Heller ? 9H45, mais j’avance un peu
Votre quête se déroulera selon un schéma bien précis : trouver ou rejoindre un contact, aller à l’endroit indiqué, effectuer la tâche et vous barrer. Les missions sont plutôt variées, allant du dégommage le plus primaire, à de l’infiltration la plus discrète en passant par la course de relais la plus vigoureuse. En dehors de tout cela, vous aurez la possibilité d’effectuer des missions secondaires, nommées missions Blackwatch. Au nombre de 12 campagnes divisées en 1 à 3 missions chacune, ces missions vous apporteront en cas de réussite de nouvelles aptitudes ou des renforcements d’aptitudes existantes. De même qu’absorber certains adversaires ou certains personnages lors de votre exploration libre vous permettra d’absorber des compétences et de les renforcer. En tout et pour tout, le jeu apporte entre 20 et 30 heures de plaisir intense. En sus, le jeu propose le Radnet, mode déblocable via le code derrière le livret du jeu.
Nous n’avons malheureusement pas pu tester ce mode, faute de code sur notre version de test, mais sachez qu’il vous permettra d’effectuer des défis et autres évènements alimentés pendant 7 semaines, après il sera trop tard. Ce mode Radnet vous permettra également de remporter des éléments, comme la skin d’Alex Mercer ou des objets d’avatar et d’uploader vos scores dans un tableau de classement. Et c’est probablement un des points noirs de cette stratégie marketing : d’une part, beaucoup rateront ce contenu supplémentaire faute d’avoir les moyens pour se le procurer à sa sortie, d’autre part, sachant qu’une partie de ces défis étaient présents dans le premier, les bloquer comme contenu online, c’est vraiment pas sérieux. Heureusement que le jeu se rattrape dans sa durée de vie et son exploration, mais cela ne fera que limiter le goût amer de ces systèmes anti-occasion cachés derrière de soi-disants événementiels.
Mercer beaucoup !
Afin de ne pas rester trop proche de son grand frère, Prototype 2 propose un bestiaire plus complet et de nouveaux pouvoirs. Vous pourrez ainsi transformer vos bras en griffes, en fouet, en lame, en marteaux ou en tentacules. Vous pourrez également créer une énorme déflagration accompagnée de de tentacules qui vous servira à faire le ménage en échange de la totalité de votre jauge de Masse. Cette dernière se remplira en assimilant des personnes, neutres ou ennemies et servira également pour la capacité chef de meute. Cette dernière vous permet d’appeler de 2 à 4 molosses sous vos ordres afin qu’ils fassent sérieusement le ménage quand ça craint ou juste pour le fun de les voir balancer des trucs sur des hélicos, des passants ou des chars. Qui dit bon défouloir dit souvent scénario maigrelet. Et pour une fois, ce n’est pas le cas ! Même si le pitch de base est assez classique, puisqu’une vengeance, la narration, les évènements et le fait que vous vous trouvez un peu l’ennemi des deux camps alors que les deux camps se foutent déjà dessus font que l’on ne s’ennuiera pas tout le long du jeu avec moult petites trames indépendantes qui forment un grand tout jusqu’à la confrontation finale.
- ... Bon pour les yeux, ici on va, plutôt que de sauter à sa hauteur, le rabaisser de quelques étages.
La prise en main du titre est plus agréable que dans le premier, et il est aisé de faire réagir James au doigt et à l’œil en toute situation. A noter que pour les handicapés des doigts, certaines attaques ennemis vaudront un léger QTE d’une touche afin de vous faire esquiver l’attaque ou la bloquer pour contre-attaquer, laissant place à une petite cinématique et quelques dégâts supplémentaires. Vous n’êtes cependant pas obligé de les suivre, ce n’est qu’un conseil contre des attaques un peu plus balèzes que d’habitude. Dernier conseil pour ceux qui souhaiteraient se lancer dans l’aventure : pour plus d’immersion et comprendre deux-trois trucs sur certains personnages, il est conseillé de faire et terminer le premier épisode, même si ce n’est pas indispensable pour comprendre l’ensemble de l’histoire de Prototype 2.