Ah les îles tropicales, avec l’océan, les complexes touristiques, l’environnement estival, les autochtones cannibales... Ah attends un peu là, j’ai été incorrect envers ce peuple. L’appellation correcte est zombie. Et Dead Island en est infestée. C’est parti pour du massacre et des jeux de mots bidons !
Who do you Voodoo Bitch ?!
Bienvenue à Banoï, une île tropicale où tourisme et pognon vont de paire. Malheureusement pour la chair fraîche, cet endroit paradisiaque va finir en paradis pour joueurs en manque de massacre. Et tout cela grâce à l’infection mystérieuse qui va transformer pleins de gens en zombies prêts à se faire buter de toutes les façons possibles. Vous devrez donc à l’instar de la très honorable série Left 4 Dead, survivre face à des hordes de morts vivants. A thème identique, traitement différent. En effet, si la thématique de survie et du zombie reste, on met de côté l’aspect purement FPS de Left 4 Dead pour se rapprocher sans honte d’un Fallout 3, jusqu’à aller à faire du pied et de la cuisse à un Borderlands. C’est donc à un RPG zombiesque que le joueur va devoir faire face. Vous aurez le choix entre quatre personnages aux caractéristiques et spécialités sensiblement différentes, mais qui auront tous le même but : survivre sur cette île gigantesque et rendre service aux gens pour s’enrichir ou récolter de précieux objets. Au programme de la trentaine d’heures qui vous attend : éclatage de zombies, récolter des objets, découpage de zombies, jouer les messagers, martelage de zombies, aider des survivants, plombage de zombies, fabriquer des armes encore plus puissantes pour répéter le cycle de la vie. Et le plus jouissif dans tout ça, c’est qu’on peut y aller franchement jusqu’à 4 sur le Xbox Live !
C’est ainsi seul ou à plusieurs que vous parcourrez cette île tropicale aux environnements assez divers et variés comme un complexe hôtelier, une plage, une jungle, une ville, les égouts, une prison... Techniquement, le jeu se situe dans la moyenne haute avec des environnements riches et fournis, mais avec des textures qui peinent souvent et n’apparaissent qu’au dernier moment. La prise en main est somme toute classique en mode Digital, mais nécessitera beaucoup d’entraînement et de sang froid pour maîtriser la prise en main en mode Analogique. Ce dernier vous permet via votre joystick droit, de contrôler la main du personnage que vous incarnez, permettant de retracer fidèlement les mouvements que vous effectuez. Cependant, pour attaquer, cela demandera plus d’efforts que prévu, demandant de faire le mouvement en entier, et donc de prendre de l’élan, puis frapper. Une sorte d’avant goût d’un Kinect, mais en pas super bien fait. En effet, si l’idée peut paraître bonne, en pratique, ce n’est plus aussi évident, et le résultat en plein combat face à de nombreuses créatures mort-vivantes n’en devient que plus brouillon et inefficace. Bien dommage, car avec un peu moins de fidélité, ou en rendant cette phase compatible avec Kinect, on avait là un gros potentiel de fun et d’immersion.