Test - Need For Speed : The Run

«A fond vers la grosse pomme» , - 7 réaction(s)

C’est la fin de l’année, et comme toutes les fins d’année, il y a…Noël ? Non ! Un nouveau Need for Speed ! Celui-ci s’inspire de Hot Poursuit, et nous propose une course effrénée à travers les États-Unis. Pourra-t-il répondre à notre besoin de vitesse ?

Contre les autres concurrents et la Mafia

Chérie, t’as pensé à prendre la chaîne ?

Dans cet épisode, nous avons droit à un scénario, chose assez rare dans le monde des jeux de course. On incarne Jack Rourke, petite frappe qui a la mauvaise idée de devoir pas mal d’argent à des gens peu recommandables qui veulent lui faire la peau. D’ailleurs, le jeu s’ouvre sur un QTE spectaculaire (enfin, c’est le but) qui s’achève sur une fuite en voiture. Pour s’en sortir, il participe à une course de plus de 4000 km, d’Ouest en Est jusqu’à New York. S’il décroche le jackpot, il pourra enfin être tranquille. Bon, l’histoire n’est qu’un prétexte, et très vite on s’en fout pas mal, malgré des séances ponctuelles de QTE sans grand intérêt. L’idée est surtout de justifier que nous aurons comme adversaires non seulement les concurrents, mais aussi de gros méchants, et bien entendu la police toujours là pour nous inviter à arrêter nos conneries de courses sauvages. L’idée de la traversée des States n’en est pas moins intéressante, avec comme objectif d’arriver premier contre plus de 200 adversaires. Il y a des objectifs intermédiaires, avec un classement obligatoire à atteindre dans certaines villes. Malheureusement, cette idée n’est pas vraiment exploitée, puisque dans chaque étape on ne peut doubler qu’un nombre préétabli de concurrents. Même si on fait une étape de fou, on ne prendra jamais d’avance au classement. Vraiment regrettable : on aurait pu imaginer une progression bien plus libre, avec des épreuves où on prend de l’avance, ce qui aurait compensé un éventuel retard dans d’autres. En l’état, cela se résume en fin de compte à une succession d’épreuves aux objectifs similaires (doubler x concurrents, éliminer quelques adversaires, réaliser des chronos, échapper à la police).

Course-poursuite

Les décors sont par contre variés, avec 10 environnements différents, dont certains (dans les montagnes) plutôt sympas. C’est là qu’on trouvera les courses les plus funs, surtout quand on doit lutter en plus de tout le reste contre les éléments. Pendant les 6-7 heures nécessaires pour arriver au bout de l’histoire, on débloque au fil des étapes des défis à réussir histoire d’allonger la durée de vie du jeu. Ceux-ci imposent certains types de voitures, mais restent bien similaires à la course principale. Au global, il y a pas mal de choses à faire, mais un sentiment d’inachevé plane sur le jeu, comme si celui-ci aurait eu besoin d’un peu plus de temps pour proposer un contenu plus varié et ambitieux. Le spectacle est là, il y a également pas mal d’intensité, mais tout cela sonne un peu creux.

La vitesse, seulement la vitesse

Il est impératif d’oublier immédiatement Forza quand on prend la manette. Ici c’est de l’arcade pure. On freine donc très peu, et la conduite est totalement dédiée à la vitesse. Une jauge de boost se remplit très vite, et ce boost fait partie intégrante du gameplay. Les voitures restent bien collées sur la route (même sur le verglas), et si elles partent en dérapage après un freinage dans un virage serré, elles recollent immédiatement avec un petit coup de boost ! C’est totalement irréaliste et farfelu, mais une fois qu’on a pris le coup de main (ou plutôt de volant), cela s’avère plutôt fun ! Dommage qu’il n’y ait (étrangement) pas de vue intérieure pour en profiter.

