Test - Dishonored

«Et bien j’en prendrai quand même 11 !» , - 2 réaction(s)

Désemparé

Le type au masque pourra être tué lors d’un duel d’honneur de gentlemen. A vous de voir si vous en êtes.

Malgré ce petit souci, qui peut se combler avec le temps, le jeu tire sa carte par son background et ses personnages fort bien réussis, et surtout bien exploités. Et même si la majorité des missions ne se déroule pas sur une grosse superficie, il ne faudra pas non plus s’attendre à les torcher en 2 secondes ! Mais quand même, dans ces niveaux où la liberté prime, on se sent rapidement claustrophobe, entre quartiers pas si étendus que cela, et manoirs plus hauts que longs, on ressent rapidement un paradoxe sur l’ensemble, même si la sauce prend plutôt bien au final. Techniquement, le jeu est relativement beau, mais souffre de lacunes, à commencer par des textures qui tirent un peu la gueule lorsqu’on se rapproche un peu trop des éléments du décor. Les paysages sont relativement vides et un intérieur ressemblera à tous les autres avec les mêmes meubles, les mêmes dispositions de pièces dans les immeubles, et apparemment, tout le monde se fournit chez exactement le même fournisseur pour tout : tableaux, coffres-forts, papier peint, bureaux... Une plus grosse variété des décors aurait été la bienvenue afin d’éviter de transporter le joueur dans une certaine routine. Mais là encore, l’ennui ne point pas. Serait-ce grâce à la liberté laissée au joueur ? Il y a des chances. L’ensemble artistique n’est pas en reste puisque le jeu s’est vu porté une attention toute particulière à l’ambiance que dégagent les lieux visités, mais aussi aux personnages charismatiques, pour la plupart, qui sauront se démarquer et se faire remarquer.

Avec ce pouvoir vous verrez dans le noir, à travers les murs et percevrez le champ de vision des gens.

On regrettera cependant le manque d’activité générée par des stimuli autre que le joueur et en dehors de la garde, ou en dehors de quelques niveaux, comme la fête, où chacun vaque à ses occupations tout en réagissant en fonction de vous. Cela rend le jeu un peu morose, et même si le contexte ne s’y prête pas beaucoup, un peu plus de vie au titre n’aurait pas fait de mal (animaux, bruits d’ambiance...) pour aider à l’immersion. Les animations sont correctes, on aurait aimé cependant un peu plus de soin sur certains passages, comme les cinématiques de voyages en bateau qui saccadent pas mal lorsqu’on a le malheur de bouger la caméra pour observer les alentours. Le scénario, même si se rangeant dans les classiques de la vengeance et du complot, est assez bien mené pour intégrer vos décisions et ses légères bifurcations. Malheureusement pour lui, il reste court du haut de sa petite dizaine d’heures, et aura besoin que vous exploriez un peu partout afin de tenir cette longueur. Refaire les missions sous des conditions et des approches différentes fera le reste pour prolonger la durée de vie de manière intéressante. La bande son sait être assez discrète pour renforcer l’immersion, déjà bien rendue. Les dialogues, en français sont de bonne qualité et interprétés par des acteurs convaincants, même si, là encore, on aurait aimé plus de variété dans le casting.

Bilan

  • Etre libre de ses choix et de ses actions
  • L’influence de vos actions
  • Level design adapté pour plusieurs approches possibles
  • Rejouabilité intéressante
  • L’histoire en elle même pas très longue
  • Manque de variété dans plein de domaines
  • Terrain de jeu pas très vaste
Déshonorage

Vous entendrez partout dire que Dishonored est un grand jeu. Nous n’irons pas jusque là, mais assez loin pour dire que c’est un très bon jeu faisant penser à un Assassin’s Creed à la première personne, avec plus de retenue, mais qui souffre de faiblesses conceptuelles qui l’empêcheront de procurer un plaisir maximal qu’un jeu exceptionnel peut proposer de nos jours. Il n’en reste pas moins que le jeu est très plaisant à jouer, voire même jouissif par moments. Si seulement la liberté, élément essentiel au concept du jeu, ne dévoilait pas ses plus grosses lacunes, on aurait probablement eu droit au jeu de l’année. Néanmoins, Dishonored est une expérience à vivre au moins une fois dans une vie de joueur tant la liberté est devenue une chose rare dans les jeux de nos jours. Et ici, elle est tellement enivrante qu’on ne peut s’empêcher de recommencer pour voir les autres possibilités et les autres approches que le jeu à a offrir.

Accueil > Tests > Tests Xbox 360

Dishonored

PEGI 18

Genre : Action/Infiltration

Éditeur : Bethesda

Développeur : Arkane Studios

Date de sortie : 09/10/2012
Date de sortie XO : 28/08/2015

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows

Venez discuter sur le Forum Dishonored

2 reactions

kereros

16 oct 2012 @ 21:14

Pour ceux qui aurait l’envie de cracher sur la durée de vie, à titre d’information, j’en suis à la mission 5 avec 18h de jeu. Je vous vois déjà vous demander « Mais comment ça se fait ? On m’avait dit 4h pour finir le jeu » ? Et bah c’est simple mes amis, faites comme moi, commencez le jeu en très difficile, sans tuer personne ni ne jamais se faire repérer, combinez à ça l’irresistible envie de tout fouiner, lire les documents pour se plonger dans le beau monde qu’est celui de dishonored, et lorsque vous échouez, rechargez votre partie et essayez un autre chemin ! Il y en a tellement ^^.

C’est sans conteste mon jeu préféré avec bioshock. Même si je n’arrive pas trop à saisir ce que ces deux jeu on en commun, pour moi ils sont très different.

Je compte refaire le jeu en plus bourrin, donc en utilisant d’autre pouvoir et je sens que l’experience sera très differente ^^

avatar

RmZz

16 oct 2012 @ 21:44

Bah le truc c’est que oui le jeu est long si on fouille un minimum j’ai fait à peut prés la même chose que toi ( en difficile et en lisant tout ce qui me passe sous le nez ) néanmoins je suis quand même déçu car les espace de jeux si beaux et intéressants soient t’ils son assez petit et je pense qu’en refaisant le jeu ben tu connaîtras la quasi totalité des niveaux par coeur. Je précise que je n’ai pas fini le jeu mais par rapport au scénar je dois être au dernier niveau en aillant passé 31h d’après ce que me dit steam ^^

Donc si vous êtes le genre de personne à suivre la trame principale uniquement le jeu sera assez court !

Pour les liens avec Bioshock les gens font le rapprochement à cause de l’univers qui est très bien fichu et ancien et les pouvoirs qui ressemblent aux plasmides. Mais pour moi ce sont deux jeux bien distinct et magique tous les deux avec une préférence pour Bioshock.