L’art du croche-pied...
L’un des plus gros problèmes de Darksiders 2 est sa trame narrative. Obscure, se perdant en circonvolutions inutiles, peinant à intéresser le joueur, elle reste tout le long de l’aventure dans l’ombre. Death passe sont temps à errer sans réellement savoir ce qu’il fait là ni même ce qu’il cherche. Le joueur totalement perdu se contentera de suivre les directives des personnages rencontrés au cours de l’aventure qui l’enverront chercher divers artefacts dans les profondeurs de donjons très rébarbatifs durant les dix premières heures de jeu. Darksiders 2 est plombé par un rythme totalement inexistant, pas aidé en sus par un personnage principal creux aucunement caractérisé par ses répliques et classé PEGI 12 dans ses affrontements.
Finies les gerbes de sang qui accompagnaient chaque coup de Guerre, oubliés les arrachages de têtes, les empalements et autres joyeusetés rageuses, Death combat proprement en évitant de se tacher, les fatalités manquent curieusement de punch et s’avèrent être plus fouillies qu’impressionnantes. Tout ceci n’aide en rien la personnalisation de Death qui subit en sus les affres d’une localisation totalement à côté de la plaque avec une voix rappelant plus les beaux gosses de Twilight que celle totalement déshumanisée et neutre de tout sentiment de la version anglaise originale. La localisation de Darksiders 2 est à ce titre plus proche d’une production Disney que de l’atmosphère dark fantasy voulue et évidemment si vous souhaitez profiter de cette version originale il faudra passer votre console en anglais car cette option ne figure toujours pas dans le menu des options.