Un coup de boost et ça repart

Les courses sont très speed, et si on peut défoncer pratiquement tout sans autre souci que d’avoir une carrosserie en piteux état, on ne pourra pas toujours éviter l’accident éliminatoire. Pas bien grave, un petit flashback et ça repart ! Du 100% arcade plutôt réussi. L’expérience est toutefois limitée par un garage trop peu fourni, et par des options de tuning inexistantes.

Bilan

On a aimé :
  • L’environnement sonore
  • Spectaculaire
  • Environnements variés
On n’a pas aimé :
  • Un concept sous-exploité
  • Le jeu en ligne décevant
  • Contenu un peu léger
A l’année prochaine !

Alors, que vaut cette édition annuelle de Need for Speed ? Les ingrédients habituels sont bien là, avec une réalisation qui se tient, un jeu typé arcade, et du spectacle à l’écran. Dans le même temps, le jeu en ligne est bien faiblard, la sauce ne prend pas vraiment dans l’histoire racontée, et le contenu est un peu léger, donnant l’impression que ce jeu est sorti sans offrir vraiment tout ce qu’il aurait dû. Tout cela donne un titre moyen, avec lequel on peut s’amuser sans honte pour peu qu’on soit amateur de spectacle, mais qui ne déclenchera pas la passion. Pour le prochain épisode, il faudra en montrer un peu plus pour revenir dans la course.

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Need For Speed The Run

Genre : Courses

Editeur : Electronic Arts

Développeur : Black Box

Date de sortie : 17/11/2011

Prévu sur :

PC Windows

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7 reactions

nono

22 nov 2011 @ 19:47

Je l’ai pris hier,je l’ai echangé aujourd’hui.Pas parce qu’il est mauvais mais juste parce que je l’ai fini en 2 heures(le mode run)ce jeu a un énorme potentiel mais il est très mal exploité.Et la difficulté est particulière:le jeu est parfois trop facile et des fois trop dur.Un jeu a prendre d’occaz...

Rone

22 nov 2011 @ 19:49

Bha t’es un vrai champion. 2h pour le mode run, c’est le temps effectif, c’est à dire juste sur la piste, sans aucun échec, sans flashbacks. J’en déduis donc que tu as tout réussi en une fois sans jamais perdre : bravo.

Bron

22 nov 2011 @ 20:58

2 heures c’est surtout scandaleux.

Rone

22 nov 2011 @ 21:07

CE N’EST PAS 2H !!! Cf durée de vie de l’histoire dans le test.

nono

22 nov 2011 @ 22:21

Non je te jure Rone,quand je suis arrivé a la dernière ville,il y avait sur l’ecran 2h10 de jeu.mais je commence à me demander si le temps inscrit dans le jeu est en temps réel...

Rone

22 nov 2011 @ 22:32

Je me suis donc mal expliqué dans le test !^^ effectivement la course dure 2 heures, mais ce n’est pas le temps réel mais le temps passé en course, et ne retenant que les chronos effectués sans prendre en compte les échecs ou flashback, ou autres séquences. Par exemple les séquences de QTE ne sont pas prises dans le décompte du temps. Si on est un très bon joueur, ou si on joue en facile, on doit pouvoir plier le jeu en 4h. Si on joue en normal ou plus, c’est déjà plus compliqué, d’autant plus que des épreuves demandent de connaitre le parcours pour passer (les barrages de police), et là c’est entre 6 et 8h de jeu. ensuite, les défis multiplient environ par 2 la durée de vie. Ce n’est pas que je veux absolument défendre le jeu, mais il faut bien prendre en compte tous les éléments car je ne voudrais pas qu’on comprenne de travers ce qu’il contient !

nono

22 nov 2011 @ 23:13

Pas de souçi Rone.C’est vrai que j’ai un peu critiqué ce jeu sans parlé des points positifs:les graphismes sont fous,fous,fous(surtout le climat)la musique qui s’accélère suivant ce qui se passe à l’écran et la sensation de vitesse vraiment grisante.C’est un jeu très fun mais un petit peu court à mon goût.