Blade : n.f. Instrument tranchant de type épée destiné à buter du méchant.
Hein... ?
Méchant : n.m. Créature humaine ou non destinée à servir de chair à saucisse et de prétexte à l’existence des épées.
Étrange...
Blades of Time : jeu vidéo Les méchants n’ont qu’à bien se tenir ! Et ce ne sont malheureusement pas les seuls....
Non, j’ai vraiment une méchante impression de déjà vu, là...
Bienvenue dans Blades of Time, une expérience qui se vit pour être respecté.
Et si... NOOOOOOOOOOON !!!
*farfouille nerveusement dans son laboratoire*
Dur retour à la réalité
Comme vous ne le savez plus, Blades of Time est la suite de *titre oublié*, un jeu développé par Gaijin Entertainment qui s’est également occupé de cette suite. C’est normal que personne ne s’en souvienne, vous aviez tous pris la sage décision à l’époque de prendre la pilule de perte de mémoire sur un moment précis qui était programmé pour cet événement et qui reviendrait en mémoire de tous si le nom tabou était prononcé. Mais je me dois, malgré moi, de rouvrir cette boite de Pandore pour aborder avec vous le test de la suite de ce jeu d’action qui a l’époque avait traumatisé toute une génération de joueurs, j’ai nommé X-Blades ! Et pendant que les plus fragiles et frêles d’entre vous qui n’ont pas supporté l’idée d’imaginer un jour une suite, comme on les comprend, iront se faire emmener aux urgences, les plus robustes viendront faire un petit tour du propriétaire en ma compagnie. Restez près de moi et gardez vos bras à l’intérieur du cercle de sécurité, vous pourriez vous faire dévorer les mains et happer par les horribles ennemis monotones à l’IA aussi évoluée qu’une huître bourrée. La bonne nouvelle est qu’ils ne vous embêteront pas trop si vous êtes trop éloignés, même si vous leur tirez dessus. Mais si vous êtes près, ils vous fonceront bêtement dessus et ne chercheront toujours pas à esquiver vos attaques. Les plus équipés utiliseront le bouclier à leur disposition, mais cela n’ira pas plus loin.
A votre gauche, la gauche. A votre droite, Ayumi, votre héroïne au chara design quelconque au caractère absurde à tel point qu’elle confond témérité et stupidité. Vous la dirigerez sur l’île de Dragonlord, l’ancienne île des dragons où reposerait un formidable trésor que la presque belle cherchera à tout prix afin de remplir son porte-monnaie. Ne vous attendez pas à un scénario époustouflant car ce sont les textes des dialogues qui vous abasourdiront de leur médiocrité flagrante. De même que la narration, la mise en scène et le level design seront aux abonnés absents, au point que leur banalité et leur manque d’ambition vous agresseront le visage. Vos oreilles ne seront pas épargnées tant ce point n’a pas vraiment été amélioré. Les musiques, pas si désagréables que cela, rythment cependant très mal l’action en proposant des thèmes souvent contradictoires, mais dans tous les cas, elles ne vous retourneront pas la boite à musique. Ce sont surtout les dialogues, entièrement en français qui vous feront saigner des oreilles. Si dans X-Blades on avait l’impression qu’ils étaient lus, ici, on a un étrange mélange entre cette sensation combinée à du sur-jeu. Cela donne un résultat aussi ridicule que crispant. Surtout quand la voix de la protagoniste qui ne la ferme jamais est tout sauf convaincante et attrayante. Tout ce qui lui passe par la tête, elle le dit. De ce point de vue, on dirait presque une vraie femme...