Test - The Witcher 2

«Bientôt : The Weener 2» , - 14 réaction(s)

Pendant ses débuts, le jeu vidéo était un loisir assez prude. Disons-le franchement, les héros étaient un peu tous des tapettes bien gentillettes, qui même en tuant 3 millions d’ennemis restaient quand même gentillets. Et puis de temps en temps, un titre se pointe et vient coller une baffe à l’irrévérence, à la violence propre, et en profite pour coller une raclée aux associations qui préfèrent blâmer les jeux vidéo plutôt que de s’occuper de l’éducation de leurs mômes. GTA a été le fer de lance de ce mouvement encore très discret, proposant à chaque opus d’aller encore plus loin que le précédent. The Witcher a ensuite rejoint ce cercle très fermé des jeux qui font ce qu’ils veulent sans se soucier du qu’en dira-t-on. Et bien évidemment quand une suite débarque, on se demande bien s’ils vont continuer sur leur lancée ou s’ils vont s’assagir. Réponse ? Les urgences vont être pas mal occupées ces prochains mois avec certaines associations...

Nom d’une pipe bien baveuse !

Ecoutez la forêt avec vos yeux (c’est une image, alors un peu d’imagination je vous prie), on s’y croirait.

The Witcher 2 est un jeu de rôles vous mettant dans la peau de Geralt de Rive, un sorceleur devenu amnésique suite aux évènements du premier opus. Qu’est-ce qu’un sorceleur ? Pour faire très court, c’est un mercenaire magique. Pour faire un peu moins court, Geralt, votre sorceleur est un moine guerrier magique très chaud lapin et très souvent emboîté dans une demoiselle, professionnelle ou pas. C’est d’ailleurs dans cette configuration que le titre commence, si on exclut le didacticiel qui vous apprendra les bases du titre, de son gameplay, et qui accessoirement vous permettra de vous guider vers un mode de difficulté adapté à votre niveau. Vous parcourrez donc cet univers très moyenâgeux et rempli de créatures sorties tout droit d’un univers Heroïc Fantasy afin de partir à la quête du tueur de rois, et ainsi laver votre nom, et pourquoi pas recouvrer la mémoire par la même occasion. Première claque dans la tronche : c’est fichtrement beau malgré quelques petits bugs d’affichage et un peu de tearing par-ci par-là. La distance d’affichage est plutôt profonde, mais le jeu souffrira cependant d’un très léger clipping. Artistiquement, c’est aussi très bien fait et cohérent, le jeu ne fait aucune concession sur les détails, ce qui devrait ravir les pervers en manque lors des scènes d’action intime.

Un garde ça pionce tout le temps pendant que le joueur se casse le cul.

Le jeu est issu du monde du PC. Et qui dit jeu de rôles PC, dit souvent liberté et grandeur. Et là, Geralt nous comble de bonheur et nous forcera même à faire des choix qui influeront à court ou à long terme sur l’histoire, mais aussi de manière plus ou moins subtile. Ainsi, pour la plupart des missions, vous aurez un dénouement différent en fonction de votre approche avec les personnages ou avec la mission en elle-même. Échouer sur une quête ne voudra pas forcément dire Game Over, mais pourrait vous amputer de quelques précieuses informations pour aborder une situation différemment ou d’objets susceptibles de vous filer un gros coup de main pour la suite des évènements. Cela augure non seulement d’une grosse durée de vie avec ses nombreuses quêtes principales et annexes, mais également une certaine rejouabilité pour adopter d’autres choix ou poser d’autres questions. Réservez donc quelques semaines bien au chaud dans votre canapé pour tout faire. L’exhaustivité est également de mise avec une gestion d’inventaire et de personnage assez touffue. Heureusement que tous vos objets sont catalogués et répertoriés dans des catégories distinctes, cela rendra la chose plus facile pour concocter des potions grâce à vos talents d’alchimiste ou encore recenser la liste des éléments pour vous faire fabriquer un objet.

Bilan

On a aimé :
  • C’te bande son de ouf !
  • Bonne durée de vie
  • Ça claque les yeux !
  • Quêtes variées et nombreuses
On n’a pas aimé :
  • Le système de combat, pas vraiment optimal pour une manette
  • Quelques légers défauts techniques
  • Pas de sexe interac... Mais qu’est-ce que vous me faites dire, là ?
Je te jette un sort !

The Witcher 2 n’est pas une bonne surprise, puisqu’on l’attendait tous de pied ferme. Et quel pied mes amis fétichistes ! Le titre propose un visuel très soigné, offre une aventure longue et variée. Que demande le peuple ? Du sexe ? Accordé ! De l’action ? Accordée ! Des rebondissements ? Accordés ! Un périple passionnant ? Accordé ! Une guitare ? Accordée !
Le seul gros défaut du titre vient de son système de combat un peu fastidieux à aborder. Alors amis joueurs, si vous cherchez un sérieux candidat au titre de jeu de l’année, ne cherchez pas plus loin, The Witcher 2 a de fortes chances d’être couronné. Enfin, si on ne se préoccupe pas du fait qu’il reste encore 8 mois de jeux à sortir.

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The Witcher 2 : Assassins of Kings

Genre : Action RPG

Editeur : Namco Bandai

Développeur : CD Projekt

Date de sortie PC : 17/05/2011

Date de sortie X360 : 17/04/2012

Prévu sur :

PC Windows

14 reactions

Rapture

17 avr 2012 @ 07:33

Tu t’es lachés sur ce test et je trouve ça bien moi, en plus en parfaite adéquation avec le jeu. En revanche je ne suis pas d’accord sur un point, la bande son est certes superbe pour les bruitages en général mais niveau doublage je la trouve en dessous d’un Skyrim ou un Batman par exemple. Attention elle n’est pas à chier, loin de là, mais à part les voix de Gérald et Tryss elle rien de spécial.

jon1138

17 avr 2012 @ 09:26

« Jon, le 1 n’existe pas sur consoles donc le faire ou non n’a pas de conséquences, quoi qu’il arrive. »

oui, je sais. mais le jeu à la base a bien 4 débuts. C’est donc bien un jeu à faire sur PC pour profiter à fond de l’expérience, au final.

BigMini

17 avr 2012 @ 15:42

Je ne sais pas si ça a été dit dans le test (je comptes y jouer sur PC donc je veux pas avoir d’info sur quoi que ce soit), mais j’aurais mis aussi dans les + le studios, qui se fou pas de la gueule de ses joueurs en faisant une MàJ gratuite qui apporte un énooorme contenu en plus (sur PC, mais c’est si rare de nos jours...).

Bron

17 avr 2012 @ 16:07

C’est simple, de ce côté là, BigMini, CD Projekt sont tout simplement les meilleurs développeurs de ces dernières années.

Mais comme tu le dis, ça ne regarde que le PC, pour lequel le contenu de la Enhanced Edition a été mis a disposition aujourd’hui d’ailleurs, donc il ne serait pas pertinent de le signaler dans un test de Xbox 360.

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