Test - Assassin’s Creed Revelation

«Tout tout tout vous saurez tout sur Altaïr» , - 7 réaction(s)

Du plus profond que je me souvienne, je n’étais que moi. Mais aujourd’hui, tout est différent. Mes points de vue, mes perspectives, mes personnalités et mes corps. Non mais quelle idée de me faire subir ces autres vies antérieures ! Maintenant quand je me réveille, soit je me tourne vers la Mecque et je prie, soit j’idolâtre la mafia. Et ils ont remis le couvert ! Avec toutes ces vies en moi, je commence à manquer de place dans mon slip ! Je suis Desmond Miles ?

Assassinity !

Baraka dans Assassin’s Creed

Desmond Auditore de la Firenze alias Ezio Miles est de retour, ou un truc du genre, pour un nouvel opus d’Assassin’s Creed, sobrement nommé Revelations. Comprenez par là que non, on ne nous dira pas tout, mais qu’on en saura suffisamment pour le dernier et ultime chapitre de l’histoire d’Ezio. Souvenez-vous, à la fin de Brotherhood, Desmond était en bien mauvaise posture. C’est donc avec intérêt qu’on le retrouve sur l’île Animus, le programme central de l’Animus, là où tout commence. Et bam ! Direct dès le début, on se prend n°16 dans la tronche, oui, le fameux mythique n°16 qui vous a fait frissonner dans Assassin’s Creed, qui vous aura intrigué dans les deux épisodes précédents. Et bien ici, fini le mystère ! Mais cela ne changera pas grand-chose, puisque l’histoire de l’époque de Desmond n’avancera pas beaucoup dans ce titre, même si on aura l’occasion à travers quelques petites phases FPS/réflexion de découvrir le passé de Desmond de sa plus tendre enfance, jusqu’à son arrivée dans les laboratoires d’Abstergo (Assassin’s Creed 1). Pour le reste, c’est la vie d’Ezio qui est encore une fois le centre de l’attention.

La ville est quand même soignée, mais manque d’âme

Enfin pas tout à fait, puisque nous retrouverons à plusieurs reprises, et sous forme de flashbacks jouables, des moments importants de la vie d’Altaïr. Oui, vous avez bien lu : LE Altaïr. Et le fin du fin, c’est que chacune de ses séquences l’emmène à une époque différente de sa vie, impliquant des phases de jeu légèrement différentes les unes des autres. Vous vous retrouvez donc à Constantinople dans la peau d’Ezio, et devrez retrouver les clés de la bibliothèque secrète d’Altair pour découvrir des secrets et des trésors. Mais votre périple ne sera pas aussi aisé, puisque les Templiers sont également sur les traces de ces clés pour piller les trésors et informations capitales pour contrer les assassins, mais aussi trouver la trace de la pomme d’Eden d’Altaïr. Disons-le tout de suite, l’histoire est un poil en deçà des précédents opus, la faute à un manque de surprises ou de cliffhangers dignes des précédent épisodes.. Mais le jeu n’en est pas moins trépidant et intéressant et saura faire passer certaines émotions lors des moments forts.

Diversity !

Nouveau moyen de déplacement : la corde à linge

En effet, nous retrouvons les bases posées par les précédents opus pour nous retrouver avec un solide Brotherhood auquel ont été rajouté quelques trucs plutôt sympathiques à commencer par le crochet. Ce dernier remplacera votre deuxième lame secrète (mais peut servir également à cet effet) et vous permettra de nouvelles fantaisies dans vos escapades. Vous pourrez donc crapahuter à travers Constantinople sur les cordes qui vous serviront de tyrolienne, mais aussi vous accrocher en cas de chute, ou de saut un peu court. Côté combat, il vous offrira la possibilité d’esquiver, de balayer les autres personnages, sans compter l’assassinat, bien évidemment. Le gameplay a également été étoffé avec les phases de jeu secondaires comme la Défense Méditerranéenne. Oui, rappelez-vous ces missions textuelles de Brotherhood, elles sont de retour améliorées et avec du contenu ! Désormais, chaque ville disponible a un pourcentage de domination, soit templier, soit assassin. Vous pourrez influencer ce pourcentage positivement ou négativement en fonction des missions que vous faites faire à vos disciples. Mais les templiers ne se laisseront pas faire et tenteront de reprendre ce que vous leur avez pris ! Il sera à vous de faire le bon choix dans vos disciples à envoyer pour les faire évoluer tout en menant vos missions à bien. Missions qui vous rapporteront, instantanément ou sur la durée, des finances et/ou de l’expérience pour vos assassins.

