Modèle D-53 avec cisaillement et percussion et en HD !
Nous sommes aujourd’hui en 2011 et Beyond Good & Evil se voit offrir une nouvelle chance de rencontrer son public et pour tous les fans d’espérer retrouver Jade dans la suite de ses aventures.
Pour reconquérir les foules, Beyond Good & Evil se pare d’atours lissés et de graphismes HD qui mettent en évidence l’excellent travail artistique du jeu. Les textures ont aussi été légèrement retravaillées, rien d’extraordinaire mais le travail est propre et fait plaisir à contempler. Outre ces améliorations graphiques et un 16/9ème bienvenu, on aura droit à un classement en ligne permettant de voir l’avancée de vos amis dans le jeu.
Mais on aurait aimé un peu de prise de risque dans ce remake (proposer par exemple un mode de course en ligne d’overcraft, de jouer à deux en ligne au jeu de palet du bar) ou récompenser les joueurs en leur permettant de débloquer des concepts arts, les musiques ou des accessoires/vêtements pour avatar. Ces suppléments ne sont disponibles que via la Dark Room sur le site officiel du jeu et un code associé à votre sauvegarde, comme pour le Beyond Good & Evil original. On a juste le travail minimum requis pour un remake qui, de plus, se paye le luxe d’avoir des crédits de fin monstrueusement longs et que l’on ne peut pas abréger. On est pourtant obligé de se les payer pour voir la vraie fin. Après Scott Pilgrim cela devient une marque de fabrique des jeux XLA de Ubisoft et c’est assez lourd. Messieurs, pensez aux joueurs !
Malgré ces regrets, Beyond Good & Evil s’impose à 800 Mpts comme l’un des meilleurs jeux d’action/aventure du XLA si ce n’est le meilleur. Doté d’une direction artistique fabuleuse, d’excellents doublages, de musiques extraordinaires, d’un gameplay varié et d’une durée de vie conséquente de 12 à 15 heures (ce qui devient un gros plus pour un jeu dématérialisé) et ce pour un prix plus que correct, il devient maintenant impensable qu’il ne rencontre pas le succès qu’il mérite.