Sarah Connor ?
Techniquement, le jeu n’est pas grandiose. En dehors de quelques effets sympathiques, le reste est très moyen et se paie le luxe de voir des textures apparaître brusquement, ou encore des scripts qui se déclenchent selon le bon vouloir du chargement de checkpoint, et quelques autres bugs, plus ou moins inconvenants.
Sans compter votre allié qui vous prendra en permanence par la main, alors qu’il n’est pas capable de faire correctement le ridicule soutien pour lequel il se porte volontaire de lui même (éliminer deux cibles côte à côte en même temps), vous aurez souvent réussi à tuer les deux sans déclencher d’alarme qu’il en sera toujours à viser le sien (que vous avez tué, rappelons-le).
Ce qui nous amène à la visée. Divers paramètres, comme votre position par rapport à l’ennemi, la distance, le sens du vent influencent le trajet de la balle. Votre rythme cardiaque rendra la visée moins stable s’il devient trop rapide. Ainsi un marqueur viendra se taper l’incruste sur votre viseur en facile et moyen pour indiquer là où la balle touchera. Par contre, en difficile, il faudra se débrouiller seul en calculant tout cela. Et parfois, on se dit que ce n’est pas plus mal, tant cette mire adaptée peut mettre du temps pour apparaître. Plus de temps que celui accordé pour retenir votre souffle !
Alors quand il est nécessaire de réagir vite, on se retrouve un peu dans la memerde si on ne peut se débrouiller sans.
Et se débrouiller ne sera pas forcément évident, vu les zooms assez limités, avec globalement du x9 maximum, bien qu’il existe qui une arme propose du x12, mais comme on ne choisit pas nos armes, on ne la verra pas souvent celle là. Quand on a des cibles assez fréquemment à plus de 800 mètres, pour arriver à viser efficacement sur une si petite cible, il vaut mieux ne pas être atteint de la maladie de Parkinson.
Le jeu est entièrement adapté en français, avec une qualité des voix assez irrégulière, tantôt très bonne, tantôt passable. Les sous-titres sont aussi disponibles, puisque les ennemis parlent dans leur langue d’origine, à savoir russe d’une part, mais également arabe sur le dernier acte. Et parfois, on a droit à des discussions assez cocasses.
On aurait bien aimé les avoir systématiquement pour chaque ennemi qui discute près de nous afin de récupérer quelques perles marrantes. Car sur la fin, cet aspect est assez négligé.
La musique, c’est bien simple, on n’en a pas durant les phases de jeu. Ce dernier préférant laisser le calme de la nature et des environnements en fond afin de permettre au joueur de se concentrer.