Test - Splatterhouse

«In nomine Splatter» , - 4 réaction(s)

Longtemps admirée par sa violence toute relative et limitée par la puissance de la NES, puis de la Megadrive, la série Splatterhouse, fait aujourd’hui sourire face aux jeux de plus en plus réalistes, complexes et détaillés. Et avec cette complexité sont arrivés les gens avec leurs bonnes mœurs qui voulaient éradiquer ce fléau des jeux violents. Le seigneur des jeux sans retenue se devait donc de revenir pour montrer qui est le patron des jeux gores et faire trembler les associations de parents qui préfèrent rejeter la faute sur les jeux plutôt que de remettre en question leur propre responsabilité dans le laxisme de leur éducation. Mais avec tout ça, Rick n’aurait-il pas perdu de sa superbe depuis ses 17 ans d’inactivité ? Devinez quoi ? Ce test y répondra. C’est bien fait la vie des fois…

The Mask

Vous êtes Rick, un gringalet qui se retrouve dès le début de jeu avec Jenny, sa copine kidnappée, et un trou énorme dans le bide. Alors que vous êtes en train de littéralement patauger dans les trois quarts de votre sang, une étrange voix vous interpelle. Cette dernière provient d’un mystérieux masque blanc et vous offre une chance de survie ainsi qu’une autre de sauver Jen. Éperdument amoureux, Rick ne va pas hésiter un instant et enfile le masque sur son visage. La transformation est remarquable, tant par ce changement physique rappelant sans hésiter un mini Hulk blanc (enfin pas tout à fait blanc), que par la régénération des blessures pourtant mortelles de Rick (rappel : il y a plus de sang sur le sol que dans son corps). C’est ainsi que votre aventure commence, accompagné de ce compagnon irréel, toujours acerbe dans ses paroles et surtout très drôle dans ses commentaires par rapport aux actions de Rick. Ce sera également l’occasion de profiter des engueulades entre Rick et son nouveau visage.

Le jeu en lui-même est un Beat Them All en 3D assez bien réalisé et qui figera sur place Familles de France et toute personne qui n’arrive pas à péter tellement il est irrévérencieux et décomplexé. C’est ainsi que le plus simple petit coup de poing aura pour conséquence quelques litres de sang, alors imaginez quand on exécute des combos ou qu’on arrache des membres ou autres organes aussi bien externes, qu’internes ! Le gameplay est on ne peut plus simple : un coup fort, un coup faible, un saut, un bouton de choppe, un de course, une fonction parade/esquive, et un bouton de transformation. Transformation en quoi me direz-vous ? C’est bien simple, en mec Berserk encore plus balèze que d’habitude. Cette fonction pompera votre necro jauge jusqu’à son épuisement ou via un arrêt manuel. Elle vous servira également pour effectuer des attaques de masque, généralement mortelles en un coup pour la plupart des ennemis. Et s’ils résistent, vous pouvez toujours effectuer des combos avec ou sans le mode Berserk activé.

The Boyfriend

Cette necro jauge se remplit en tuant des ennemis qui, malgré votre puissance, vous donneront pour pas mal d’entre eux du fil à retordre tellement ils sont agiles, résistants, forts, gigantesques ou encore tout à la fois. Il faut donc gérer cette jauge à bon escient pour avoir un ou deux niveaux de prêts en cas de coup dur, surtout que le seul moyen de régénérer sa santé viendra d’une technique de masque d’absorption de sang. Certains moyens sont heureusement là pour la remplir plus que d’habitude, comme utiliser des armes (batte de baseball, morceaux de bois clouté, votre bras, têtes, fusils à pompe, tronçonneuses…) mais parmi eux, le moyen le plus jouissif est d’effectuer des Splatterkills. Mais c’est-y quoi donc ce Splatterkill, mon bon monsieur ? En fait, ce sont des fatalités (qui sont non obligatoires). Lorsque vous avez suffisamment affaibli un ennemi, il est entouré d’un halo rouge et ne représente généralement plus un gros danger, momentanément du moins. C’est donc l’occasion de se rapprocher de lui et d’appuyer sur le bouton de choppe.

Une séquence sur fond noir (et bientôt rouge) en forme de QTE démarre. Ce sera alors le moment de lui arracher la mâchoire, les bras, le torse, ou bien tout simplement effectuer un bon gros fist fucking des familles à l’ennemi pour lui arracher le sphincter et le voir saigner à flots de l’anus. Le tout agrémenté de blagues débiles du masque en accord avec la situation, bien évidemment. Quand je vous disais que Familles de France allait criser sur place rien que d’y penser ! On va éviter aussi de leur dire qu’on voit des poitrines, sinon ils vont nous faire une syncope. Malheureusement, ces séquences sont assez répétitives, puisqu’il y en a que 1 ou 2 différentes par type d’ennemi pour un total d’environ une huitaine différentes. C’est peu, mais ça pisse tellement le sang (entre autres) qu’on en redemande encore, Mortal Kombat peut aller se rhabiller de ce côté-là.

Bilan

On a aimé :
  • Ultra gore
  • Prise en main rapide
  • L’humour à la fois fin et débile comme on l’aime
On n’a pas aimé :
  • Les ralentissements
  • Caméra un peu lente à suivre
  • Splatterkills trop peu variés
  • Un peu court quand même
Paye ton loyer !

Splatterhouse, qui était sorti de l’esprit des gens depuis ces 17 ans, nous fait un come-back de grande envergure en nous proposant non seulement un jeu simple à prendre en main, mais aussi du fun immédiat. Il reste néanmoins quelques défauts qui empêchent ce Splatterhouse d’être le top du top des jeux, mais si vous n’êtes pas une âme sensible, vous adorerez tout simplement l’ambiance et l’excès de violence que propose Splatterhouse.

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Splatterhouse

Genre : Action/Beat them up

Editeur : Namco Bandai

Développeur : Namco Bandai

Date de sortie : 26/11/2010

4 reactions

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firefauxe

09 déc 2010 @ 19:27

jeuxvideo.com lui a mis 9/20, alors que la note des lecteurs est de 16/20, je comprend pas pourquoi ils lui ont mis une aussi sale note.

daou

09 déc 2010 @ 20:32

à cause de la pauvreté du gameplay et des grphismes à mon avis..

keke crapoto

09 déc 2010 @ 20:59

va savoir, peut-être que Familles de France a des actions dans Jeuxvideo.com :-))

Joris73

11 déc 2010 @ 11:40

Namco leurs ont rien donné, ça se trouve il ont du acheté le jeu, UN DRAME, alors pour ce venger une mauvaise note.