50 Cent et ses amis du G-Unit remettent ça sur Xbox 360. Après un premier jeu franchement raté il y a quelques années, Swordfish Studios attaque avec une nouvelle formule et nous propose 50 Cent : Blood On The Sand. Est-ce que le jeu de 50 centimes vaut ses 60 euros ? La réponse dans le test !
Mais de quoi ça parle ? Et bien de pas grand-chose malheureusement, un scénario bidon vient ici essayer de nous tenir en haleine le long de ces quelques malheureuses heures de jeu qui se battent entres elles. Curtis (aka 50 Cent) et son crew, le G-Unit, donnent une représentation au Moyen-Orient ; à la fin du show Curtis souhaite se faire payer, mais c’est là que le gérant (Anvar) lui avoue que ses poches sont vides. Bien entendu, le G-Unit s’excite et s’apprête à le défoncer. Ainsi, Anvar décide de le payer avec un « magnifique » crâne orné de diamants, la testostérone côté G-Unit baisse et 50 Cent accepte le crâne. Malheureusement, en même pas 5 minutes, le peu dégourdi rappeur se le fait dérober par des gens pas très gentils et mal intentionnés. S’ensuit donc une course poursuite sanglante afin que notre ami 50 Cent récupère son bien.
What Up Gangsta ?
Pour mener à bien cette tâche qui s’annonce d’ores et déjà pénible, 50 Cent sera accompagné au choix de Lloyd Banks, de Dj Whoo Kid ou encore Tony Yayo. Il n’existe aucune différence (hormis physique bien entendu) à la sélection de l’un ou l’autre : ce choix permet simplement aux aficionados du G-Unit de choisir un « homie » avec qui parcourir les missions. Des missions qui d’ailleurs se comptent sur les doigts de la main. La durée de vie ici est vraiment limite ; au niveau de difficulté normal en prenant bien son temps, il faut compter à peine 6 heures pour voir le bout du jeu, cependant en difficile on peut rajouter 2h environ : certains passages vous demanderont de persévérer un peu plus. Le mode online ne vient même pas relever le compteur : en effet il se limite à refaire en coopération le solo avec un joueur qui incarne un membre du G-Unit, mis à part débloquer des succès (jouer un membre du G-Unit autre que 50 Cent), cela reste quand même très réduit.
Le jeu, orienté action/aventure à la troisième personne, s’inspire d’un très grand nom dans le genre : Gears of War. En effet, il est frappant de voir à quel point la ressemblance est forte. Contrôlant 50 Cent à la troisième personne, vous pourrez effectuer des roulades, vous cacher derrière les murs, tirer à l’aveuglette par-dessus votre épaule, ou encore sélectionner vos armes avec les croix multi-directionnelles. Certes, Gears of War n’est pas l’unique jeu dans le même esprit, mais l’univers graphique dans lequel évolue 50 Cent ne peut que nous y faire penser. Dans un Moyen-Orient post-apocalyptique, il ne faudra pas avoir peur de gâcher vos munitions !
It ain’t a game
Graphiquement, 50 Cent : Blood On The Sand s’en sort relativement bien. Les décors sont fort beaux mais restent très répétitifs. Par ailleurs, il y a par moments des bugs de modélisation qui les rendent vides durant un instant, avant de revenir à la normale. Cependant, le modélisme du G-Unit est réussi : on reconnait et on distingue aisément 50 Cent de Tony Yayo etc. ; par ailleurs ce sont les vrais personnages qui ont prêté leur voix, il n’y a donc pas à s’inquiéter au niveau de l’immersion, c’est réussi.
En parlant des voix, les musiques sont aussi signées G-Unit (d’un côté pour un jeu de 50 Cent c’est tout à fait normal !). Vous aurez la possibilité de choisir parmi une large sélection de titres (environs 50) afin de créer une playlist et la jouer durant vos parties. Si vous n’aimez pas 50 Cent (déjà pourquoi acheter le jeu ?) vous n’aurez pas la possibilité d’écouter autre chose, ça sera donc ou du G-Unit, ou le bouton Mute de votre télécommande.