Web 2.0
Dans les outils encore moins primordiaux que le portable, je demande l’ordi avec internet. Disponible dans les cybercafés (et certaines planques). Si son utilité est plus qu’anecdotique, son intérêt ludique est grandement mis en avant avec la panoplie de sites créés pour le jeu. On regrettera que seuls certains aient été traduits, (les rares sites essentiels à la progression dans le jeu), laissant les nombreux autres en anglais. Mais cela n’empêchera personne d’aller y jeter un coup d’œil pour voir le travail réalisé et pour constater l’immensité et la profondeur de l’univers, ou pour se fendre la poire sur des sites parodiques et totalement dérangés. On regrettera également que la fonction mail ne propose pas plusieurs types de réponses différentes, histoire de laisser ce choix dans les relations avec les autres. Cependant, même sur cet internet, on n’est pas à l’abri de SPAM pour des services médicaux louches...
Hey ! You look nice, handsome !
J’en vois déjà me dire : « Mais c’est quoi ce test ? » C’est un test. Et je viens de poser les bases pour que vous compreniez l’ampleur du jeu. A l’écran on constate donc que le HUD à été épuré par rapport aux opus précédents, puisque seul le mini GPS est présent (désactivable dans les options). L’argent est visible uniquement en dépensant ou en gagnant des primes. Sinon, il faudra aller voir aux distributeurs de billets disponibles un peu partout pour voir votre compte en banque. De même que pour le compteur d’armes, il n’apparaîtra que lorsque vous aurez sorties ces dernières et disparaîtra en même temps que vous les camouflerez sous votre veste, via une pression des flèches horizontales de la croix de direction. L’heure est, quant à elle, visible en faisant appel à l’interface du portable, d’une pression sur la touche haut. Les indicateurs de santé et de gilet pare-balles entourent chacun, la moitié du GPS, optimisant ainsi la visibilité de l’action. Le jeu est plutôt joli. Pas le plus beau jeu qu’on ait pu voir, mais étant donné la grandeur de la ville, on peut dire que le boulot à été bien fait et en profondeur avec des textures parfois somptueuses, parfois jolies. Là où le plus gros du boulot à été réalisé, c’est sur les animations et les effets. En effet, la ville fourmille de détails : les feuilles qui volent au gré du vent, les journaux qui volent dans tous les sens après avoir démonté leur distributeur automatique... Mais cela n’est rien comparé aux effets pyrotechniques, hydrauliques et autres. Les explosions sont les plus impressionnantes jamais réalisées sur la machine. De même que les effets des nappes d’eau, et de la pluie sont réellement époustouflants. On se croirait réellement dans ces éléments. Du grand art. Quant à la physique... Que dire, si ce n’est que le combo des technologies Rage et Euphoria font très bien leur boulot, gérant ainsi les impacts, les explosions, les destructions et bien d’autres effets à merveille. Et c’est sans compter sur les animations des personnages. Largement plus réalistes que pour les précédents opus, Niko se meut avec élégance et possède réellement un poids. Exit donc, par exemple, les demi-tours éclairs de San Andreas, et vive les diminutions de vitesse et mouvements du corps pour tourner. Décidément le réalisme et le grandiose sont vraiment de rigueur à Liberty City, et vous aurez tout le loisir d’admirer la vie dans cette ville en voyageant en taxi. Cependant, il y a un prix à payer pour tout ça, et l’on peut constater quelques petites baisses de framerates, et du clipping ou des retards d’affichage de textures. Mais jamais au point de gâcher quoi que ce soit.