Ces missions intégrées à votre carrière solo se rapprochent de certains aspects de modes multijoueur comme la capture d’objectif ou tout simplement le fait de s’affronter sur une carte et donnent de cette façon un aperçu de ce que pourrait être ce genre de partie au joueur n’ayant pas acheté son abonnement au Live. Encore faudrait-il qu’il reste de ces joueurs qui achètent Call of Duty pour son mode solo (!!!) Comme précisé plus haut, participer ou non à ces évènements pourra agir sur le déroulement de l’histoire alors qu’elle-même intègre des moments clés où vous aurez à prendre telle décision ou avoir telle attitude à l’aide de touches contextuelles. Certaines d’entre elles promettent de modifier profondément le cours de l’histoire et provoqueront inévitablement l’envie chez le joueur de réinitialiser un scénario complet pour pouvoir profiter de toutes les modifications possibles du futur, dans le futur (vous m’avez compris). La personnalisation possible avant chaque mission de tout son équipement, avec plusieurs armes et accessoires à débloquer, participera également à l’aspect de rejouabilité du titre qui intègre donc de nouveaux éléments de jeu en ce qui concerne la partie solo de ce Call of Duty (enfin !).
Dix défis par mission vous seront même proposés et vous permettront de débloquer les armes manquant à votre collection (ainsi qu’un gros succès de 50G !), pour alors déclencher un déluge de feu dans le passé à coups d’armes futuristes (pour un petit succès de 10G…). Le jeu repose toujours sur le même -mais diablement efficace- gameplay, les actions sont fluides et la visée toujours précise, les néophytes s’il en reste, trouveront très rapidement leurs marques grâce à une maniabilité intuitive bien que les attaques au corps à corps soient toujours aussi peu pratiques en duel en face à face.
Plus le temps passe et plus les graphismes et animations de Call of Duty s’essoufflent, la preuve en est faite une fois de plus avec cet épisode où l’on se trouve parfois confronté à des erreurs ou bugs d’affichage que l‘on croyait déjà révolus à notre époque : peu de jeux aujourd’hui nous montrent à l’écran des personnages perdre des membres entier au travers des murs… Heureusement, le titre conserve tous les bons côtés de ses grands frères et l’on apprécie encore par exemple d’arracher les membres de nos ennemis à distance grâce aux redoutables fusils de précision disponibles dans le jeu. Une nouvelle animation amusante qui s’accompagne d’une nouvelle arme de corps à corps se produit lorsque vous assenez un violent « coup de poing tazer » à votre adversaire, qui se met à vomir comme dans les pires films d’horreurs sous l’impulsion du choc électrique, avant de mourir dans d’atroces souffrances, on l’imagine. Et puisqu’on en parle, la violence assumée du jeu peut à certains moments atteindre ses limites, tant elle semble parfois gratuite voire complètement inutile. Certaines scènes sont tellement insoutenables (pour les âmes les plus sensibles) qu’on en aurait presque l’odeur. On s’étonnera également de voir certains protagonistes de l’histoire (y compris le vôtre) survivre à quantité d’accidents d’ordinaire mortels (accidents de grenades, crash d’avion…) pour ensuite être amenés à disparaître brusquement et surtout très bêtement, « tout ça pour ça » pourrait-on dire… Rassurez-vous, si vous vous débrouillez correctement, votre personnage devrait, lui, rester entier jusqu’à la fin de l’aventure.