Ca fait haut quand même.

Mode de jeu encore une fois passionnant, bien qu’on aurait encore préféré pouvoir y prendre part nous même au lieu de laisser parler les statistiques. Autre mode secondaire, et celui-là, il est nouveau : la défense de repaire. Au fil de votre avancée, vous pourrez capturer des repaires d’assassins auprès des templiers. Mais une fois cela fait, et si vous n’avez pas de chef de repaire (choisi parmi vos disciples) assez fort, les Templiers tenteront de reprendre le repaire le plus proche dès que vous ferez trop parler de vous. Il faudra alors retourner dans ce sanctuaire pour organiser la défense. Le jeu se transforme alors en Tower defense. Pour ce dernier, vous avez une certaine quantité de moral. Vous pourrez « dépenser » ce moral afin de placer des assassins aux spécialités diverses et variées (arbalètes, fusils, cogneurs, chausses trappes...) ou des barricades. Les ennemis arrivent par vagues, et en temps réel, il faudra donc faire preuve d’un minimum de stratégie et de réactivité pour gérer tout cela sans que votre repaire ne soit détruit et repasse sous la coupe ennemie.

Bilan

on a aimé
  • Ezio vieux a une putain de classe !
  • La diversité des défis
  • Un multijoueurs bien plus abouti et non sans intérêt
  • L’histoire d’Altaïr jouable
on n’a pas aimé
  • Jeu très facile
  • Level design moins inspiré
Ce n’est qu’un au revoir

Le chapitre d’Ezio se termine, on le regrettera car c’est un dernier chapitre mollasson en termes de challenge. Il n’en reste pas moins un titre de qualité solo comme online, qui servira de transition avec Assassin’s Creed 3. Les ajouts et modifications sont suffisamment intéressants pour se lancer dans l’aventure les bras ouverts pour les fans, mais avec plus de réticence pour les autres. Ce n’est pas ce Revelations qui va révolutionner la série. Est-ce tant mieux ou tant pis ? Seul l’avenir saura nous le dire avec le prochain opus, mais en attendant profitons du présent avec ces bases solides.

Accueil > Tests > Tests Xbox 360

Assassin’s Creed : Revelations

Genre : Aventure/Plates-Formes

Editeur : Ubisoft

Développeur : Ubisoft

Date de sortie : 15/11/2011

Prévu sur :

PC Windows

7 reactions

remy554

20 nov 2011 @ 14:27

J’attendrai une baisse de prix pour me le prendre :-) Ps : Il y a un seul Z à Ezio ;-)

Rone

20 nov 2011 @ 14:45

Z de trop éliminé sans pitié !

master noble 66

21 nov 2011 @ 02:52

pas encore essayer mais il me donne trop envie de l acheter surement je l acheterai la semaine prochaine !!:-))

avatar

Osmoz

21 nov 2011 @ 10:19

Ah dommage pour les énigmes et les tombeaux d’assassins, c’est ce qui me bottait le plus dans les opus précédents !! Y’a pas un truc qui y ressemble, pas de casse-tête un peu compliqué ?

avatar

Chonchon

22 nov 2011 @ 15:46

J’ai essayé et j’aime beaucoup et l’histoire est plutôt intéressante. =)

PS : Au début du chapitre « Assassinity ! » Sa serais pas plutôt « Ezio Auditore de la Firenze alias Desmond Miles » que « Desmond Auditore de la Firenze alias Ezio Miles » ?

avatar

zoozoo2000

09 déc 2011 @ 22:29

Moi je m’étrais un 20/20 pour la note du jeu !

avatar

Jackbauer421

17 avr 2017 @ 06:47

Ça sent le 3 gratuit pour mai !!!!