... et un fer à repasser
Voilà. On y arrive. On se trouve debout devant l’objectif du Kinect, légèrement en biais et prêt à se mouvoir en avant et en arrière pour glisser sur les pistes colorées de Sonic Freeriders.
Des pistes dans l’ensemble assez jolies, colorées, très riches, disposant de moult passages secrets et raccourcis. Sincèrement, cela vaut le coup d’œil mais vous n’aurez pas forcément le loisir d’apprécier le paysage tant la jouabilité de l’ensemble est catastrophique.
Enfin là j’exagère. Elle n’est pas réellement catastrophique, elle est seulement tout le contraire de ce que l’on pouvait attendre d’un tel jeu : très exigeante. Ne vous attendez pas à enchaîner les pistes avec un plaisir immédiat, pour contrôler correctement vos trajectoires, il va falloir apprendre chaque piste par cœur. La planche va tellement vite, le gameplay est tellement fouillis qu’il est très difficile de tenir sa trajectoire tout en évitant les obstacles, activant les bonus et en ramassant les anneaux. La sensibilité très étrange du Kinect dans Sonic Freeriders ne permet pas d’avoir la réactivité demandée et il est très difficile d’avoir une conduite de planche souple, le jeu réagissant curieusement suivant nos déhanchés rageurs.
Oubliez donc Sonic Freeriders si vous n’êtes pas patient, si vous voulez y jouer dans de petites sessions courtes avec vos amis de passages, votre femme ou vos enfants ; le jeu n’est clairement pas pensé pour ça.
Si vous parvenez à vous accrocher à votre planche, vous allez devoir maîtriser tout un tas de paramètres pour remporter vos courses : il vous faudra maintenir une trajectoire, tout en sautant, tout en activant des bonus à grands mouvements de bras et en essayant d’éviter les attaques de vos adversaires qui eux n’ont pas du tout ces soucis. Il en résulte une grande frustration tant ce jeu disposait sur le papier de bon nombre d’atouts mais oublie l’essentiel pour le support : son accessibilité.