Mercenaries 2 : l’enfer des Favelas

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J’adore mon métier. Non c’est vrai ! Je n’en changerai pour rien au monde ! Je suis un gars heureux qui part au boulot chaque matin le sourire aux lèvres, sifflotant sur la route, cheveux au vent, sautillant, saluant les zoziaux. Bref l’exemple type d’un mec qui s’épanouit à son travail. Déjà tout petit, je montrais des prédispositions épatantes pour mon travail sous le regard attendri de mes parents. J’ai commencé tout jeune par faire exploser du caca de chien avec un pétard. Puis je suis passé à la boite aux lettres des voisins qui n’ont plus eu aucun souci de clé par la suite. La poubelle de l’immeuble du quartier a réussi à atteindre une hauteur insoupçonnée grâce à moi. La charrue du petit Stéphan a arrêté de faire du bruit du jour au lendemain, même avec un pot ninja. Aujourd’hui avec mon métier, je suis passé à la vitesse supérieure : je fais exploser des voitures, des jeeps, des camions, des maisons, des immeubles, des hélicoptères, des avions, des bateaux et tout cela en même temps ! Mon métier ? Mercenaire…

On reprend tout et on remballe !

Mercenaries 2 est comme son nom l’indique la suite d’un jeu sorti en 2005 sur PS2 et Xbox et ayant reçu un très bon accueil de la part des joueurs et des critiques. Mercenaries était à l’époque présenté comme le penchant guerrier du célèbre Gran Theft Auto. Les bases du jeu sont les mêmes, à savoir une grande carte ouverte, une liberté totale du joueur, de nombreux véhicules à sa disposition et un grand nombre d’objectifs à remplir.

L’aspect clairement parodique de Mercenaries et le grand défouloir qu’il proposait avec ses bâtiments destructibles, une force de frappe impressionnante et une action frénétique avaient réussi à son époque à convaincre. Et bien pour Mercenaries 2, Pandemic Studios, les développeurs, ne sont pas allés chercher bien loin et proposent juste une version next gen de leur titre. Ni plus ni moins.

Un fond de jeu solide

Mercenaries 2 vous propose de retrouver les 3 mercenaires qui avaient déjà sévi en Corée du Nord. Tout d’abord un suédois au look bien particulier : un savant mélange entre le viking et l’iroquois nommé Mattias Nilsson. Mattias est une force de la nature capable de récupérer de ses blessures beaucoup plus vite que la normale. Puis, le petit côté charme de la troupe avec Jennifer Mui, une anglaise distinguée, cultivée dotée d’une rapidité prodigieuse. Et enfin Chris Jacobs, un grand beau black amateur de cigares et d’explosifs ayant toujours un surplus de munitions sur lui histoire de n’être jamais pris au dépourvu lorsqu’il tombe sur des trucs à détruire. Et il tombe toujours sur des trucs à détruire. Si on retrouve cette fine équipe, par contre, le théâtre des opérations, lui, change radicalement. Fini les paysages grisonnants de Corée du Nord plongés dans une brume perpétuelle (ce qui arrangeait bien sur les consoles Ps2 et Xbox) et bonjour le calme verdoyant, les petites routes bucoliques et les plateformes pétrolières du Venezuela.

Au passage veuillez noter l’aberration totale du sous-titre de Mercenaries 2 : l’enfer des Favelas, sous titre qui reprend le terme Favelas, terme portugais - alors que le Venezuela est une ancienne colonie espagnole- désignant les bidonvilles au Brésil. Une inculture crasse que l’on ne retrouve pas dans le titre original : World in Flames.

La carte reprend les lieux les plus emblématiques du Venezuela, elle est gigantesque et propose des ambiances assez distinctes entre les petites îles paradisiaques, les grandes mégalopoles (Caracas), la grande étendue de forêt de l’Amazonie, les châteaux fortifiés et les camps des diverses factions. Car oui, vous ne serez pas les seuls à venir vous amuser au Venezuela, il faudra aussi compter sur les forces en présence et survivre à la guerre qui ravage le pays.

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