Alors qu’une nuée innombrable de fans -plus si boutonneux- en chaleur attendent une suite, Konami décide à la place de réintroduire la saga de robots d’Hideo Kojima sur nos consoles actuelles pour passer le temps. Kojima, connu non seulement pour sa saga Metal Gear Solid, mais également reconnu dans le milieu pour être fanatique de robots, de cinéma, mais également un pervers notoire, nous a offert avec Zone of The Enders, un renouveau 3D des Shoot Them Up, à l’époque bien délaissés que ce soit en 2 ou 3 dimensions, malgré quelques molles tentatives pour le ressusciter.
Pound me hard !
La copula... euh... compilation Zone of The Enders, regroupe les deux titres dans lesquels vous contrôlez Jehuty, un Orbital Frame, autrement appelé robot de combat pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête avec les dénominations. Nous sommes dans une période de conquête, mais également de troubles spatiaux, et ces robots sont là pour permettre le combat. Et là, on comprend pourquoi tout le monde se bat dès le premier coup d’oeil : les robots ont une gaule d’enfer ! Entre jalousies et autres ambitions d’avoir la plus grosse... influence de la galaxie, les colonies vont se transformer en champs de bataille. C’est donc à vous, pilote de fortune du Jehuty (le jeune Leo dans le 1, et Dingo, pas le pote de Mickey, dans le 2), de contrôler ce gigantesque humanoïde de métal au cockpit phallique en pleine turgescence, et placé à l’endroit auquel vous pensez. Quand je vous disais que Kojima était un pervers ! Et rassurez-vous (ou pas), tous les robots ont un design similaire, rendant certaines situations plus que cocasses, ne serait-ce que dans les têtes dérangées de joueurs basiques. En dehors de ce chara design plus que troublant, et qui sera rappelé tout au long de ce test à base de jeux de mots graveleux, le titre est propre et on voit qu’un petit lifting HD a été réalisé.
Cependant, on devine sans peine que ce sont des jeux PS2 transposés avec peu d’efforts, la modélisation et les textures étant tout de même moins complexes que ce qu’un jeu moyen propose de nos jours. Malgré tout, la technique a subi un petit coup de boost qui était une des grosses lacunes des jeux originaux : les ralentissements. On peut certes désormais blâmer quelques légères ramouilles (surtout durant les cinématiques), mais en plein jeu, on évite ce gâchis qui était surtout très gênant dans le deuxième jeu. Le concept est simple, vous contrôlez le Jehuty pour lui permettre de frapper à distance ou au corps à corps avec X, modifiez votre altitude avec A et Y, et B servira pour les armes secondaires. Ajoutons à cela la gâchette gauche qui servira de gestionnaire de cibles, quant à celle de droite, elle vous permettra d’utiliser le Rush (Vitesse) et le Burst (Concentration). La prise en main à été calquée sur celle des titres de base, donc ceux qui ont joué aux épisodes originaux ne seront absolument pas dépaysés par le changement de noms de boutons entre la machine de Sony sur lesquels tournaient ces deux jeux, et celle de Microsoft. Elle ne variera que très légèrement entre les deux jeux, pour s’adapter au changement de genre.