Vous aurez au choix 3 genres de missions : les missions de destruction, en bleu, qui vous proposent de détruire les bâtiments de l’EDF, les missions de Guérilla, en vert (qui vous donnent des missions parmi une poignée d’activités différentes, comme l’escorte, la libération d’otage, le transport de véhicule…) et les missions d’Histoire en jaune qui vous permettent de faire avancer l’histoire. Au total, vous en aurez pour pas mal d’heures de jeu plus ou moins intenses. Chaque action vous permettra de récolter du métal (monnaie d’échange pour acheter et upgrader des armes et de l’équipement), du soutien du peuple, ou du contrôle (de la perte de contrôle de territoires pour l’EDF). A noter que certaines mauvaises actions comme la mort de civils vous en feront perdre plus ou moins en fonction de votre implication dans le décès. Vous pourrez également, à deux moments dans le jeu, prendre le contrôle d’un satellite d’attaque, ce qui cassera un peu votre traintrain quotidien, mais vous placera également dans une vue de dessus dans laquelle vous devrez tirer sur tout ce qui est ennemi. L’idée est louable et aurait mérité un peu plus de liberté de déplacement (c’est du semi libre sur de petites zones).
L’aspect sonore du jeu est très pauvre, entre les voix non convaincantes (on a l’impression que la plupart des dialogues sont juste lus) et les musiques tellement discrètes qu’on a l’impression qu’il n’y en a jamais, seuls les bruitages tirent leur épingle du jeu. En plus de son mode histoire, le jeu propose un mode défi vous permettant de vous affronter avec 4 amis sur la même console à tour de rôle dans des défis où seul le meilleur score compte selon différentes règles. On aurait préféré un mode de jeu en simultané afin de rendre le tout plus convivial. Mais pour ça, il faudra se tourner vers le Xbox Live.
Un Mars et ça repart
Le Mode online renouvelle un peu l’expérience de jeu en proposant un système de packs. Ces derniers sont un équipement supplémentaire sur votre dos qui vous permet d’avoir des capacités additionnelles. Outre le jetpack, déjà présent dans le mode solo, vous aurez à votre disposition 9 autres packs comme le pack discrétion (qui rend invisible), le pack Rhinocéros (qui vous permet de foncer), ou même le pack Séisme (qui permet de créer des séismes mettant les ennemis au sol). Ces packs plus ou moins originaux vous permettent, une fois maitrisés, de donner une nouvelle dimension au jeu. Vous pourrez ainsi vous affronter sur différents modes de jeu, comme les classiques Deathmatch seul ou en équipe, et les moins classiques comme le mode reconstruction (qui ressemble à du roi de la colline), un mode siège qui vous place alternativement en attaque ou en défense pour détruire ou défendre des bâtiments ennemis, ou même un mode destructeur variante d’un mode VIP.
Petit bémol, la caméra bien que correcte en solo n’est pas super dynamique pour du online. Mais elle ne gênera pas beaucoup pour bien s’amuser. Mais ce qui pourra gêner, c’est l’interface du jeu (bien opaque), notamment le panneau des scores, qui prend une bonne partie du coin haut droit, entravant la lisibilité de l’action. A chaque match, vous remporterez des points d’expérience vous débloquant des modes de jeu, ainsi que des bonus pour customiser votre personnage (emblème, masse, personnage…).