Les trois préoccupations principales de l’homme sont les filles, la violence et s’amuser. Certains l’ont bien compris comme les gens de chez Tamsoft créateur de One Chanbara : Bikini Samurai Squad. Réalisé en 2006, le jeu croise enfin nos latitudes. Les péchés de l’homme seront-ils entièrement satisfaits malgré l’ancienneté du titre ?
Bikinis
Le jeu vous met dans la peau d’une des deux sœurs héritières du sang maudit qui vont devoir stopper une invasion de zombies avec laquelle leur malédiction héréditaire aurait un lien. Elles seront accompagnées par Annna, agent d’une brigade d’intervention spéciale.
Vous incarnerez donc simultanément deux de ces trois donzelles (que vous pourrez intervertir d’une simple pression de la gâchette droite) sur la vingtaine de niveaux qui composent le jeu, et ce en fonction de votre style de combat. Saki ravira les amateurs de petites jeunettes, tandis qu’Aya et ses deux katanas, ainsi qu’Annna et son armement à feu satisferont les plus matures d’entre nous. Chacune des protagonistes se dirige d’une manière réellement différente, même si au final ce n’est pas fameux malgré le tas de bonnes idées présentes dans le titre.
Ne tournons pas autour du pot, c’est horrible : lieux qui se ressemblent tous, textures pauvres, et seule la plastique des héroïnes et la garde-robe customisable donneront un attrait visuel au soft. Le jeu datant de 2006, il a très mal vieilli. Surtout quand on sait qu’à l’époque de sa sortie, il aurait pu tourner haut la main sur la génération précédente.
Rien de très qualitatif donc. Peut-être que le reste sauvera le jeu ?
Zombies
Vous devrez donc massacrer des hordes de zombies avec vos armes. Ne vous attendez pas à énormément de challenge, puisque ceux-ci sont extrêmement mous. Il faudra attendre les derniers niveaux pour ressentir un peu d’opposition malgré la quantité phénoménale de zombies qui peut débarquer par moments. Ces derniers sont vraiment débiles, puisque même à proximité de vous, ils attendront longtemps avant d’attaquer. On croyait Resident Evil 5 ridicule de ce point de vue, et bien on a trouvé pire !
Autant dire que le challenge ne suit pas. Et ce malgré les 5 niveaux de difficulté proposés par le jeu, puisqu’il sera nécessaire de terminer l’histoire pour accéder au niveau de difficulté supérieur, et donc pour arriver au niveau de difficulté maximum, de se taper plusieurs fois un scénario aussi mal mis en scène que simpliste et incompréhensible, la localisation du jeu n’aidant en rien avec coquilles et fautes par paquets.
C’est simple, les résumés d’histoire seront zappés rapidement tandis que les dialogues « joués » par des autistes passeront également à la trappe. De toute façon, ce n’est qu’un prétexte pour slasher du zombie à tout va dans une course au leveling pour passer les niveaux supérieurs, un peu à l’instar de Force de Défense Terrestre 2017, mais en moins accrocheur et moins bien pensé.
Peut-être que le reste sauvera le jeu ?