Les TPS... Derrière ce nom barbare ne se cache pas les initiales de Théodore Platipus Stanton, et encore moins le raccourci de la phrase T’as Pété Simone. Non, TPS est en fait FPS, mais à la troisième personne. Comprenez par là, qu’il faut buter tout ce qui bouge, mais avec votre personnage vu de dos. Maintenant que cette introduction totalement bidon et générique est faite, on va pouvoir entrer dans le vif du sujet pour ce test d’Inversion...
Inversé
Alors que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes et dans la vie de Davis, notre héros, policier de son état, avec Joe son partenaire, la situation va dégénérer lors d’un tremblement de terre aux proportions phénoménales qui verra apparaître les Lutadores, guerriers venus d’on ne sait où, mais qui ne vous veulent pas du bien, puisqu’ils tuent tout ce qui leur résiste et capturent les autres. Ainsi, cette vie tranquille allait basculer, le monde venait d’être envahi et Davis, désespérément à la recherche de sa femme et sa fille, ne trouva que chaos et désolation. Et c’est un peu ce que le joueur trouve également en lançant le titre de Namco Bandai. Dans un premier temps, l’oeil du joueur est attiré vivement par des effets physiques de facture très honnête, ainsi que quelques effets visuels qui sortent du lot parmi une réalisation technique somme toute correcte. Ensuite, le joueur va s’attarder sur le gameplay qui reste très classique en dehors du système de gravité qui viendra quelque temps plus tard avec le Gravlink, et enfin être déçu par bien des choses.
Si en tant que tel, le jeu pourrait être potable, il pèche par de nombreuses lacunes, à commencer par les aspects artistiques. Le design des ennemis fait trèèèèèèès fortement penser aux Gears de Gears of War, et le reste sombre dans la banalité la plus totale, ne s’offrant même pas le luxe de fournir un peu de vie aux environnements ou aux situations, là où de nombreux titres font l’effort d’ajouter de la profondeur çà et là. Ici, c’est le néant et la patte visuelle sans âme ne vous bouleversera pas. Pire encore, les ennemis se ressemblent et donnent l’impression d’être neuneus en adoptant une personnalité et une attitude on ne peut plus basiques, à savoir : “Je me planque, je tire, et tant pis si on me canarde dessus”. Le titre s’oriente sur du hide and shoot, c’est à dire qu’il faut se planquer pour pouvoir, en relative sécurité, décaniller ses adversaires. Relative, parce que la majorité des planques sont destructibles, et surtout parce que vous allez passer votre temps à recharger tant il sera nécessaire de vider vos chargeurs sur vos ennemis, même ceux sans aucune protection, si vous ne pouvez ou ne voulez faire de headshot tellement peu précis avec la majorité des armes. A l’inverse, vous êtes un fétu de paille qui ne demandera qu’à être soufflé de la surface de la Terre, et qui le sera à de nombreuses reprises, tant l’équilibrage semble très mal finalisé.