...